Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Même si, pour moi, il n’est pas mon roman préféré, il n’en demeure pas moins qu’il m’a fait passé un très bon moment et que je ne regrette absolument pas sa lecture.

On y reconnaît tantôt François Truffaut pour la minutie touchante, tantôt Woody Allen pour la cocasserie du dialogue avec un brin de Philip Roth pour l’analyse des sentiments amoureux.

Nouvelle enquête pour l’inspecteur du FBI Aloysius Pendergast. Preston & Child n’en finissent plus de creuser dans le passé familial de l’inspecteur ténébreux.

Un excellent roman qui n’a pas pris une ride et se lit avec un plaisir qu’il serait fort dommage de bouder.

J’ai envie de remercier très fort Fabien Toulmé pour l’immense sincérité de son texte, pour le partage de son intimité, pour le don qu’il fait de lui en nous offrant cette superbe BD, sans fard et sans mensonge...

Le coup de force de John N. Turner est bien de réussir à créer une fiction autour du personnage de Joan parfaitement cohérente avec les faits réels de ce sombre fait divers.

J’aurais pu rester en dehors de ce récit si je n’y avais pas trouvé des repères. Tous ces lieux évoqués me sont familiers, j’ai habité à quelques kilomètres d’eux.

Un caillou dans la chaussure est un roman formidable qui se dévore d’une seule traite, et qui fait de Mathieu Tazo un auteur qui mérite vraiment d’être mieux connu

Clins d’œil et imagi­nation s’y mêlent en une fresque au délire soigneusement maîtrisé.

S’appuyant sur les principes du roman noir, Jean-Claude Izzo réussit des fictions intenses, tortueuses et pessimistes.

On a aussi le sentiment discutable que les flics un peu pourris, c’est de l’histoire ancienne. Pour les fans de Rebus et ils sont nombreux.

Ceci dit, un roman qui vous apprend plein de choses, en plus d’être un très bon polar, ça ne court pas forcément les rues.

On avance à tâtons, mais sous la plume d’Olivier Barde-Cabuçon, on pardonne ces longs échanges pour profiter du dépaysement temporaire dans cette Venise de l’année 1760. Le travail de reconstitution mérite à lui seul toute votre attention.

La prose poétique rayonnante de l’auteur suit avec une délicatesse infinie les errances paisibles de la narratrice qui suit ses chemins, pas après pas.

Ce livre, on peut n’importe quand à n’importe quelle page, reprendre la conversation avec l’auteur, et être sûr d’en ressortir plus riche.

Une bien belle histoire sous une bien belle plume.

Posy Simmonds, qui est aussi l’auteur de Gemma Bovery et Tamara Drewe, est une dessinatrice britannique qui a vraiment un talent incisif jubilatoire.

Au début ça saigne à cause de la baston, à la fin c’est ton cœur qui saigne et y a pas beaucoup d’auteurs qui arrivent à te faire ressentir ça. C’est un putain de magicien des émotions le Loevenbruck, moi je dis.

Un manifeste touchant et essentiel !

Un regard mordant sur la société turque, un sens aigu du décalage, et une atmosphère oscillant entre la fable humoristique et le conte pessimiste.

Franchement, une lecture de vacances idéale (et il n’y a rien de péjoratif là-dedans), instructive, documentée et qui se dévore comme un polar sans temps morts. Une très bonne pioche !