Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

D’une plume alerte, l’autrice comorienne Touhfat Mouhtare déroule, à travers sa propre expérience, les tribulations souvent amères des sans-papiers en France. Un livre qui frappe fort et juste.

Avec une écriture ciselée faite d’envolées lyriques, des passages attendrissants et des situations cocasses, la romancière valaisanne nous plonge dans les méandres des cogitations d’Éléonore.

Avec des phrases courtes et précises, ce très beau roman-vrai fait passer le lecteur de l’éblouissement à l’effroi

C’est entre ces trois influences (peut-être) : romantisme gothique, jeu borgésien, et souffle poétique russe, que se situe l’originalité de Cinquante fleurs pour te briser le cœur.

Je ne suis vraiment pas une adepte de l’auto-fiction mais quand c’est du Carrère, il faut dire que ça a une toute autre saveur.

L’écrivain catalan revisite les derniers jours du dictateur nazi dans son bunker berlinois, en avril 1945, dans un roman sombre et bouffon.

Dans le premier roman de la poétesse américaine, une narratrice, en couple avec un homme, rencontre une femme et voit sa vie basculer.

L’écrivain bulgare a écrit ce roman intime et politique pour tenter de repousser la fin de son géniteur : une botanique de la mélancolie.

Ce roman de Fabrice Sanchez décrit l’arrivée d’un jeune professeur de français dans un lycée en bout de course, avec des collègues en souffrance et un bâtiment qui se dégrade. L’auteur est précis dans sa description et retranscrit bien les cruelles désillusions derrière ce métier, tout en saisissant de jolis petits moments qui peuvent émailler une année scolaire.

J’ai aussi appris que Nathan Devers était animateur télé et philosophe. Visiblement, ce n’est pas incompatible. Ça m’a permis de comprendre pourquoi il tartinait des pages et des pages de considérations sur un peu tout, notamment en ouverture de roman. Je n’ai jamais écrit de roman mais j’en ai lu beaucoup et commencer par dérouler des considérations sur l’état de notre pauvre monde me fait l’effet d’une douche froide.

Un étrange roman, tout en sentiments filiaux, amitiés, souvenirs. À la fois tristes et décousus, mais aussi parfois émouvants ou drôles, de ceux qu’il reste lorsqu’une vie s’efface et qu’il est temps de tourner la page.

Même si, à la louche, les cinquante dernières pages, en tentant d’évoquer un ultime secret sur sa mère (fut-elle une agente secrète ?) se perdent un peu dans des conjonctures qui sont à mes yeux moins passionnantes, nous emmènent sur des chemins qui nous perdent un peu en route, force est de reconnaître que l’on fut jusque-là sous le charme de cette écriture aussi intime que fine, aussi personnelle qu’exigeante.

L’écriture est plate. C’est un euphémisme. Je crois que plus plate, on ne peut pas. L’organisation du récit est pire encore. On part de présupposés qui semblent évidents à tous alors qu’ils sont insensés, comme le fait qu’il est impossible de dessiner quelque chose que l’on n’a pas sous les yeux, même pour un prof de dessin et même un simple croquis.

Une lecture charnelle, incarnée, dépouillée des vices humains et de la perversité dont certains se rendent coupables.

Ce roman a tous les ingrédients d’un excellent thriller psychologique.

Star de Hollywood, Hedy Lamarr n’est pas qu’une vedette de cinéma. Passionnée par la technique, elle inventa le wi-fi en 1940…

Les précieuses éditions du Sous-sol arrachent de l’oubli ce diamant noir, seul livre de son auteur avant que la vie (domestique, l’enfer) ne la rattrape.

J’ai eu du mal à rentrer dans les premières pages de ce roman à hauteur d’enfant et au principe de raconter le présent par petits bouts en en-tête de chapitre. Je dois avouer que le système m’a un peu perdu au départ. Puis, je me suis attachée à cette famille et à Sauveur.

L’écriture est nette, précise, sans fioritures, elle va direct à l’essentiel …

Bienvenue dans le monde de la post-vérité ! Dans cet essai effrayant, la jeune politologue dissèque notre époque pétrie par la tech. Où s’intalle, sans cri, un nouveau fascisme.

Mickaël Mention triture le quotidien de ses personnages, les soumet à la pression d’une réalité mortifère pour révéler leurs caractères profonds. L’instinct grégaire peut générer de la solidarité, de l’entraide, mais il a en lui les germes de la promiscuité qui mène à tous les excès.