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Podcasts littéraires "Les polars à glisser dans sa valise cet été" "Actes Sud"

Le polar sonne toujours deux fois : 3 juillet 2025

durée : 00:04:53 - Le Polar sonne toujours 2 fois - par : Michel ABESCAT - Andrea Camilleri, Victor del Arbol, Marto Pariente, Emmanuelle Faguer : les nouveautés de ces quatre auteurs sont conseillées par notre spécialiste Michel Abescat pour partir avec vous cet été ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.


Balanegra de Marto Pariente

Ce roman policier édité par Gallimard est très apprécié par la blogosphère.

Pol’Art Noir : Marto Pariente construit son intrigue pas à pas, introduisant ses personnages à grand fracas, par surprise, avant de nous expliquer, peu à peu, qui ils sont et pourquoi ils sont là. Le tableau, baroque, se révèle au fur et à mesure que les voiles s’envolent, poussés par un vent de folie. Car quand même, dans cette comédie noire, toutes celles et ceux qui tournent autour du cadavre de León de Miguel et de sa mère Rubi sont bien barrés.

Les mafieuses : Un second polar qui fonctionne bien mais qui laisse un sentiment de déjà vu à la fin.

Passion polar : Si vous aimez les polars tendus, ceux où l’on oublie vite de trancher entre le bien et le mal pour simplement suivre les personnages jusqu’au bout de leurs choix, Balanegra a tout pour vous séduire. Un roman à la fois rugueux et jubilatoire, où chaque coup de feu résonne avec justesse dans le fracas ambiant.

Black novel 1 : Ce jeune auteur espagnol possède un talent fou pour nous faire croire à des personnages totalement cinglés, décalés et on n’en trouve pas un pour sauver l’autre.

Sang d’Encre Polars : Balanegra ne serait qu’un roman violent et sanglant, contenant une belle dose de cynisme si un humour noir décapant ne le rendait plaisant et réjouissant.

Dealer de lignes : Sanglant, mais jubilatoire, ce western Noir est brillant, fait de cet auteur “Un petit veinard “, déjà récompensé par de le Prix du roman policier 2025 de la ville de Santa Cruz.

Mon roman ? Noir et bien serré ! : Ainsi, aussi bref que saisissant, Balanegra se révèle être un roman noir à l’efficacité redoutable qui bouscule tous les clichés propre au tueur à gage vieillissant, dans un florilège de scènes déroutantes, parfois brutales, qui ne manqueront pas de vous secouer avec ce côté burlesque qui prête à sourire jaune dans ce contexte de noirceur sans concession.

Benzine Magazine : Après La Sagesse de l’idiot, Marto Pariente est de retour avec un roman noir explosif : un vieux tueur à gages devenu fossoyeur reprend du service quand son neveu est enlevé par des gangsters aussi bêtes que méchants. Noir, drôle et très violent, Balanegra est un pur plaisir de lecture !

Nyctalopes : Balenegra, le petit polar parfait ? Pas loin !

Actu du noir : Marto Pariente nous fait toujours penser à Jim Thompson et aux frères Coen, ce qui n’est pas rien, et confirme le talent dont il faisait preuve dans son premier roman,

The killer inside me : Il y a vraiment une jubilation dans ce polar très court, qui alterne au gré des personnages, des moments de réflexion, de quasi silence, et la furie du projet d’enterrement, son exécution, la traque de plusieurs participants.


Personne sur cette terre de Victor Del Arbol

Ce roman policier édité par Actes sud est apprécié par la blogosphère.

Collectif polar : J’ai beaucoup aimé cette lecture riche par la psychologie des personnages et leurs interactions fortuites ou provoquées. La vraie vie quoi !

Totalybrune : Ce roman est noir, certaines scènes sont très difficiles (âmes sensibles s’abstenir) mais ce roman noir est vraiment inlachable avant la fin.

Télérama : En Galice, après une série de crimes, un flic est soupçonné. Déjà qu’il n’allait pas bien… Une réflexion habitée sur les démons qui resurgissent du passé.

Le Point : Alerte au polar obsédant. Tout a commencé pendant la guerre civile espagnole. Tout a basculé en 1975, quand trois franquistes en brûlent un quatrième devant son fils en Galice. Tout se règlera en 2005…

Passion polar : Il y a dans l’écriture de Víctor del Árbol une densité qui prend le lecteur à la gorge, sans jamais sombrer dans la complaisance.

Nyctalopes : On est rapidement oppressés par le propos et si Víctor del Árbol en joue sans en abuser, il a néanmoins la belle élégance des très grands en nous cachant l’indicible, se contentant de le suggérer.

Les mafieuses : “Personne sur cette terre” est un polar d’une justesse rare sur la psyché des personnages avec des thèmes traités tout en nuance, que ce soit la vengeance, les violences envers les enfants ou l’ambivalence que l’on couve en chacun de nous.

En lisant en écrivant : Un très beau roman à l’humanité déchirante, qui regarde le mal en face sans ciller.

Libération : Dans « Personne sur cette terre », le romancier espagnol continue à explorer les drames du passé et la figure du monstre.

Micmag : Une histoire habilement agencée avec des personnages riches et complexes et dont la devise pour être « personne sur cette terre n’est innocent, personne n’oublie, personne ne pardonne... » Un magnifique roman.

Evadez-moi : Drogue, trafics en tous genres, clans rivaux, trahisons sont les jalons de ce roman toujours construit avec talent même s’il reste bien moins foisonnant que d’autres romans qui relevaient plus de la saga mais tout aussi efficace.

Les Amis du Grain des Mots : Nous-mêmes, les lecteurs, nous aurons la sensation troublante que, devant nous placer du côté de l’inspecteur, nous éprouvons pourtant une attirance irrésistible pour son contraire


Riccardino de Andrea Camilleri

Ce roman policier édité par Fleuve est apprécié par la blogosphère.

Nyctalopes : Riccardino n’atteint pas tout à fait les sommets de certaines enquêtes, mais il était difficile de passer outre la dernière de Salvano Montalbano. Surtout, cette conclusion nous permet de remercier Andrea Camilleri pour toutes ces grandes heures passées sous le soleil sicilien.

Actu du noir : Troisième monument, lu avec beaucoup de bonheur et une immense tristesse. Cette fois c’est fini, c’est bien le dernier Montalbano, il ne nous restera ensuite que la relecture, et nos yeux pour pleurer : Riccardino d’Andrea Camilleri.


Brûlent les falaises de Emmanuelle Faguer

Ce roman policier édité par Phébus est très apprécié par la blogosphère.

Mes p’tits lus : Dans un savant jeu de dupes, Emmanuelle Faguer nous conte un récit de famille doublé d’une intrigue policière redoutables.

Collectif polar : J’ai adoré me faire balader par l’autrice, elle a su distiller le suspense à travers les pages.







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