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Le masque et la plume : 1er octobre 2017

durée : 00:54:16 - Le masque et la plume - par : Jérôme GARCIN - « Zéro K », Don DeLillo / « L’art de perdre », A. Zeniter / « Summer », Monica Sabolo / « Tiens ferme ta couronne », Yannick Haenel / « Zabor ou les psaumes », Kamel Daoud - réalisé par : Didier Lagarde


Zabor de Kamel Daoud

Ce roman édité par Actes sud est très apprécié par la blogosphère.

Libération : Avec « Zabor ou les Psaumes », l’écrivain algérien revisite « les Mille et Une Nuits » dans une fable fiévreuse et sensuelle sur la force des textes face à la mort.

Le Temps : « Zabor ou Les psaumes », le nouveau roman de l’écrivain et journaliste algérien, est une déclaration d’amour à l’écriture et à la puissance des livres

D’une berge à l’autre : Un texte magnifique, traversé par de très belles pages sur l’éblouissement devant l’infinie diversité offerte par les livres, cette entrée dans « une sorte de terrain vague parsemé de nouvelles pierres ».


Summer de Monica Sabolo

Ce roman édité par JC Lattès est apprécié par la blogosphère.

Les lectures d’Antigone : Au cours de ma lecture, j’ai compris le succès de ce roman. Monica Sabolo a une écriture magnifique. Elle sait créer une ambiance que l’on retrouve dans certains romans américains, rarement dans des romans français.

Tête de lecture : Superbe roman sur la disparition, l’absence dans une langue subtile et poétique.

Les mots de la fin : Brillant, effervescent, ce roman emporte et submerge. Sa puissance poétique inonde tout.

T Livres ? T Arts ? : Ce roman est bouleversant, il est aussi profondément lumineux. Je vous le conseille absolument.

Charlotte Parlotte : C’est pour moi une bonne lecture d’été, qui en quelques pages plonge le lecteur dans une ambiance très particulière dont il ne ressortira qu’à la toute fin du roman...

Totalybrune : Le style est assez onirique et philosophique mais on veut savoir et aller au bout du roman pour en connaitre l’issue. Mais je m’attendais à autre chose à quelque chose de plus prenant.

Tasha’s books : Assurément, ce ne sera pas une lecture marquante.

Psych3desLivres : Un roman humain bouleversant, étonnant, à côté duquel il ne faut pas passer !

Lire au lit : Une belle lecture, magnétique et envoûtante.

Lecturissime : Elle analyse avec profondeur et poésie les scories laissées par l’adolescence et les rapports familiaux, les sacrifices des uns et des autres pour garder la face et ne pas fissurer une image trop lisse.

Shangols : Une belle réussite donc pour ce livre, peut-être un peu trop dans l’admiration pour l’instant, peut-être un peu long, peut-être pas tenu jusqu’au bout par excès d’ambition, mais déjà superbe dans son style, sa fluidité et sa justesse.

L’Obs : Le lecteur s’y aventure avec une excitation mêlée d’effroi et s’accroche à chaque indice dont elle jalonne le récit pour faire un pas de plus vers le chaos émotionnel qu’il pressent.

Meelly lit : Summer est un roman qui se lit en apnée, les nerfs à fleur de peau, tant on redoute la fin qui se révèle à la hauteur du grand talent de Monica Sabolo.

Cathulu : Un texte qui a su me séduire, alors que j’avais beaucoup d’a priori en le commençant, craignant par-dessus tout que ce ne soit qu’un roman d’atmosphère et que je demeure frustrée par la fin.

Le blog de mimi : Summer est un roman qui m’aura semblé paradoxal du début à la fin. Paradoxal parce qu’en définitive je ne sais pas si je l’ai aimé. Et pourtant j’ai eu un mal fou à le lâcher. Son écriture est assez addictive, son style fluide et facile.

Bricabook : Une montagne russe que j’aurais aimée ascendante jusqu’au bout tant l’ambiance de départ m’avait scotchée. La deuxième partie tombe dans une certaine facilité.

L’Express avec Lire : Avec Summer, l’enquête tardive d’un frère sur la disparition de sa jolie soeur sur les rives du Léman, Monica Sabolo livre l’un des plus beaux romans de la rentrée, sélectionné pour le Goncourt.

Sur la route de Jostein : Les chroniques de la presse littéraire comparent souvent l’ambiance de ce roman avec Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides ou des romans de Laura Kasischke. Cela aurait dû me faire douter, je n’entre pas facilement dans ce type de récit.

