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Deux brûle-parfums, roman de Eileen Chang : avis
Titre original : 沉香屑 traduit par Emmanuelle Péchenart
Avis
Les chroniques assidues
23-06-2015 - Deux brûle-parfums d’Eileen Chang.
Quel plaisir que de plonger dans ces deux romans qui évoquent une société partagée entre les traditions et la modernité occidentale.
Article4ème de couv
Traduit du chinois par Emmanuelle Péchenart
Étourdissante de liberté rebelle, de beauté et d’intelligence, Eileen Chang commence sa carrière d’écrivain à vingt ans, entre Hongkong et Shanghai, au plus fort de la guerre sino-japonaise. À la fois portée par un souffle de liberté venu d’Occident et pénétrée de culture traditionnelle, elle déploie tout son art d’observatrice romanesque dans cette Chine en mutation.
C’est le cœur battant qu’on entre dans l’univers de ces Deux brûle-parfums, deux courts romans virtuoses, et comme en miroir, sur les mœurs anglaises et chinoises de l’époque, où pudeur et obscénité répondent à des convenances d’une exquise hypocrisie, offrant à Eileen Chang un champ d’analyse romanesque d’une folle richesse.
Premier brûle-parfum. La jeune Wei-lung sollicite la protection d’une tante, riche mondaine mise au ban de la famille. Madame Liang recèle en effet tous les philtres de l’intelligence pratique de la haute société chinoise, et voit en Wei-lung l’appât qu’elle n’espérait plus…
Second brûle-parfum. Roger Empton, professeur à South China University, est parfaitement amoureux de la très éthérée Susie, une jeune fille idéale qui par grand mystère ignore tout des désirs d’un homme normalement constitué. Au soir de leurs noces, Susie s’enfuit du lit conjugal comme une volaille décapitée, faisant bientôt du malheureux Roger Empton la risée de la bonne société coloniale.

Ce livre a été édité par Zulma en avril 2015.