Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Mêlant enquête policière et ésotérisme, Yann Botrel a concocté un roman noir situé sur une île bretonne. Autour du manoir de Baz Kalet surgissent des traditions séculaires, des secrets de famille et quelques fantômes qui vont bousculer la vie d’un jeune avocat mandaté pour assurer la défense d’un riche propriétaire. Une intrigue savamment orchestrée.

Peace Adzo Medie m’a accrochée avec ce magnifique portrait de Selasi, une femme forte dans un pays corrompu. Cette partie du livre est très addictive. On en oublie presque le côté plus classique de la première partie, souvent traité dans la littérature afro-américaine.

« L’homme sous l’orage » réussit le double pari de conjuguer l’intime et l’historique, l’Histoire et la contemporanéité.

Avec ce premier roman, maîtrisé de bout en bout, Mirinae Lee nous livre ici une formidable histoire dont le personnage géophage est une femme tout aussi incroyable...

Avec « les Mouettes, mission Iran », un deuxième tome inspiré de la célèbre série « le Bureau des légendes », l’auteur nous embarque à la frontière pakistano-iranienne puis jusqu’à Bandar Abbas, aux côtés d’agents de la DGSE prêts à tout pour remplir leur mission.

Une pure fiction brillamment construite

Baignades est un roman noir qui tient toutes ses promesses, transformant des vacances idylliques dans une « cabane au Canada » en cauchemar éveillé. Suspense haletant garanti, savamment saupoudré d’expressions québécoises

Chaque personnage détient un bout de la vérité sur cette soirée dramatique, qui se révèle patiemment et logiquement sous nos yeux.

Pour suggérer les liens pluriels entre passé et présent, les rémanences des traumas d’une migration, les réminiscences des souffrances, la hantise de ceux morts en échange d’une survie dont le sens est sans cesse interrogé, en boucle, Antonythasan Jesuthasan revient sur les traumatismes tamouls, l’horreur de la guerre civile au Sri-Lanka, les ruses d’un exil jamais magnifié par un protagoniste dont les dissimulations dessinent une parade sans secours.

Nulle formule sentencieuse, nul bruit, nulle ostentation dans son texte. Ce qui lui permet d’infuser durablement dans l’esprit du lecteur.…

Dans son nouveau roman, l’écrivaine américaine raconte le printemps 2020 dans un New York désert, passé à garder un perroquet. De digression en digression, c’est le sens même de la vie qu’elle interroge.

La vie sur l’île au gré des saisons est fort bien décrite et les personnages extrêmement attachants grâce à l’écriture de l’auteure faite de poésie et de tendresse.

Des thèmes abordés dans ce roman intéressant et fluide mais dont je conserverai pas grand chose au final, tant les personnages m’ont semblé manquer de profondeur.

La Grande verdure est un roman de science-fiction postapocalyptique de Lucie Heder dans lequel l’autrice interroge la manière dont une communauté peut émerger, survivre et faire perdurer les idéaux qui l’ont construite.

Il faut bien le dire, ce texte réussit en peu de pages là où beaucoup ont échoué : il dit l’intime sans exhibition, la dévastation sans complaisance, l’espérance avec force.

Un roman court qui nous dit beaucoup, qui nous intrigue et nous interpelle aussi à sa façon.

J’ai été très touchée par ce premier roman qui augure une belle aventure littéraire pour l’autrice, qu’il me tarde véritablement de lire de nouveau.

Le Tripode propose un OLNI qui se laisse finalement facilement apprivoiser, grâce à l’écriture fluide. Mais il faut se laisser aller un peu.

Petit recueil de « micro-essais », dans lesquels l’Ecossaise explore la relation entre l’homme et l’environnement. Un récit avec des allusions au Covid et au confinement, loin d’être pessimiste.

L’écriture est plaisante (merci au traducteur), le vocabulaire soigné. Les dialogues peuvent donner des indices si on est bien attentif.

Ce récit était totalement fait pour moi et mon cœur d’artichaut, étant grande amoureuse du blues, des plaisirs solitaires et des félins, il a touché ma corde sensible.