Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Utilisant des éléments de sa vie personnelle, Emilie Frèche réussit à créer une tension et à faire vivre le côté malsain de cette relation de manière très forte.

Je n’ai pas lu le livre en entier, et cette confession honteuse qui devrait désavouer ma critique ne fait au contraire que la renforcer...

Ressources inhumaines est ce qu’on appelle un roman coup de poing, qui entraîne le lecteur dans plusieurs directions différentes.

Un premier roman foisonnant d’idées, qui évoque la perte d’un être cher avec une légèreté, feinte évidemment, et nous donne le sourire aux lèvres. Un livre qui fait du bien.

Troisième roman traduit*, pour ce romancier sensible, et la magie opère toujours. Dès les premiers chapitres, vous serez captifs. Croyez-moi.

Quel livre. De Mathias Énard, depuis Zone ou Parle-leur de batailles... pas question d’en attendre moins.

Impossible de bouder mon plaisir, je me suis régalé du début à la fin.

Avec lui est le récit d’une histoire d’amour, mais aussi celui de sa libération car il montre comment une femme moderne peut de nos jours se libérer de ses chaînes, quelles qu’elles soient.

L’aspect policier n’est ici qu’un prétexte dans ce roman enjoué et chaleureux, peignant un microcosme grouillant d’originaux en tous genres, ayant parfois des rêves plus grands qu’eux mais parvenant à enchanter leur quotidien, de manière simple et cocasse.

Alternant entre le présent de Peter Els, 70 ans, en cavale et son passé, le roman - souvent très allusif- permet (parfois) difficilement (à mon avis) de s’attacher aux personnages et demande de s’accrocher aux absolument superbes passages tels la dissection des Kindertotenlieder, de Proverb de Steve Reich

J’ai aimé cette écriture, ce paysage et ces personnages avec un brin de poésie et de folie. Mais...

Si comme moi vous aimez ces histoires ancrées dans le réel et leur côté "on nous cache quelque chose", en voilà une bien ficelée qui devrait vous satisfaire et perturber encore un peu plus votre vision du monde.

Le ton est résolument humoristique, un brin désabusé et les dialogues entre les deux hommes (le narrateur et Coloc donc) sont vraiment amusants.

Sophie Daull ne fait aucune censure, elle livre sans fioritures ni tabous tout ce qui lui vient en tête, comme si elle voulait maintenir une complicité lumineuse avec sa fille.

Le livre agacera sûrement certains, c’est la marque des grands expérimentateurs ; moi, il me laisse pantois et admiratif.

Le souffle des steppes -fut-il celui d’une explosion- est un peu court et ne parvient pas jusqu’à l’extrême ouest de l’Europe...

Laissez-vous emporter par ce conte moderne teinté d’un délicat charme asiatique, ce voyage ne vous laissera pas de marbre.

Otages intimes est le livre que j’attendais… Au plus près de l’auteure, je l’ai reçu comme un cadeau, dans ma chair, dans mes tripes… Somptueux…

Alice Zeniter réussit un vrai tour de force en créant un auteur et une oeuvre de toutes pièces avec suffisamment d’informations pour nous faire douter de sa réalité !

Hubert Haddad entraîne le lecteur dans ce tourbillon de l’identité, du désir, de l’amour, de la vie, assaisonné de différents thèmes : l’Italie, la filiation, les enjeux politico-industriels… quitte à le déboussoler.

Chaque phrase entre en résonance avec son lecteur qui a alors l’agréable sensation de toucher du doigt l’essentiel de la vie. Magnifique.