Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Les grands discours philosophico-mystico-japonisant me gavent. Pour répondre à la question de l’Indic, non, je ne suis pas aligné. J’aime trop la vie, les copains, la rigolade, la côte de bœuf, le rouge et le chorizo de canard et Aretha Franklin.

On ne voit pas les pages défiler et je suis sortie de ce livre difficilement : ne voulant pas quitter Tibor et ses merveilleuses aventures dans l’adjacent !

Ce texte, il faut s’en délecter, se laisser porter par son rythme harmonieux, par son ampleur, sa mélodie d’une grâce sidérante.

Comme si on lisait des fiches Wikipedia à tous les coins de page. Du coup, eh bien ça devient à la longue un peu chiant, la trame principale est ensevelie sous les infos savantes, et on décroche.

...on prend beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman, un peu dans la facture des textes de Didier Daeninckx.

Le tout est formidablement conté et montre avec force la violence, d’abord purement triviale et agressive, qui devient rapidement larvée et tout aussi insupportable. Un Texas explosif, un roman qu’on ne voudrait pas quitter et un Western très réussi.

Un style imagé et limpide, des personnages plus qu’attachants et une narration fluide qui ne vous lâche pas en route. Un gros coup de cœur , malgré une fin un peu convenue, constellé de marque-pages.

Un récit qui s’adresse plus aux adeptes du Taoïsme qu’à ceux de Marco Polo .

Comme toujours, Appelfeld a l’art d’écouter la végétation et de susciter le recueillement en quelques mots, simples et dépouillés

Proche de J.G. Ballard pour la rigueur stylistique et de Philip K. Dick pour cette idée que la réalité n’est jamais ce qu’elle pense être, L’Adjacent fait aussi penser à ces romans gigognes du type Manuscrit trouvé à Saragosse, où les histoires se répondent les unes aux autres et construisent un univers commun.

Ces courtes histoires, publiées au tournant des années 1970, sont la meilleure introduction à son oeuvre, encore peu traduite en France.

Calet n’a pas d’appareil photo mais des souvenirs de gosse, et il observe les changements qui ont bouleversé la ceinture et la banlieue où grondent les « fastes industriels et mécaniques ».

Un roman porté tout à la fois par une capacité d’indignation inentamée et une empathie époustouflante — et tout sauf aimable ou complaisante —, une faculté d’identification et de compréhension...

Emmanuel Moynot sert très bien cette ambiance pleine de doutes avec un dessin très sobre en noir et blanc. Un dégradé de gris appuie cette impression d’incertitude qui plane sur toute l’histoire.

Avec ce roman de genre, jouant avec le lecteur, Antônio Xerxenesky propose un bon moment des plus sympathiques.

C’est avec beaucoup d’humour qu’est racontée cette délicieuse nouvelle enquête d’Alper Kamu.

C’est un authentique suspense que nous propose François Darnaudet, autour de cette figure essentielle de la littérature noire que fut Chester Himes.

Pas de hasard si ce suspense a été récompensé en Grande-Bretagne par le Prix John Creasey du premier roman, par la Crime Watchers Association.

Aharon Appelfeld, l’ancien enfant traqué de la forêt ukrainienne, bivouaque avec des partisans dans un roman où le rêve s’épanche.

Une nouvelle réussite de cette maison et la confirmation du talent de Benjamin Whitmer, que l’on attend de retrouver avec impatience.

N’hésitez plus, plongez-vous avec délices dans la correspondance de Barthélémy, c’est un pur moment de bonheur.