Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

L’écriture est belle, plaisante, dire que c’est bien fait, bien pensé n’est pas suffisant. C’est tout simplement magistral ! Une belle réussite !

Taymour tente de briser l’omerta qui entoure la mort Adel, jeune pilote irakien disparu en mission en 1974. Limpide et profond, le deuxième roman de Feurat Alani se lit comme un thriller.

Prix Pulitzer 2025 avec ce nouvel opus, le romancier américain s’empare des « Aventures de Huckleberry Finn » pour renverser les perspectives sur l’histoire de l’esclavage. Un événement de la rentrée littéraire, en librairies depuis le 22 août.

Un demi-siècle après l’aveu formulé par son père, l’écrivain Georges Arnaud, Catherine Girard rend sa dignité à un homme brisé par une violence héritée de génération en génération.

Critique Taymour tente de briser l’omerta qui entoure la mort Adel, jeune pilote irakien disparu en mission en 1974. Limpide et profond, le deuxième roman de Feurat Alani se lit comme un thriller.

Immaculée connexion offre un voyage dans le temps, avec des allers-retours entre 1985 et un présent peu reluisant, l’auteure dépeignant fort bien notre société actuelle, cernée par l’intelligence artificielle, et cette jeunesse obnubilée par les téléphones et paralysée par les choix et décisions à prendre.

Aslak Nore mène parfaitement bien ce roman d’espionnage documenté, un roman inspiré d’une histoire vraie qui laisse peu de répit au lecteur.

L’homme qui lisait des livres est un chant discret dédié à celles et ceux qui, dans les zones grises de l’Histoire, choisissent de rester debout grâce aux textes.

On recroise des thèmes vus dans Les Enfants endormis en toile de fond et on retrouve avec beaucoup de plaisir cet équilibre entre la documentation, l’écriture au plus près des ressentis de l’enfance et ce besoin de comprendre les réactions des proches de l’auteur.

Avec sa plume addictive, et se délectant de nous plonger dans un univers sombre qui reflète dans les lieux et la météo, la noirceur de l’âme humaine du némésis de l’héroïne, l’autrice livre ici un polar addictif et prenant qui ne fait aucune concession.

On retrouve toujours le même style très dynamique de cet auteur qui donne à certaines scènes un caractère cinématographique.

C’est évidemment magnifiquement écrit, Tommy Orange est un conteur né, doublé d’un écrivain engagé sans pour autant en faire trop. Le propos est juste, mesuré et la beauté nous donne RDV à chaque page.

Pour le reste, et malgré l’intérêt que peut susciter l’exploration de cette quasi-affaire d’État pourtant assez méconnue, le ton général s’avère assez plat et monotone au point qu’on s’ennuie un peu à suivre les investigations rigoureuses du chef du contre-espionnage français.

Trois portraits, très parisiens, croqués juste avant la fin du monde, à l’heure où remontent les souvenirs, viennent les regrets et tombent les masques.

En somme, une lecture apaisante, presque immobile, qui ne conviendra pas à ceux en quête de péripéties, mais qui touchera ceux qui savent apprécier les histoires qui prennent leur temps — comme une chanson de country au coin du feu.

Une femme sans passé, un homme en quête de sens, une ville-théâtre comme décor. Dans « La Fille d’Avignon », Francesca Rizzoni orchestre la rencontre de deux solitudes sous les feux de la création. Un premier roman très réussi.

Bref, je n’ai pas eu l’envie de tout plaquer pour aller trier des patates au bord d’un lac, et je referme le roman déçue, ce n’est pas encore aujourd’hui que je connaitrai le sens de la vie...

Cette fiction a été écrite en 2016, bien avant la trilogie autobiographique de Deborah Levy. Mais on y retrouve déjà l’aptitude de l’auteur à mêler des scènes de vie plus ou moins étranges avec les errances de son personnage principal.

Un très beau récit de souvenirs d’enfance et d’adolescence, que l’on imagine en bonne partie autobiographiques. La prose de cet auteur est aussi lumineuse que ses personnages.

Pour son premier livre, Henry Wise s’inscrit avec efficacité dans la mouvance de ces romans noirs étatsuniens, tout imprégnés de la moiteur tropicale et raciste du Southside. Ou quand le rêve américain tourne au cauchemar.

Après Les Enfants endormis, qui retraçait la trajectoire d’un oncle et les années SIDA, l’auteur s’attarde ici sur sa jeunesse marquée par une figure du père ambivalente et l’émergence des premières consoles.