Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Tout cela est très certainement voulu, et en accord avec le sujet, mais moi qui m’attendais à en prendre plein la poire (effroi, empathie, peur, tendresse etc …) comme dans les deux précédents, je suis resté un peu sur ma faim.

L’arabe du futur, c’est de l’ethnographie mâtinée d’humanisme, un regard à la fois naïf et sans concession, mais aussi sans jugement. Très, très fort monsieur Sattouf !

Avec les turbulences que traversent ces pays, cette bande dessinée devient presque un manuel d’Histoire, dont on attend impatiemment la suite.

Reconstruisez le monde avec ceux que vous aimez. Acceptez la différence. N’attendez pas, vivez… C’est une belle morale au fond qui nous est dispensée, plus aimable, c’est sûr, que celle du « Bûcher des vanités ».

Pas un strict polar, mais une remarquable intrigue, digne d’un sincère "Coup de cœur".

C’est juste et beau, c’est profond et douloureux. C’est un roman dans lequel on entre avec désinvolture comme dans une évidence, comme dans un jardin ouvert qui dévoile peu à peu son mystère, sa complexité, sa splendeur...

Jeu de massacre en règle, Chaos de famille, plus qu’une histoire d’un seul tenant est avant tout un enchaînement de situations que, selon le degré d’humour que l’on est capable de supporter, l’on trouvera soit tristes à pleurer devant tant de bêtise et de bassesse, soit à mourir de rire

L’auteur déchiffre et analyse les effets bénéfiques du plaisir solitaire sans que jamais la vulgarité ne s’immisce entre ses lignes.

Kanae Minato réussit un coup de maître, entremêlant à la trame narrative les phénomènes sociétaux qui transforment le Japon contemporain.

Au final, on a lu, essoufflés, un roman qui ne dépare pas dans la bibliographie de l’auteur, un roman qui m’a moins emporté que les précédents, moins bousculé, l’habitude peut-être.

C’est drôle et impitoyable à la fois. La romancière se moque avec tendresse. Dresse un tableau aussi toxique que sensible des ­relations mère-fille.

A chaque nouveau Micol, on croit halluciner. Ici encore, créatures délirantes et parodies hilarantes brouillent brillamment nos repères.

Le roman se passe en Bosnie, en 1995. Les questions qu’il soulève valent pour aujourd’hui, en Ukraine, en Syrie ou en Libye. Rufin l’a fait précéder de cet exergue signé Samuel Colt : « Dieu a créé des hommes forts et des hommes faibles. Je les ai rendus égaux. »

Tristan Savin partage son carnet de lectures avec délicatesse et générosité.

Plus d’un demi-siècle après sa parution initiale, le captivant roman de Grace Metalious garde son caractère hautement corrosif, dont ne rendait pas compte le soap à succès qui, dans les années 1960-1970, l’a popularisé de ce côté-ci de l’Atlantique...

Par la grâce de son style flamboyant, attentif aux soubresauts des émotions contradictoires, elle met à nu le processus de création, tout en se laissant emporter par des vagues d’inspiration incontrôlées.

Ce livre, documenté et épuré à la fois, se lit presque comme un roman policier, implacable, obsessionnel, autour de la fuite en avant d’un comédien bourré de talent mais de plus en plus bouffi, parano, capricieux, pris dans un double piège.

Réunies pour la première fois en recueil, ces quinze nouvelles graphiques donnent un aperçu de son imaginaire débordant. Extraterrestres, savants fous, androïdes et psychédélisme côtoient récits historiques, drames psychologiques, chroniques et souvenirs personnels de l’auteur.

« Wild idea » raconte avec une fièvre et un enthousiasme communicatifs une aventure risquée mais réussie (voir le site ici), dans laquelle Dan O’Brien s’est senti obligé de se lancer parce qu’il est profondément, viscéralement attaché à la terre qui le (nous) porte.

Empêtré dans les faux-semblants et les contradictions, le lecteur angoissé va de surprise en surprise... jusqu’au stupéfiant dénouement.

Du grand n’importe quoi, très américain et dans le style et dans le traitement (tout se déroule pourtant à Southampton et l’auteur est anglais), qui se lit évidemment très facilement mais que j’ai trouvé d’un ridicule achevé.