Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

La terre qui penche est un bien joli roman, replongeant le lecteur dans le Moyen-Age, ses coutumes et ses croyances, avec un récit à la fois brutal, doux et sensuel.

Au plus près des mots, de leur pouvoir indicible, Sorj Chalandon fait le portrait d’un père affabulateur, image vacillante à laquelle il ne peut se rattacher, mais qui le hante encore cinquante ans plus tard.

On sourit en tournant les pages, on est ému, mais toujours, toujours le même plaisir de découvrir un nouveau chapitre de vie.

Sur la seule foi du résumé, je n’aurais probablement pas donné sa chance à ce roman mais le seul nom de l’auteure a su me décider et j’ai bien fait car d’emblée j’ai été prise par l’émotion intense qui se dégage de ce texte.

Pas un chef-d’œuvre (quoique !) mais une lecture agréable et qui fait réfléchir à l’exil, à ce qui pousse à vivre ailleurs ou à retrouver ses origines, ses racines.

Un livre qui surprend intelligemment le lecteur par l’intrication subtile de niveaux et qui réussit l’équilibre délicat entre le sérieux, l’émotion et l’humour.

Un roman troublant, remarquablement mené.

J’ai refermé la dernière page dans un silence assourdissant tout en étant "sonnée". Un choc littéraire rare.

Le ressort du suspens appliqué au drame sentimental ne fonctionne pas ici, tant il est évident dès le début qu’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre.

Finalement, je suis une naufragée heureuse. J’ai tenté de joindre le rivage opposé, sûre de moi, et j’ai surestimé mes capacités. Alors, j’ai fait demi-tour, tout en me disant que peut-être, un jour, on ne sait jamais, j’y reviendrai.

Les loups sont entrés dans nos vies. Et un nouveau romancier de talent a surgi dans le paysage littéraire.

Est-ce qu’un livre qui fait monter couler des larmes de tristesse et d’émotion est un bon livre ? Non, Profession du père n’est pas juste un bon livre, c’est un sacré livre, c’est un livre excellent.

L’histoire est menée de main de maître, avec ce qu’il faut de suspense et de surprises. Une très belle façon de commencer la rentrée polar.

Le style de Jérémy FEL est très cinématographique (et pourrait avoir une belle adaptation en BD ) : les pages s’animent, faisant naître un univers grandiose, passant de la campagne profonde à un urbanisme décadent.

J’ai passé un bon moment à la lecture de ce récit, j’ai retrouvé la plume fluide, tout en douceur et tendresse de Valérie Cohen. C’est avec justesse qu’elle nous dépeint qu’être femme peut être source de joie mais aussi de grandes souffrances.

Ce roman est une grande réussite, et j’ai hâte de lire la prochaine enquête de Bordelli, tant celle-ci m’a emporté par cette nonchalance et ce personnage formidable.

Dans ce roman, Alice McDermott décortique minutieusement, avec tendresse et sensibilité les détails de cette vie pas si ordinaire que cela !

Cet exercice de style entre réalité et horreur, les deux sachant parfaitement se côtoyer de près, hélas, m’a fait passer un bon moment de lecture.

J’ai adoré cette idée d’un roman à plusieurs voix, un roman choral permettant à chacune des connaissances de l’artiste de s’exprimer.

Je me suis laissé emporter, comme si j’avais pris place sur une des selles, accroché au pilote, une vague trouille au ventre mais teintée d’excitation, grisé par le vent, la vitesse, le bruit...

La ville éclate tout – parce que c’est elle (le entre les lignes du titre) – qui s’écrit et fait du livre un bloc à lui seul. Il n’y a pas flânerie.