Podcasts littéraires "Le masque et la plume livres"

Le masque et la plume : 29 octobre 2017
durée : 00:54:30 - Le masque et la plume - par : Jérôme GARCIN - " ;Alma" ;, Le Clézio (Gallimard) / " ;La Serpe" ;, Jaenada (Julliard) / " ;Millénium" ;, Lagerkrantz (Actes Sud) / " ;Trois jours chez ma tante" ;, Ravey (Minuit) / " ;Bakhita" ;, Olmi (Albin Michel)- réalisé par : Didier Lagarde
Millénium 5. L’homme qui traquait son ombre de David Lagercrantz
Ce roman policier édité par Actes sud est peu apprécié par la blogosphère.Libération : Il donne le change. Dit avoir pris beaucoup de plaisir avec cette deuxième salve, « alors que pour le premier, [il était] mort de trouille ».
L’Express avec Lire : La fille qui rendait coup pour coup, cinquième volet de la saga Millénium, ne se distingue pas par la qualité de son style, certes. Mais David Lagercrantz respecte la philosophie Larsson.
Le journal d’un lecteur : Je vais donc laisser David Lagercrantz poursuivre sa route en compagnie, je l’imagine aisément, de nombreux lecteurs. Mais sans moi.
Le Monde : Pas sûr que ce nouvel opus, moins politique, plus convenu, séduise autant les lecteurs.
La Serpe de Philippe Jaenada
Ce roman édité par Julliard est apprécié par la blogosphère.Voyager... lire... : J’ai aimé le regard minutieux sur les crimes, le fait que chaque élément qui semble parfois anodin ait été dépoussiéré, avec en plus beaucoup de dérision et d’humour.
Le site de Carmen Robertson : a démarche de Jaenada est fascinante, son écriture, claire et précise, son humour, imparable. L’histoire, ainsi dépoussiérée, fouillée, interrogée, nous captive tout autant que celles d’un John Le Carré.
Les élucubrations de fleur : Il faut lui reconnaître un vrai travail de structuration du récit, contrairement à ce que pourraient laisser supposer les nombreuses parenthèses et le ton léger de la narration.
En lisant en voyageant : Jaenada (Il existe, je l’ai rencontré) est pote avec des gens que j’aime bien, et de plus il est bourré de talent. Mon manque d’objectivité sera total, mais mon avis en phase avec celui de la blogosphère, alors autant ne pas se retenir bêtement dans les louanges.
Blablabla mia : Bénéficiant d’un travail gigantesque, de personnages hautement romanesques, et du talent indéniable d’un Philippe Jaenada en grande forme, La Serpe mériterait bien, à mon humble avis, un prix...
Coin lecture de Nath : Grosse déception. Un premier gros flop cette année.
Sur la route de Jostein : Je salue l’intelligence et la ténacité de l’auteur dans cette quête méticuleuse de la vérité mais personnellement, quand un livre ne m’apprend rien ( à part la vie de l’auteur du Salaire de la peur), je peine à accrocher sur autant de pages.
Journal d’une lectrice : Je n’avais encore jamais lu Philippe Jaenada, et c’était une erreur, j’ai découvert un auteur aussi bienveillant que malicieux, qui se joue avec délectation de son double de papier, et se révèle un formidable raconteur d’histoires.
Tu vas t’abimer les yeux : Impossible de ne pas penser à Agatha Christie avec cette histoire de guerre, de château, de jeune bourgeois à la vie dissolue, et de mystère… et Philippe Jaenada est très convaincant dans son double rôle d’auteur/enquêteur. Une excellente lecture !
Les livres de Joëlle : Philippe Jaenada a écrit un livre passionnant sur un crime sordide et sur un personnage aux multiples facettes et a abouti à des conclusions qui interpellent.
Dans le manoir aux livres : Une nouvelle fois, Philippe Jaenada m’a totalement convaincue.
