Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

J’ai passé un bon moment à la lecture de ce récit, j’ai retrouvé la plume fluide, tout en douceur et tendresse de Valérie Cohen. C’est avec justesse qu’elle nous dépeint qu’être femme peut être source de joie mais aussi de grandes souffrances.

Ce roman est une grande réussite, et j’ai hâte de lire la prochaine enquête de Bordelli, tant celle-ci m’a emporté par cette nonchalance et ce personnage formidable.

Dans ce roman, Alice McDermott décortique minutieusement, avec tendresse et sensibilité les détails de cette vie pas si ordinaire que cela !

Cet exercice de style entre réalité et horreur, les deux sachant parfaitement se côtoyer de près, hélas, m’a fait passer un bon moment de lecture.

J’ai adoré cette idée d’un roman à plusieurs voix, un roman choral permettant à chacune des connaissances de l’artiste de s’exprimer.

Je me suis laissé emporter, comme si j’avais pris place sur une des selles, accroché au pilote, une vague trouille au ventre mais teintée d’excitation, grisé par le vent, la vitesse, le bruit...

La ville éclate tout – parce que c’est elle (le entre les lignes du titre) – qui s’écrit et fait du livre un bloc à lui seul. Il n’y a pas flânerie.

Le résultat est unique est a fait naître des étoiles dans mes yeux d’enfant, si, si ! Un coup de cœur « king-size » de cette rentrée !

Un essai ma foi très intéressant et plein de perspectives diverses et variées avec un vrai fil conducteur tout au long des développements proposés par Antoine de Baecque.

Par ce livre, Jacques nous fait rajeunir de plusieurs années et cela fait du bien.

Beauté de la rédemption qui réussit la prouesse de faire oublier la rage qui l’habitait, et l’exaspération qu’elle provoquait parfois. Sa rage mise à nu, calmement.

Après Un Ciel rouge, le matin, absolument sublime, ce nouveau roman d’une fuite en avant – mais d’une fuite sans mouvement – est d’une sombre beauté déboussolante et fascinante.

Mais en dehors de ces quelques bémols, c’est un livre que j’ai envie de défendre, parce qu’il est beau, qu’il parle de la condition humaine et s’adresse donc, à un degré ou un autre, à chacun de nous

Roman exutoire d’une blessure originelle, roman qui perce un abcès déjà en germe dans d’autres histoires, voici un livre dans lequel l’auteur se met à nu sans aucun pathos.

Commencée sans grand entrain, ma lecture est allée crescendo en appétit et j’ai terminé le roman avec un sourire ravi.

Avec un sujet fort particulièrement bien amené, des personnages entiers et touchants, un style clair et percutant et une fin symbolique, ce roman se classe dans mes coups de cœur de la rentrée littéraire.

Kerry Hudson excelle à se mettre dans la peau d’une certaine frange de la population anglaise. Un très bon moment de lecture.

C’est un roman dur, très dur. Et pourtant rien n’y est décrit, aucune des maltraitances que l’enfant a pu subir. Le lecteur devine, recroise, sent son ventre se nouer.

Passionnant, intelligent, remarquablement construit : ce roman m’a captivée.

Pierre Raufast possède l’incontestable don de l’écriture et fait montre d’une vraie originalité dans le paysage littéraire français contemporain.

Les personnages ne sont pas des caricatures mais des êtres de chair, de sang, de doutes et de pulsions, de courage et de faiblesses. Et les paysages sont superbement rendus, ce qui prouve que Burnett était aussi à l’aise pour écrire le sud désertique à la frontière du Mexique que Chicago la nuit.