Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Avec ce roman, je découvre une très belle plume, ici plutôt contemplative. La vie du jardin est superbement restituée, la beauté du lieu palpable. Un charme certain se dégage de cette histoire.

Tous ces éléments participent à entraîner le lecteur dans une sorte de cocon immersif. Et c’est là, la grande réussite de ce roman selon moi.

« Haute-Folie » est un roman infiniment poignant, qui m’a beaucoup touchée. J’ai été profondément émue par le personnage de Josef, qui toute sa vie tentera de s’affranchir de son histoire pour trouver la paix.

Court mais intense, La Guilde des queues de chats morts nous entraîne dans une course effrénée à travers les ruelles de Tal Abisi, entre enquête éclair, coups de lame bien placés et humour cynique.

J’attendais beaucoup de ce titre, à propos duquel je n’avais lu que des avis très positifs, et je suis ressortie de cette lecture frustrée et déçue.

Dans cet ample roman Annika Norlin met habilement en scène les contraintes et dominations de nos rapports aux autres, leurs mécanismes d’exclusion autant que l’étrange attrait, refus, qui nous fait nous y soumettre.

Finalement la romancière ne s’intéresse pas à un quelconque syndrome de l’imposteur. Fatima Daas parle ici de confiance, de soutien et d’écoute, de soi et des autres.

i la lecture exige du temps et de la concentration, le lecteur se trouve ô combien récompensé de sa « peine », qui se transforme rapidement en plaisir.

Ce que j’ai surtout aimé dans Everglades, c’est ce regard global qu’Ellory nous oblige à porter : la prison comme rouage d’un système trop politisé, les failles béantes de la justice, l’enfer carcéral où chacun survit comme il peut, même les gardiens.

Après le succès de "Western" (Prix de Flore 2023), la romancière revient, pour son huitième roman, avec un récit corrosif sur les ravages d’une séparation et le lent apprentissage de la liberté.

Pour ma part j’ai trouvé que ce court roman était un polar choc et percutant.

Depuis quelques années, les romans de Fabrice Caro ronronnent gentiment, mais quelque chose s’est perdu.

« Nous serons tempête » est un savant mélange de précision historique comme socle, de nature comme complice, et de descendance féminine comme colonne vertébrale.

L’intrigue du roman, parfois loufoque et aux multiples rebondissements, personnages, situations incongrues ou tragi-comiques, nous entraîne autour du désir de vivre sa vie comme l’on veut sans se laisser imposer quoi que ce soit.

Comment s’accrocher à la vie quand tout s’effondre ? C’est la question que pose « De l’autre côté de la vie », beau roman post-apocalyptique.

C’est amusant, à tout prendre, même si l’ouvrage après avoir atteint des "sommets" dans l’aspect créatif et dans l’entente à trois vire un peu à la crise dans ce curieux ménage - l’atterrissage s’avère toujours plus difficile...

A travers les mésaventures d’un codeur, le romancier poétise l’algorithme.

Je suis un grand admirateur de Sorj Chalandon. Je ne peux donc pas garantir mon objectivité mais j’ai encore passé un grand moment de lecture auprès du jeune « Kells ».

Ce roman a été pour moi un véritable choc de lecture. Une telle puissance d’évocation, une écriture qui vous enserre et ne vous lâche plus, je n’en connais pas beaucoup.

L’écrivain, Prix Goncourt des lycéens en 2018 pour « Frère d’âme », rend hommage aux traditions orales africaines avec « Où s’adosse le ciel »

Le Désert des Cieux est un excellent roman, avec peut-être quelques longueurs oniriques qui auraient pu être évitées, qui est à la fois passionnant et très sympathique.