Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Par la grâce de son style flamboyant, attentif aux soubresauts des émotions contradictoires, elle met à nu le processus de création, tout en se laissant emporter par des vagues d’inspiration incontrôlées.

Ce livre, documenté et épuré à la fois, se lit presque comme un roman policier, implacable, obsessionnel, autour de la fuite en avant d’un comédien bourré de talent mais de plus en plus bouffi, parano, capricieux, pris dans un double piège.

Réunies pour la première fois en recueil, ces quinze nouvelles graphiques donnent un aperçu de son imaginaire débordant. Extraterrestres, savants fous, androïdes et psychédélisme côtoient récits historiques, drames psychologiques, chroniques et souvenirs personnels de l’auteur.

« Wild idea » raconte avec une fièvre et un enthousiasme communicatifs une aventure risquée mais réussie (voir le site ici), dans laquelle Dan O’Brien s’est senti obligé de se lancer parce qu’il est profondément, viscéralement attaché à la terre qui le (nous) porte.

Empêtré dans les faux-semblants et les contradictions, le lecteur angoissé va de surprise en surprise... jusqu’au stupéfiant dénouement.

Du grand n’importe quoi, très américain et dans le style et dans le traitement (tout se déroule pourtant à Southampton et l’auteur est anglais), qui se lit évidemment très facilement mais que j’ai trouvé d’un ridicule achevé.

Signe de distinction dans l’Antiquité grecque, les poils sont passés au rasoir par Pierre Brulé.

Malgré son côté « enquête » et son traitement plutôt journalistique, ce livre m’a profondément remuée et j’ai beaucoup apprécié les nombreuses photos qui le ponctuent.

Meg Wolitzer décrit puissamment ce tiraillement entre les rêves de jeunesse et la fidélité à ce que l’on est profondément.

Quel plaisir que de plonger dans ces deux romans qui évoquent une société partagée entre les traditions et la modernité occidentale.

C’est très, très perturbant, bien que raconté avec pudeur et de façon elliptique. On ne voit pas venir la fin et ses révélations... stupéfiantes, qui vous font reconsidérer tout le roman, à travers son emprise et ses ombres.

Avec « Sacré Bleu » préparez-vous à un sidérant « retour vers le futur » : de la butte Montmartre des années 1890 à la Florence de Botticelli en 1497, à la cathédrale de Chartres en 1174, chez les Pictes écossais en 122 et jusqu’à la grotte du Pech Merle, 38.000 ans avant Jésus-Christ.

Arrivé au bout de ce combat sans merci entre « Love and Hate », on referme en tremblant presque ce livre brillant comme un rubis, rouge comme le sang et noir comme la nuit.

Mené avec brio, Prête à tout n’est pas seulement un roman noir captivant, inspiré par un fait-divers qui a défrayé la chronique. C’est aussi une critique acerbe de la culture de la célébrité et de l’omniprésence de la télévision.

Stegner écrit des textes emplis de l’amour de la nature et de la nécessité de la préserver.

Je craignais donc une overdose de glauque, et j’ai bien cru que j’y étais dans les toutes premières pages. Mais très vite tout change, pour une raison que l’on ne connaîtra jamais, la cavale commence, puis s’arrête aussi brusquement qu’elle avait débuté.

Toutes les lectrices et tous les lecteurs ne peuvent qu’aimer ce roman, tant il va évoquer en elles et eux des frissons à l’évocation d’une situation qu’ils ont forcément rencontrée un jour. Du grand art !

Cette écriture à fleur de peau est touchée par la grâce des impressions et des réminiscences. Si la forme du journal est intime, les rêves, les regrets, le va-et-vient constant entre l’observation et le repli en soi atteignent à l’universel.

Une traversée en mer glaciale où sonnent en écho le cri des albatros et le battement des cœurs meurtris… Une belle histoire humaine aussi.

Allez découvrir cet importun qui vous bousculera dans votre propre vie, votre passé et vous bouleversera, un énorme coup de cœur pour ce livre. Lisez le il fait du bien à l’âme.

C’est un roman d’une vraie force, la plus impressionnante qui soit, celle qui se tient simplement sous les mots et les évènements et qui imprime très tranquillement sa marque. Beaucoup aimé.