Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Sans être le polar de l’année, cette nouvelle aventure d’Aloysius Pendergast n’en reste pas moins un excellent divertissement qui agrémentera agréablement vos soirées ou vos après-midi plage de cet été.

Il y a un bon début et une seconde partie moins convaincante mais je pense que de nombreux lecteurs pourront y trouver leur compte.

L’histoire de James Hogue, usurpateur de génie né au Kansas, racontée à la première personne par un journaliste du New Yorker. Fascinant.

Un tout petit livre pour amateurs de P Quignard et de ses thèmes de prédilection.

Il m’a cruellement manqué cette angoisse patente que je ressentais dans quasiment tous les autres livres de Franck Thilliez.

Bien que ce ne soit pas une accumulation de scènes, ce roman est plutôt un roman de balade, qui a une bonne tête de livre de chevet. D’aucun appellent ça un livre culte … c’en est un.

On retrouve ici le talent de Pascal Dessaint pour construire son roman, enchevêtrer les narrations et les moments de narration : ceux qui n’aiment pas cela peuvent passer leur chemin, c’est l’une des spécialités de l’auteur et il est plutôt virtuose en la matière.

La Revanche de Kevin est un recueil d’aphorismes, plus ou moins drôles d’ailleurs, sans aucun souci de narration, de construction, sans aucune ambition.

Fred Vargas nous malmène et on se demande comment elle va retomber sur ses pieds après son triple salto, lorsque soudain, telle la brume islandaise s’évaporant en quelques minutes, tout s’éclaire et se remet en place.

Pour marquer mon esprit, j’aurais aimé davantage de force psychologique chez les personnages, une atmosphère plus marquée sur le milieu journalistique ou sur l’environnement de Glasgow.

Texte, noir et rural ! En regardant la couverture, on se dit que la mariée est en blanc mais elle semble broyer du noir ! Cachez votre joie, jeune fille.

Pari réussi en tous cas pour Jessie Burton, qui nous entraîne dans l’Amsterdam du XVIIème avec sensibilité et virtuosité. Comme je vous le disais, une très très belle surprise.

J’avais bien du mal à lâcher le roman et j’ai terriblement hâte de lire le troisième et dernier volume.

« La Part des flammes » est sans conteste un roman de bonne facture, intéressant d’un point de vue historique, mais je n’y ai pas trouvé ce à quoi je m’attendais et me suis plutôt ennuyée.

Là où s’arrête la terre est un roman exigeant par sa complexité, puissant par l’évolution des caractères des personnages, et intrigant, car il force le lecteur à faire tomber les masques, à l’instar du duo infernal dont il suit les péripéties.

Un beau roman d’été, qui pourrait prendre parfois la forme d’une promenade-documentaire si l’auteur n’y avait pas habilement insufflé une intrigue et un suspense larvé.

Mon avis n’est ni franchement enthousiaste, ni vraiment réservé. J’ai passé un agréable moment de lecture, sans plus.

Une série de meurtres/suicides qui finit par lasser et que le lecteur a très vite quelques pages d’avance sur les découvertes du flic.

C’est court (un petit peu trop, même), c’est fun, c’est intelligent. Un nouveau Mention comme une ablution et l’affirmation d’un talent en perpétuelle transformation.

Un premier roman absolument remarquable, dressant les ponts entre l’Algérie de l’indépendance et celle d’aujourd’hui, sans mettre un voile sur les problèmes actuels ni nier la beauté qui se dégage de cette terre et de ses habitants.

Un livre vraiment très fun, quoi, tout simplement, un vrai plaisir.