Tu vas t’abimer les yeux : Je ne suis pas sûre que ce livre plaise à tout le monde, il faut adhérer à cette ambiance, à ce milieu bourgeois plein de faux-semblants, à l’alternance entre deux périodes, mais j’ai été séduite par ce que propose Monica Sabolo.

Les livres de Joëlle : Le sujet était pourtant prometteur mais l’intrigue psychologique est tombée à plat pour moi. Une rencontre ratée avec cette auteure dont tout le monde dit tant de bien.

Au bordel culturel : Entre réminiscences et songes, poésie et détresse, Monica Sabolo nous plonge dans le quotidien d’une famille aisée des années 80.

Entre les lignes : On referme le livre secoué, ému et on sait déjà que l’attente sera longue jusqu’au prochain roman de cette auteure qui comme le bon vin, se bonifie avec le temps, prenant ampleur et force, gommant verdeur et sucrosité écœurante.

La république des livres : Summer tire sa force d’une écriture au cordeau dénuée de trucs mélodramatiques, de sa pudeur dans le déploiement des sentiments et de la maitrise de l’intrigue de bout en bout.

Télérama : Entre le thriller efficace et le récit poétique, soyeux et toxique — on pense beaucoup, en lisant Summer, à Laura ­Kasischke, notamment à son entêtant Oiseau blanc dans le blizzard —, Monica Sabolo ne choisit pas.

Dans le manoir aux livres : Le contexte du lac Léman se prête très bien à cette histoire. J’ai particulièrement apprécié ce mélange de souvenirs, de songes et de visions révélatrices.


L’art de perdre de Alice Zeniter

Ce roman historique édité par Flammarion est très apprécié par la blogosphère.

T Livres ? T Arts ? : J’ai été captivée de bout en bout par ce roman servi par une plume que je ne connaissais pas.

Sur mes brizées : De « L’Art de perdre », j’attendais un éclairage supplémentaire sur cette guerre d’Algérie dont les échos n’ont pas fini de résonner en nous. En réalité, j’ai obtenu bien davantage de cette œuvre remarquablement écrite...

Tu vas t’abimer les yeux : « L’Art de Perdre » d’Alice Zeniter est un livre dense mais jamais ennuyeux, porté par un vrai souffle littéraire. Un récit passionnant sur la quête des origines et sur la définition d’une identité, entre la France et l’Algérie.

Mic Mélo : C’est un roman puissant, profond, juste, touchant sur l’identité, sur la filiation, sur tellement de choses. A ne manquer sous aucun prétexte.

Les lectures du mouton : C’est un roman sur la perte et la quête des origines mais aussi sur l’identité en France quand on est le fruit d’une culture mixte. C’est également un récit sur la difficulté d’être soi quand on se sent différent de la place qu’on souhaite t’attribuer.

Les fanas de livres : L’écriture est fluide et oscille entre roman et documentaire. Il faut prendre le temps de le lire parce que les informations sont denses mais c’est un très bon livre.

Lecturissime : L’art de perdre c’est celui de perdre un pays, une langue, des illusions, des biens minuscules mais essentiels, perdre pour avancer, et fonder une nouvelle vie, une nouvelle oeuvre, un nouveau monde, pour, enfin, peut-être, se libérer.

Sur la route de Jostein : Alice Zeniter réussit à transmettre un passé pour ne pas qu’il se perde avec la richesse du récit romanesque et l’éclairage d’une analyse sociologique pour laquelle elle a une grande légitimité.

Lire au lit : Le livre d’Alice Zeniter m’a beaucoup, beaucoup touchée, ses personnages semblent incarnés : on les sent, on les voit, on vit, on partage leurs émotions, leurs souffrances, leur détresse.

Garoupe : Cet « Art de perdre » est une petite merveille d’écriture, de style, de construction, d’idées, d’humanité, de vie, d’espoir malgré tout, d’envie, d’intime… un petit bijou.

Un dernier livre avant la fin du monde : Alice Zeniter nous avait convaincu dès son premier roman (Sombres dimanches – Prix du livre Inter 2013) par la justesse et la sensibilité de son écriture...

Le Devoir : « Mon projet n’était pas de raconter l’histoire de ma famille, mais de combler les silences de mon histoire familiale. J’ai inventé beaucoup de choses… », convient Alice Zeniter.