Shangols : Le truc se lit comme un bon vieux polar à l’ancienne, en même temps que comme l’auto-portrait d’un écrivain pris la main dans le sac d’une obsession maladive. A ce titre, un livre sympathique.
Lire au lit : Eh bien, en plein dans le mille la copine, pas un millimètre à côté, le coeur du coeur, l’hyper centre de la cible. Dire que j’ai aimé relève de l’euphémisme, c’est beaucoup plus que ça…
Tête de lecture : Messieurs mesdames les jurés (des prix littéraires), il grand temps de reconnaître l’excellence de maître Jaenada, avocat des causes perdues et virtuose de la prose en apparence alambiquée.
La règle du jeu : Philippe Jaenada fait la lumière – toute la lumière ? Là est question… – sur une affaire oubliée qui passionnera tout un chacun. La Serpe, l’un des romans les plus troublants de cette rentrée littéraire.
La Croix : On l’avait compris au fil de dix romans : chez Jaenada, le rocambolesque de la quête importe autant que sa résolution.
Libération : a Serpe est affaire de recherches et de libre interprétation. Le lecteur est facile à manipuler....
Télérama : Du sale gosse capricieux au jeune homme qui claque l’argent de ses parents économes, Henri n’est pas vraiment un type séduisant, mais c’est justement l’ambiguïté du personnage qui séduit l’inspecteur Jaenada.
Garoupe : On retrouve aussi avec bonheur les incessantes, innombrables et parfaitement à propos digressions de Philippe Jaenada.
Bakhita de Véronique Olmi
Ce roman édité par Albin Michel est très apprécié par la blogosphère.T Livres ? T Arts ? : J’ai été frappée par sa façon singulière de s’approprier le monde, où qu’elle soit, avec qui elle soit, comme un appel aux sens en l’absence de la maîtrise de la langue.
Le monde de mirontaine : Parfois, les biographies me font peur. Peur de trahir un substrat historique mais Véronique Olmi, que je lis pour la première fois, m’a totalement emportée dans la curiosité mobile de cette fillette née au Soudan, devenue esclave et religieuse en Italie.
Les livres de Joëlle : Globalement, j’ai trouvé ce roman assez inégal et j’y ai déploré un certain nombre de longueurs, malgré tout je suis ravie d’avoir découvert l’histoire de Bakhita à qui Véronique Olmi rend un bel hommage avec ce roman.
Les fanas de livres : Un magnifique plaidoyer contre l’esclavage et le racisme, et porte un message d’amour et de bienveillance au delà de la souffrance et du côté haïssable des hommes.
Dealer de lignes : Si cette histoire n’est pas merveilleuse, elle est incroyable et merveilleusement contée.
Trois ou quatre livres : Malgré une fin de récit plus factuelle et moins poétique, Bakhita est un très beau roman, dans lequel Véronique Olmi réussit à illuminer son personnage. Un texte magnifique !
Les lectures du mouton : Du coup, j’ai trouvé le récit un peu inégal mais, très franchement, ce roman reste une belle réussite. Véronique Olmi est véritablement habitée par son personnage, émue par ce destin hors du commun. Elle lui rend un très vibrant hommage.
Les chroniques de Koryfée : Un roman magnifique, indiciblement émouvant, sur un être d’une résistance intérieure et d’une bonté exceptionnelles.
Publik art : C’est le récit d’une vie inimaginable et qui a pourtant existé. Un livre qui nous ouvre des chemins de la réflexion, toujours valables aujourd’hui, au XXI siècle.
Lecturissime : L’auteure ressuscite cette magnifique Bakhita canonisée en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II, et lui offre en cadeau ses mots bouleversants, qui l’inscrivent une nouvelle fois dans l’éternité de l’humanité.
Blablabla mia : Belle leçon de vie et de courage que cet incroyable destin évoqué avec talent par Véronique Olmi dans ce roman puissant empli d’humanité, qui rend un bel hommage aux opprimé(e)s/victimes oublié(e)s par le biais de cette enfant miraculée.
