Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Une promenade douce et sensuelle dans l’intime d’un personnage meurtri par les blessures de la guerre, qui trouve le nirvana auprès d’amants effrénés et interdits…

Joe Lansdale prouve une fois encore qu’il est aujourd’hui l’un des meilleurs conteurs, au sens strict, américains sachant allier tradition, suspense, aventures, réflexion sociale et humour.

C’est une véritable plongée dans le côté obscur de la vie adolescente.

Il est étonnant qu’un roman aussi descriptif et sensuel n’ait eu qu’un faible écho en moi. Des phrases simples, trop souvent, mais surtout sans âme.

Julien Blanc-Gras fait surtout montre d’un sens de l’autodérision réjouissant, à l’aune de l’exergue signée Pierre Desproges...

Eric Holder est chez lui dans cette chronique de marginaux qui privilégient la liberté et la douceur du jour qui passe.

Avec Lever de rideau sur Terezin, Christophe Lambert nous offre une fois de plus un très bon roman.

L’analyse de cette rencontre me semble assez réaliste mais la construction et l’attitude des personnages ne parviennent pas à m’émouvoir, à m’identifier.

Loufoque mais aussi extrêmement acerbe, Camp de gitans peut se lire comme un cri d’amour de Lortchenkov pour son pays.

Si vous avez envie d’un coup de froid islandais, lancez-vous.

Embarquez avec Otto, Iolanda, Térésa, Nico et les autres et laissez-vous conduire par la plume vive et charmeuse de cette auteure brésilienne très prometteuse.

Roman d’apprentissage où l’on retrouve la verve et l’humour d’Alain Mabanckou à travers les yeux de l’enfant, du jeune homme puis de l’homme que Petit Piment devient, ce texte fut une agréable expérience de lecture.

Ray Celestin nous offre un premier roman inoubliable, au suspense omniprésent, doublé d’un portrait de la ville d’un réalisme peu commun.

Le premier opus de l’Irlandais Darragh McKeon, sur fond de Tchernobyl et de déclin de l’empire soviétique. Puissant.

Les amateurs de Mabanckou se régaleront de ce roman drôle et tendre. Les inventions de l’écrivain se fondent merveilleusement dans la biographie de son personnage, au point qu’il devient impossible de démêler le vrai du faux.

Tout est très drôle, très intelligent, réjouissant. Le roman se moque de tout et de tout le monde, mais surtout des vanités et des impostures.

Cet auteur réussit à faire de sa langue d’écriture un terrain charnel, un terrain rien qu’à elle pour mieux raconter et faire entendre sa voix.

Un grand roman de guerre, un grand roman d’aventure, un grand suspense, du souffle et une immense humanité. Que vous faut-il de plus ?

L’ambiance est tellement bien retranscrite, que j’ai vraiment eu l’impression d’être « maraboutée » par ce livre et cette histoire, qui m’a tout simplement passionnée.

Le roman met en fait en scène des histoires qui ne sont pas des blagues, mais sur le ton de la plaisanterie.

Pas inévitable, mais si vous avez un petit coup de blues avec des lectures plombantes ou un besoin absolu de rire un peu, n’hésitez pas, deux à trois heures de lecture vous suffiront pour lire l’entièreté de ce roman et pour retrouver le sourire.