Les livres de Joëlle : Foisonnant, passionnant, jamais ennuyeux malgré ses 512 pages, ce récit sur une tranche d’histoire m’a paru également très objectif, sans parti pris.

Mots pour mots : Il se lit avec un plaisir immense mais sa profonde réussite c’est cette proximité, cette empathie qui se crée au fil des pages entre le lecteur et Naïma, nourrie de ce passé reconstitué. Oui, L’Art de perdre est un très grand roman.

Le blog de mimi : Ce roman que l’on prend à pleines mains pour ne pas le lâcher se lit ave à la fois facilité et gravité. Il semble bien engagé dans les premiers prix littéraires de la saison. J’espère qu’il aura devant lui un beau parcours .

La Croix : À une époque où la société française est traversée par la grande crise identitaire des deuxième et troisième générations d’émigrés, ce roman de la dépossession prend le temps des descriptions, des introspections...

Télérama : Zeniter décrit en cinq cents pages, tout ensemble violentes et mélancoliques, la progressive réconciliation avec soi.


Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel

Ce roman édité par Gallimard est apprécié par la blogosphère.

Lire au lit : Finalement, je crois que c’est une œuvre qui me restera si j’en crois le besoin que je ressens déjà de relire régulièrement certains passages… Ça valait donc le coup d’insister et de tenir ferme… son livre !

Le Temps : Yannick Haenel est parvenu à écrire un roman d’aventure drôle sur ce sujet impossible ou du moins invisible

La Croix : Un roman en forme de chasse à la vérité des êtres et de l’art, parmi les ruines de notre société de consommation à bout de souffle : extravagant et primordial…

Shangols : Si Haenel se plaît à filer tout au long de son roman la métaphore du cerf, image à laquelle il se tient fermement, on éprouve un peu plus de mal à tenir fermement ce bouquin entre nos mains.

Libération : Haenel met le feu à chaque page de son livre en saluant Melville, ou Joyce, Kafka, Beckett : sinon Dieu, du moins ses saints, une litanie de noms comme autant de mots de passe.

Lecturissime : A travers cet être indécis Yannick Haenel allume une lumière dans l’obscurité de nos vie, il nous invite à découvrir le sacré sous la patine des jours, à vibrer, pour simplement, survivre digne dans un monde qui chavire.

Télérama : C’est une mystérieuse, cocasse et poétique odyssée, un drôle de chemin initiatique qu’orchestre Yannick Haenel pour son héros...

L’Obs : Avec ce texte foisonnant de visions, de ramifications mystiques et mythologiques, Yannick Haenel pousse à l’extrême sa quête d’absolu et livre son propre récit de l’Apocalypse...


Zero K de Don DeLillo

Ce roman édité par Actes sud est peu apprécié par la blogosphère.

Sur la route de Jostein : Sur le thème du transhumanisme, je préfère le roman de Pierre Ducrozet, L’invention des corps paru lui aussi lors de la rentrée littéraire 2017.

Mic Mélo : Les avis dithyrambiques de la presse littéraire autour de ce livre ne changent rien au fait que j’ai été décontenancée, et qu’à ma grande déception, je ne partage pas cet enthousiasme.

Shangols : Bref, on ressort de là en ayant eu l’impression de lire le bouquin d’un type qui se pense putain de visionnaire en son genre et qui nous apprend absolument rien de nouveau sur l’état du monde ou la psychologie humaine... Plat K.

Fragments de lecture : Même si le sujet n’est pas nouveau, Don DeLillo y apporte une réflexion nuancée et en profondeur qui justifie la tentation de l’expérience Zero K.

La règle du jeu : Zéro K, ou comment passer du zéro absolu scientifique à l’humaine perspective.

L’Obs : Le constat de Don DeLillo n’est pas rose, et ce n’est pas dans « Zero K » qu’on trouvera une lueur d’espoir.

Le Temps : Zero K fait l’autopsie d’une époque prométhéenne où « l’idée de l’immortalité a pris une place capitale, un fantasme qui se répand de façon très puissante en Amérique », explique Don DeLillo.

Libération : Comme souvent chez DeLillo (qui a publié les Noms en 1982), le langage en tant que tel a un rôle narratif considérable...

Télérama : Un richissime New-Yorkais n’a plus rien à s’offrir que l’immortalité : le transhumanisme selon Don DeLillo, nimbé d’une grande beauté littéraire.







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