Podcasts littéraires "Critique littérature : "Un jeu sans fin" de Richard Powers & "Le tout" de Dave Eggers" "Actes Sud"

Les midis de Culture : 11 mars 2025
durée : 00:27:43 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Au programme du débat critique, de la littérature américaine, avec "Un jeu sans fin" de Richard Powers et "Le tout" de Dave Eggers. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Olivier Lamm Journaliste et critique à Libération ; (…)
Le Tout de Dave Eggers
Ce roman édité par Gallimard est apprécié par la blogosphère.Lettres exprès : A mi-chemin entre la dystopie et la satire, le roman vaut toutefois l’effort de lire ses quelques six cents pages pour mieux voir, ou entrevoir, où nous mènent toutes ces technologies que nous acceptons progressivement dans nos intérieurs ou dans notre poche !
Sang d’Encre Polars : Le Tout nous décrit un avenir sombre et inquiétant où l’humanité, sous la surveillance d’une entité technologique super-puissante, devient totalement dépendante des applications informatiques et de l’intelligence artificielle.
Le nocher des livres : Même s’il va trop loin à mon goût et pousse la satire dans ses limites, Le Tout a le mérite de poser de bonnes questions : que devons-nous privilégier dans nos sociétés pour vivre correctement sans corseter les libertés ?
Aude Bouquine : Plutôt qu’immerger le lecteur dans un monde futuriste comme l’a si bien fait Sophie Loubière avec « Obsolète », Hervé Le Corre avec « Qui après nous vivrez », Christopher Bouix avec « Tout est sous contrôle », Benjamin Fogel avec « La transparence selon Irina » ou encore Stephen Markley dans « Le déluge » sur d’autres domaines, David Eggers s’acharne à démontrer point par point les dérives d’un système, d’un monde à venir plutôt que d’y plonger totalement son lecteur en lui racontant une vraie histoire !
Benzine Magazine : Dave Eggers prolonge le discours un peu flippant amorcé dans son précédent roman Le Cercle : l’emprise technologique de la société par une multinationale qui contrôle ses usagers. Désormais, le Tout, associé aux entreprises du web, de l’IA et de la tech, contrôle tout.
Diacritik : Le Tout est le Cercle en pire : plus puissant, plus riche, plus expert en technologies et applications à même de tout collecter, absorber et dominer, l’IA est passée par là.
Le Monde : Dans son nouveau roman, l’écrivain américain imagine un géant de la tech en mesure de façonner les comportements. Hypnotisant.
Le Figaro : L’écrivain raconte un temps où une firme baptisée le Tout contrôle la vie de chacun afin de lui ôter l’imprévu et de lui permettre de vivre en toute sécurité.
EmOtionS : Dave Eggers propose un roman unique et d’une profondeur inouïe.
Un jeu sans fin de Richard Powers
Ce roman édité par Actes sud est très apprécié par la blogosphère.Mots pour mots : Mais ce qui enthousiasme par-dessus tout dans ce livre brillant c’est l’alchimie avec laquelle le maître du jeu donne à ressentir l’interdépendance des formes du vivant, entre données scientifiques, croyances, empathie et ouverture à l’inconnu.
Nyctalopes : Sciences, technologie, poésie …il y a beaucoup d’érudition, mais l’écriture reste limpide malgré une architecture complexe. C’est un roman brillant.
En lisant en voyageant : A mon avis un des meilleurs (le meilleur ?) de l’auteur.
Les Lectures de Cannetille : Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Richard Powers met en scène une poignée de personnages à différentes périodes de leur vie, avant de les réunir à Makatea, île du Pacifique ravagée par des décennies d’extraction minière, où se joue la prochaine grande aventure de l’humanité : la construction de villes flottantes.
Benzine Magazine : Grande figure de la littérature américaine contemporaine, Richard Powers revient avec un roman total, capable de combiner imagination poétique et ancrage dans le réel, ode à la nature océanique et réflexion puissante sur l’IA.
Playlist Society : Richard Powers interroge l’IA au regard du transhumanisme, pour offrir des réponses qui sont celles d’un écrivain, dont le prisme de lecture est la fiction et les histoires qu’on invente pour rendre la vie acceptable.
Aire(s) Libre(s) : Ce récit-monde, pour parodier l’un des textes de Powers, est définitivement une brique de plus à ajouter à l’œuvre impressionnante de cet auteur, décidément l’un des génies littéraires de notre époque.
Le murmure des âmes livres : « Un jeu sans fin » est une oeuvre d’une richesse incroyable ! C’est un récit où les personnages et les thèmes se croisent et s’unissent, chacun des destins qui nous sont présentés jouant un rôle essentiel dans l’histoire.
Le Point : Avec son nouveau roman, l’écrivain américain scrute notre monde en péril et livre une nouvelle ode à la nature, dans la lignée de « L’Arbre-monde ».
Shangols : C’est assez ambitieux, cela ne manque pas de souffle ni de rebondissements (une amitié plus forte que la mort ? Ohoh !), mais cela sent aussi parfois un peu la sueur (on frôle la thèse sur "le comportement de la raie manta"...) et les petites recettes un peu faciles (à l’image de ce "blanc" et de ce "noir", que tout oppose sur le papier, que tout rassemble dans la vie, que tout oppose autour d’un échiquier, que tout rassemble dans "l’imaginaire débridée"...).
Lettres exprès : Le style de Richard Powers, identifiable entre tous avec ses mots savants employés sans esbroufe, se reconnaît aussi par des personnages comme lui seul sait en créer : d’une intelligence hors norme ou alors animés par une passion intense, souvent éprouvés par la vie, on ne peut ressentir pour eux qu’empathie et intérêt…
Pamolico : Dans ce roman aux fondations parfois un peu vacillantes, l’auteur américain mêle donc plusieurs sujets en apparence très éloignés et parvient à les faire entrer en résonance malgré des liens un peu trop distendus entre certains personnages
Le Figaro : Écologie et intelligence artificielle sont au cœur de cet ambitieux roman qui est aussi une ode à l’amitié.
L’Obs : De livre en livre, l’auteur cherche à pousser plus loin son exploration des mondes connus. Dans ce roman, qui embrasse plus de cinquante ans d’existence, trois histoires progressent en parallèle et livrent un plaidoyer enflammé pour la préservation de la biodiversité marine
Le Monde : L’atoll de Makatea, en Polynésie française, est l’épicentre de grandes manœuvres impliquant intelligence artificielle et biosphère marine. Abyssal roman de l’écrivain américain.
Un dernier livre avant la fin du monde : D’une apparente simplicité dans le style, tout en renouant avec cette empathie à fleur de peau, que l’on retrouvait déjà dans « Le temps où nous chantions », Richard Powers propose un livre brillant, intelligent et touchant.
EmOtionS : Richard Powers est un écrivain singulier, comme l’est Un jeu sans fin.
Il y a au total 361 podcasts dans cette rubrique :