Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Ce roman, au-delà de son intrigue, est un coup de griffe. Sans doute un peu naïf, mais dont le « message » porte et fait aussi du bien.

voilà, j’ai lu Freida McFadden, j’avoue que c’est page-turner, et bien fichu dans le genre, mais si on a lu mon billet on saura que l’on n’a pas peur, qu’il n’y a pas tant que cela de ’psychologie’, pour la détente c’est bien.

On est dans un pur roman noir Italien qui régale son lecteur et on ne peut s’empêcher de penser au style de Camilleri, aux comparaisons bien trouvées et à ce rythme dans la narration.

On frôle l’intime, on sourit parfois et on voit comment évolue l’amitié de trois personnes qui œuvrent pour un même objectif mais pas forcément au même rythme et dans la même direction.

En 1983, l’écrivaine de science-fiction et essayiste analysait les procédés d’effacement de l’écriture des femmes. Un texte toujours d’actualité.

Comme pour L’Ange de Munich, l’histoire qui nous est proposée est un mélange de fiction et d’histoire qui puise à une abondante documentation. Je sens que ce n’est pas ma dernière lecture d’une oeuvre de Massimi, car la fin de l’intrigue sent la suite à plein nez

L’autrice laisse planer le doute, elle nous balade au gré des pensées de Maud qui nous égarent. Mais ça manque un peu de mouvement, d’actions. On est en permanence dans cette atmosphère lourde, poisseuse et j’avais envie de mouvement.

A l’image de son écriture vive, intuitive faite parfois de phrases courtes comme des rafales d’accords déferlant vers vous, on plonge littéralement dans cette lecture englobante, sans concession, où l’on expérimente toutes les émotions tour à tour.

Ce roman a attendu six ans de paraître. Le temps que son auteur rencontre un éditeur, et le succès, avec « Attaquer la terre et le soleil », en 2022.

Derrière ces thèmes universels, l’auteur illustre le combat de l’humanisme, à travers le mythe de la Tour de Babel, cité plusieurs fois dans le roman. L’autarcie et le savoir et surtout le risque qu’il représentent pour les représentants de respect de l’ordre par la force.

J’ai dévoré la moitié du roman, qui m’a fait sourire dès que je voyais une référence irlandaise – et il y en a beaucoup pendant un bout de chemin, puis plus rien, avant une allusion finale – mais je me suis embourbée sur le dernier tiers.

On se prend au jeu de cette jolie histoire, parce que Gino est comme tout un chacun, pétri de rêveries mais maintenu écrasé les deux pieds sur terre, avec un quotidien banal mais qui gagne en poésie sous la plume de Gilles Marchand.

Mathieu Belezi signe un grand roman dystopique et crépusculaire, qui acte la fin d’un monde à bout de souffle. Exceptionnel.

L’écrivaine américaine livre l’admirable roman de sa famille paternelle, d’Alger au Connecticut.

Une Valse pour les Grotesques de Guillaume Chamanadjian est un roman très bien écrit et passionnant qui interroge les liens entre réalités et fictions.

Pour matérialiser ce qu’elle dénonce en filigrane, Dizz Tate choisit une métaphore aux accents fantastiques, l’horreur prenant une autre forme, s’incarnant au fond du lac si noir qu’il est impossible de voir sous sa surface.

La parution de « Ce qui luit dans les ténèbres », monumentale autobiographie du grand écrivain hongrois, est l’occasion d’éclairer quelques aspects d’une œuvre encyclopédique.

Quand Walid, étudiant algérien, rencontre Irina, aspirante soprano, devant le musée de l’Ermitage, c’est le début d’une dense histoire d’amour sur plusieurs décennies, sur fond de turbulences politiques.

La lecture laisse en moi une impression paradoxale : celle d’une voix brisée mais puissante, essentielle à entendre, mais dont la frontalité a parfois empêché l’immersion.

Eclats d’une existence presque banale hantée par le fantôme d’une passion de jeunesse. L’écrivain les réunit dans son deuxième roman, quitte à se blesser au sang.

Au cours de ma lecture, j’ai compris le succès de ce roman. Monica Sabolo a une écriture magnifique. Elle sait créer une ambiance que l’on retrouve dans certains romans américains, rarement dans des romans français.