Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Un régal de lecture, donc, dont on ressort avec le sentiment d’être plus savant tout en s’étant énormément amusé !

Le sujet est difficile mais il est traité avec beaucoup de pudeur et de délicatesse.

Sorj Chalandon nous plonge dans une enfance pas comme les autres, à l’ombre d’un père extraordinaire.

Un interlude agréable, une petite fantaisie vite lue et certainement vite oubliée, l’outil idéal pour passer le temps d’un trajet Paris-Lyon en TGV, retards compris.

Un livre que l’on referme avec l’envie de courir, d’aimer, de changer le monde et surtout de ne pas baisser la tête. U

Mené comme une enquête à la Maigret, mais porté par un lyrisme de cassandre, « l’Autre Simenon » est le roman noir de la fraternité malade, le polar sanglant que Georges n’a jamais osé écrire.

Abordant les questions de l’acceptation de soi, du vide et des peurs innombrables qui guident les décisions, Frédéric Viguier pose un regard acéré qui ne laisse que peu de répit à l’existence en quête de devenir.

D’après une histoire vraie dérange jusqu’à la dernière page, par le resserrement méticuleux de son intrigue, et par les questions qu’il soulève sur le pouvoir et le rôle de la fiction.

Sophie Daull nous offre au contraire une version indiscutable de la dignité.

Nous sommes dans un roman de genre du meilleur cru, avec ses voyous, ses jolies filles, ses scènes d’action et d’érotisme.

Tous se pressent et se bousculent dans ce roman torrentueux comme les grandes fictions russes et qui charrie, comme les eaux de la Neva, les singularités d’êtres complexes dans une pluralité de mondes possibles.

La lecture défile, mais l’objectif suivi par l’auteur m’a échappé, je n’ai pas été particulièrement attachée aux personnages, ni à la peine de Yerzhan, et je suis restée finalement assez extérieure à cette confession d’un enfant adulte aux dons musiciens, mais dont la musique n’a pas réussi à m’atteindre.

J’avoue que le premier tiers a des allures de ’roman de lycée’ mais ensuite on tourne les pages au fil des rebondissements et des révélations

Un roman que j’ai pris plaisir à lire mais qui n’est pas aussi marquant que j’aurais pu l’espérer.

Un roman fort qui met paradoxalement la religion de côté. Ce n’est pas d’elle dont il est question, mais bien du regard aigu et juste d’une mère sur son enfant.

Inventif, tenu et très réjouissant, ce roman m’a plu-plu-plu et je le recommande !

C’est une lecture exigeante, qui demande un temps d’assimilation et de réflexion.

Je suis très déçue et crois ne pas avoir compris le propos de Martin Amis : où veut-il en venir ?

À travers ce roman sur le Congo des années 1970, le truculent Mabanckou aborde, sans en avoir l’air, quelques tabous africains.

On est entré dans le livre par la cour, comme chez les Guermantes. Ce qu’on y trouve d’abord n’est pas un fiacre, mais une Fiat 500.

Amy Jo, sa fille, a écrit ce livre pour raconter à sa façon ses années d’enfance auprès de ce père musicien et camé.