Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire

Au fil des pages, le lecteur se laisse accrocher par une intrigue rapide qui donne rapidement l’impression que tout le monde est camé, peu ou prou.

Après le succès de « La Carte postale », l’autrice poursuit sa quête généalogique avec « Finistère », où elle explore, façon fresque, la branche paternelle de sa famille.

Roxanne Bouchard trouve ici un bel équilibre entre tension et émotion. Avec un soupçon d’humour en moins, et encore plus de profondeur.

Pur bonheur, talent inimitable : merci Fabrice Caro.

Pour son premier roman, Ramsès Kefi saisit la vérité et la douleur sous des couches de mensonge.

A la fois conte philosophique, récit de voyage temporel et réflexion sur l’immortalité, Voile vers Byzance est un petit bijou de Robert Silverberg.

Voyage voyage est de ces romans qui ne ressemblent à aucun autre. Si le fond de l’histoire semble tragique, le texte est gorgé d’humour. Pourtant ancré dans la réalité, le récit est décalé, loufoque et insolite. Ma lecture a été marquée par les rires.

Cette brillante étudiante s’est inspirée d’une expérience forte pour imaginer l’histoire d’amour empêchée de deux adolescents, handicapés mentaux. Deux êtres singuliers rêvant d’ordinaire.

Dans Le Monde est fatigué (Joseph Incardona, éditions Finitude, 2025), de sa seconde identité, qui est celle d’une sirène professionnelle qui fait le tour du monde en vue de fasciner, Êve part à la recherche de la vérité qui a fait basculer son existence. Matt Mauser, détective obèse qui est plus que cela pour elle, l’aide dans cette entreprise tragique, prévenant, efficace.

En librairies depuis ce 22 août, le premier livre du primo-romancier bulgare est l’une des sensations de la rentrée, entre conte initiatique et fable politique.

L’écriture y est pour beaucoup car la mise en mot est un régal. On oscille entre naturalisme poussé et poésie à fleur de mot, les deux se conjuguant idéalement pour nourrir l’imaginaire du lecteur et le confronter à des émotions diverses parfois venues de loin.

Il a ce talent extraordinaire à chaque rentrée de nous offrir une pépite, une vraie, un texte d’une qualité extrême qui nous – moi, en tous les cas – transporte tant par sa forme que par le fond du récit.

L’autrice nous entraîne dans un monde d’après que l’on explore comme une terre nouvelle. Ici, pas de conflit ou de lutte mais un éloge de la fluidité. Un roman qui fait du bien.

Un beau témoignage, pour laisser une trace, mais aussi pour qu’un regard plus bienveillant se pose sur ces personnes qui ont fait le choix d’aller au bout de leurs rêves.

L’autrice mêle l’intime et le politique, à travers la liaison toxique entre une étudiante est-allemande et un écrivain de 53 ans dans Berlin, peu avant la réunification. Un roman foisonnant, récompensé en 2024 par l’International Booker Prize.

En se déclinant dans une ambiance aussi pesante que poétique, ce court récit de cent trente pages atteste autant de simplicité que de virtuosité d’écriture qui le rend particulièrement attrayant.

En retrouvant la figure féminine emblématique de la trilogie de Dumas, Adélaïde de Clermont-Tonnerre réussit une triple performance. Elle remet à l’honneur le roman de cape et d’épée, elle ajoute une note féministe à une œuvre qui en manquait cruellement et elle nous offre un vrai bonheur de lecture. Chapeau bas !

Trois histoires ayant le lieu comme point commun et pourtant, au fil des récits, des rapprochements se font, le lecteur devine qu’un fils d’Ariane relie tous les personnages.

Pour la première fois dans son oeuvre, Franck Bouysse se dévoile et parle de sa famille, racontant avec une pudeur saisissante l’histoire de sa grand-mère Marie, simple paysanne de Corrèze.

Re:Start est donc une bonne lecture, qui exploite un sujet important avec de bonnes idées, mais il m’a manqué quelque chose pour vraiment m’impliquer.

L’intrigue alterne entre les points de vue du tueur et de la légiste, créant une tension constante.