Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Chaque phrase entre en résonance avec son lecteur qui a alors l’agréable sensation de toucher du doigt l’essentiel de la vie. Magnifique.

Le titre, éminemment ironique, donne le la de ce roman qui, nourri d’informations et de réflexions, multiplie les ruptures de ton afin de mieux déstabiliser et interroger son lecteur.

Un très beau roman, qui n’est pas seulement le témoignage d’une mère endeuillé, mais également le journal d’une survie.

Un roman entêtant et déroutant. Un auteur qui entre aujourd’hui dans mon (très sélect) carnet des incontournables !

Un roman fascinant, à l’image de l’héroïne, qui interpellera chacun d’entre nous. La quête de soi n’est-elle pas notre plus long voyage ?

Je vous laisse apprécier la beauté du texte de Pascal Manoukian au rythme d’ Olélé Moliba Makasi, ce chant léger et hypnotisant que chantent les piroguiers pour rythmer leurs coups de pagaie en remontant le fleuve.

Avec cette parodie des thrillers ésotérico-complotistes à la Dan Brown, Laurent Binet se pose en héritier du grand Frédéric Dard et signe le roman le plus insolent de l’année. Remarquable !

C’est beau, sans la moindre ostentation, sans chercher à en faire des tonnes sur un sujet qui pourrait pourtant facilement tirer vers le pathos et le larmoyant. Superbe et intense.

L’auteur leur donne chair et vie, on partage leurs gueules de bois et leurs amours, et surtout leur passion pour la peinture. Une vraie réussite pour se cultiver en s’amusant.

Jean-luc Seigle détaille la complexité d’une personnalité et réalise un véritable plaidoyer (réussi) contre les jugements moraux, si dépendants d’une époque et de ses contingences.

Pour l’auteur du Serment des barbares, les Européens "se trompent sur l’islamisme comme ils se sont trompés sur le communisme" et sous-estiment la menace.

Ellory qui se lance dans la thématique sans doute la plus rabâchée des romans noirs, ça pourrait presque inquiéter. Et pourtant… L’auteur sort de tous les clichés, utilise les règles du genre pour mieux les exploser et surtout fait du Ellory dans le texte.

Vertigineux et extrêmement documenté, Pukhtu fait ainsi découvrir certaines routes de la drogue, l’opacité des compagnies militaires privées, la guerre technologique désincarnée et celle des corps à corps, des bombes humaines, les raisons d’État, bonnes ou mauvaises, et les états d’âmes de ceux qui se trouvent pris dans l’engrenage immuable de cette guerre afghane.

Les admirateurs de R.J. Ellory ne seront pas déçus. Avec Les Assassins, il reste à son meilleur niveau, celui des quelques auteurs de polars anglo-saxons qui sont incontournables pour les amateurs. Un maître écrivain…

Le grand sujet d’Illska, ce roman si inventif, c’est le réel. Pas ce qu’il est mais ce qu’il pourrait être.

Les romans d’Amélie Nothomb fourmillent de références littéraires. Celui qu’elle livre pour cette rentrée 2015 ne fait pas exception à la règle.

Un roman qui m’a totalement conquise.

Un roman très personnel, très intime. Un roman rude, sans concession que l’on se prend en plein cœur. Une plume ! Un verbe ! Quel auteur ! Quelle découverte !

Malgré la nécessaire mise à distance, l’émotion ne peut que submerger tant les images qui s’imposent à nous sont inconcevables de cruauté et de barbarie… Édifiant, brillant… nécessaire.

Hubert Haddad est un romancier dont l’œuvre, depuis toujours, puise au plus profond de la psyché.

Le style de Larnaudie est plus que jamais virtuose, la longueur des phrases et la complexité de leur construction sont impressionnantes.