Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire "Actes sud"

Jeune ou moins jeune, le lecteur pourra, sous la forme romanesque se documenter sur un peuple c’est vrai bien peu connu.

Ce neuvième roman, d’une belle ampleur, brasse les décennies et les sentiments. La tendresse y règne. Il est difficile de résister à la tentation de se glisser dans ce verger où les souvenirs ont un goût de fruit.

D’un matériau aussi austère, l’auteure parvient à faire un roman dont l’intensité dramatique croît progressivement, communiquant au lecteur le sentiment de malaise que connaît la narratrice.

Le réalisateur, en 1929, de « Loulou », travailla pour les nazis pendant la guerre. Non sans malaise, raconte l’écrivain allemand dans son nouveau roman.

D’une apparente simplicité dans le style, tout en renouant avec cette empathie à fleur de peau, que l’on retrouvait déjà dans « Le temps où nous chantions », Richard Powers propose un livre brillant, intelligent et touchant.

J’ai adoré ce livre. J’ai vibré, j’ai contemplé, j’ai eu chaud, j’ai eu froid, j’ai eu peur, bref, cette lecture est une véritable expérience sensorielle au cœur du vivant. J’y étais !

Les mystères se multiplient et captivent le lecteur. Ils seront résolus l’un après l’autre de façon satisfaisante, même si dans certains cas, le motif est plutôt alambiqué. Le suspense est mené avec ruse et intelligence.

Un roman d’utilité publique, qui ne sera malheureusement lu que par ceux qui ont déjà une conscience …

Laura revisite avec ses filles un épisode romantique de sa jeunesse, plus révélateur qu’il n’y paraît. Histoire d’une reprise de pouvoir.

Richard Powers est un écrivain singulier, comme l’est Un jeu sans fin.

Claire Mathot est une jeune auteure belge dont voici le premier roman. Elle avait déjà, à 14 ans, gagné le premier prix au concours international d’écriture de Leaweb, indice fiable de son talent précoce.

Il est hypnotique ce roman, une plongée aventureuse, gothique, sombre, haletante.

A l’heure où tous les géants de la tech s’aplatissent devant Trump, La nuit du hackeur apporte une terrible et brillante illustration du monde qui arrive et des choix que chacun peut ou doit faire.

Ce court roman d’une poésie sombre croise les voix d’un homme et d’une femme qui se sont tant aimés.

Comment devenir soi-même et reconquérir sa liberté lorsque l’on a été sous l’emprise d’un maître vénéré ? Dans cette superbe allégorie Jeanne Benameur invite à la méditation grâce à l’écriture, l’amorce de toute résilience.

On est bien obligé de reconnaître que ce court pamphlet a le mérite de nous rappeler à l’ordre, de nous rappeler des événements qu’il ne faut pas oublier et de nous forcer à ouvrir les yeux sur les rouages de nos sociétés et la consanguinité de nos hommes de pouvoir.

Des dinosaures et des fourmis se révèle ainsi un excellent moment de lecture, un récit surprenant où l’auteur imagine un monde qui aurait pu être, une civilisation qui ressemble à la notre avec le même genre de défauts et de folie.

Dans ce onzième tome, ne dérogeant pas à son style bien rôdé, la romancière suédoise choisit deux temporalités et tisse des liens entre passé et présent, avec des thèmes de société intéressants.

On se laisse prendre à cette évocation sensible, à nos façons de composer avec ce qui nous est devenu presque étranger, avec surtout les silences que Lara s’accorde.

Narré à hauteur d’enfant avec une gravité fraîche et naïve, le récit juste et sensible croque personnages et situations comme en quelques coups de crayon sûrs et précis, tout en nouant dans une tension croissante les fils de ce qui pourrait tourner au drame dans le drame.

Dans l’enfer pollué de la circulation de Tel-Aviv, un homme désabusé promène son chien. Un regard au scalpel sur les fractures de la société israélienne.