Histoire du soir : Toutefois, je le regrette, je n’ai pas ressenti ce souffle romanesque qui a bouleversé tant de lecteurs avant moi… C’est dommage !
Télérama : Refermant le roman de Véronique Olmi, c’est surtout la foi en l’écriture qu’on renouvelle — cette écriture qui, durablement, a inscrit dans notre esprit le prénom d’une petite esclave qui n’en avait plus.
Livrogne : Il y a peu d’auteurs à l’instar de Véronique Olmi – j’ai la chance d’en connaître un seul – pour nous donner de telles lignes délicates et traiter une thématique pourtant grave et sombre en y glissant un message d’espoir et une fin heureuse.
Coin lecture de Nath : L’écriture est poétique même si la noirceur, la violence de la première partie est parfois insoutenable. La narration est magnifique, une plume très visuelle dégageant énormément d’humanité. Un récit lumineux.
Lire au lit : Ce roman fait ainsi le portrait d’une femme inoubliable, pleine d’humanité, dévouée corps et âme aux autres, se donnant sans compter jusqu’à la fin de son existence.
L’Express avec Lire : Véronique Olmi compose un opéra sur la vie de cette ancienne esclave du Soudan, morte en 1947 à l’âge de 78 ans après cinquante-trois ans de vie religieuse en Vénétie
Le blog de mimi : De ce que j’ai pu lire de Véronique Olmi, ce livre est le plus abouti, le plus beau et le plus ambitieux.
Marc Page : Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise dans le souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.
Entre les lignes : Avec ce roman, on part en aventure ailleurs et on se retrouve soi, et surtout on questionne le monde aujourd’hui qui part certains aspects s’inscrit hélas dans la même démarche discriminante et où l’égalité n’est parfois qu’une vague idée abstraite dépassée.
Trois jours chez ma tante de Yves Ravey
Ce roman édité par Minuit est apprécié par la blogosphère.En lisant en voyageant : Le maître mot pour moi est ambiguïté, même si à la fin (que je ne révélerai pas) son idée est claire. Une belle réussite de l’auteur, de maintenir ce malaise et ce suspense tout du long.
Shangols : Bref, que du bien à dire de ce petit livre, qui s’oublie cela dit un peu vite, mais qui passe comme un vieux whisky.
Mic Mélo : Avec Yves Ravey, je sais ce que je vais trouver un lisant un de ses romans, à chaque fois, je me dis que cela fonctionne [...], même si, avec celui là, la fin m’a laissé un petit goût d’attente inachevée.
La Croix : Chef d’orchestre, Yves Ravey ne cherche à imposer aucun point de vue – même si un lointain arrière-fond de préoccupations politiques et sociales, morales aussi, est présent.
Le Temps : Avec ses airs de faux polar et son écriture « blanche », dépouillée, l’œuvre d’Yves Ravey – quinze romans, des pièces de théâtre, des essais – a mis du temps à être reconnue.
Alma de J. M. G. Le Clézio
Ce roman édité par Gallimard est très apprécié par la blogosphère.Fragments de lecture : Alma est le livre du souvenir et du temps présent, c’est le roman qu’on n’oublie pas.
L’Express avec Lire : Ceux qui, jusqu’ici, sont restés insensibles à la prose neutre et plutôt ennuyante de J. M.G. Le Clézio ne seront pas non plus conquis par son nouveau roman, Alma.
Libération : Retour pour J. M. G. Le Clézio à l’île Maurice, où le passé esclavagiste est enfoui sous l’éden touristique.
Télérama : Une écriture de l’engloutissement et de la renaissance, tour à tour meuble, sablonneuse, puis soudain saillante et étincelante. A la recherche du point d’équilibre parfait, qui fera cesser ce mouvement de balancier entre la mémoire et l’oubli.
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