Podcasts littéraires ""Couleurs de l’incendie", "Chanson de la ville silencieuse", "Falaise des fous"... Que lire en ce début d’année ?"

Le masque et la plume : 7 janvier 2018
durée : 00:53:41 - Le masque et la plume - par : Jérôme GARCIN - Les critiques du Masque et la Plume à propos des livres suivants : " ;Couleurs de l’incendie" ; de Pierre Lemaître, " ;Chanson de la ville silencieuse" ; d’Olivier Adam, " ;Je voulais leur dire mon amour" ; de Jean-Noël Pancrazi, " ;Quand Dieu apprenait le dessin" ; de Patrick Rambaud, " ;Falaise des fous" ; de Patrick Grainville- réalisé par : (…)
Couleurs de l’incendie de Pierre Lemaitre
Ce roman édité par Albin Michel est apprécié par la blogosphère.Les fanas de livres : Une atmosphère à la fois sombre et pleine d’humour, des portraits incisifs, un style fluide, une intrigue bien mené.
Cannibales lecteurs : Excellente surprise, donc, que ce nouveau roman de Pierre Lemaitre, qui renoue avec les ingrédients ayant fait le succès d’Au revoir là-haut tout en renouvelant subtilement la recette. Impeccable !
Collectif polar : Pas un polar mais une intrigue réglée comme un mécanisme d’horlogerie, prenante tout au long de ces 540 pages sans aucune longueur superflue. Bien loin de la trilogie Verhoeven mais tout aussi riche et efficace.
Cahiers Attard : Le lecteur ne s’ennuie pas une seconde, c’est un régal. Et l’auteur a promis une troisième partie.
Ma collection de livres : Si vous n’avez pas encore découvert l’œuvre de Pierre Lemaitre, vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire ! On ne voit pas les pages défiler et dès la fin du roman on réclame la suite.
En lisant en voyageant : Bref, ce que j’ai aimé c’est l’ambiance de ces années 1920 et 1930, rendue avec talent et vivacité, tous ces grenouillages de la presse, de la politique, de la finance. La montée d’idées fascisantes.
Mots pour mots : On est ferré et, 530 pages plus tard, on est bien content de savoir qu’il y aura un troisième (et dernier) volume.
Carobookine : L’auteur manie tellement à merveille l’art de conter une histoire avec humour et dérision que j’ai fortement apprécié cette suite impétueuse.
Ca va mieux en l’écrivant : Couleurs de l’incendie, son dernier ouvrage, offre un moment de lecture réjouissant, absolument captivant, tant par le rythme et la diversité des péripéties imaginées, que par une tonalité de narration jubilatoire qui colle à ces péripéties.
A livre ouvert : Même si Couleurs de l’incendie m’a semblé être un peu plus sombre qu’Au revoir là-haut, il est tout aussi fascinant. Du moment où on commence la lecture jusqu’à la dernière page, c’est impossible de lâcher ce livre : on veut forcément savoir ce qui va advenir ensuite.
Lecturissime : Cette grande fresque n’est pas sans rappeler le magnifique Comte de Monte Cristo avec cette même mécanique de la vengeance. Chaque personnage est bien dessiné et nous naviguons entre eux, emportés par un élan romanesque enchanteur !
Nyctalopes : Comme dans un grand roman feuilleton, il entretient le suspense à chaque chapitre et éclaire à tour de rôle les différents personnages dévoilant une histoire noire et passionnante.
Journal d’une lectrice : Couleurs de l’incendie reste un bon roman populaire, qui emprunte autant au polar qu’à la BD, et se lit très plaisamment.
Lire au lit : Quant à moi, il me reste à attendre le prochain… Que le temps va me sembler long avant la parution du tome III !
La république des livres : C’est bien documenté, puisé aux meilleures sources, mais cet effort-là ne se sent jamais. Pas de temps mort. S’il y a une clé à son succès, c’est bien dans son sens du rythme qu’il faut la chercher (comme chez un Arturo Perez-Reverte), même si elle n’est pas unique.
Les Chroniques Acides De Lord Arsenik : Avec ce cycle de l’entre-deux-guerres, Pierre Lemaitre nous propose des livres « audiovisuels », non seulement on visualise l’action, mais en plus on la vit comme si l’auteur nous la racontait en personne.
Shangols : Beaucoup de dialogues à double-sens, cruels et fins, un rejet des longues descriptions, un sens impeccable du twist, un humour bien en place..
Tu vas t’abimer les yeux : « Couleurs de l’Incendie » de Pierre Lemaître est loin d’être un mauvais livre, il est bien écrit, bien construit, se lit très bien…mais malheureusement, c’est le second tome d’ »Au revoir là-haut »...
Libération : Ce qui est fait n’étant plus à faire, on devrait automatiquement accorder le prix Goncourt aux écrivains chevronnés. On leur permettrait de respirer librement.
La viduité : Romancier populaire, l’auteur sait captiver son lecteur par la tenue de son intrigue et la précision rieuse de sa prose.
Télérama : Du roman policier qu’il a longtemps pratiqué, Pierre Lemaitre a retenu le refus du temps mort ainsi que la construction au cordeau, et de ses lectures classiques, une liberté avec l’Histoire et une joyeuse endurance.
Chanson de la ville silencieuse de Olivier Adam
Ce roman édité par L’Olivier est apprécié par la blogosphère.Ma collection de livres : Beau, grave, émouvant.
Livrogne : Certes un beau récit, porté par une plume magistrale, mais ici plus encore, le message donné à travers l’âme de la jeune fille est un peu trop lourd à porter…
Carobookine : Ici, c’est bercé d’une douce mélancolie que nous naviguons au gré des réflexions de la fille du chanteur et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous l’accompagnons dans sa quête.
Les lectures d’Antigone : Ce roman a laissé une douce empreinte dans ton esprit à la fin de ta lecture, et il est encore une fois très bien écrit, mais tu as hâte qu’Olivier Adam te dérange à nouveau.
Le blog de mimi : Cette fois, je l’ai trouvé moins sombre, moins désabusé. J’ai ressenti plus de lumière, plus de positif (On est dans du Adam, tout de même !!) ; a contrario, je lui trouve une portée moins puissante que d’autres de ses ouvrages.
Dealer de lignes : Chanson de la ville silencieuse, un beau roman, une belle histoire, un rêve éveillé, une balade au cœur de l’oubli.
Lire au lit : Long poème mélancolique, plainte infinie, délicate, Chanson de la ville silencieuse s’élève doucement tel un fado empreint d’une nostalgie sourde, d’une tristesse profonde et grave...
Télérama : Les thèmes reviennent, se complètent et se font écho pour donner à l’ensemble des airs de dérive poétique et musicale, deux fantômes à la poursuite l’un de l’autre dans une ville somnambule qui ne cesse de se dérober.
La mer pour horizon : Un très beau livre, très lent. Récit de l’amour d’une fille pour son père, récit de la difficulté à exister à coté de la passion créatrice qui envahit tout..
La bibliothèque de Delphine-Olympe : Certains le trouveront toujours aussi noir. Pour ma part, je reste plus que jamais sensible à sa grâce, son élégance et son style sans apprêt.
Le Devoir : L’autobiographie ou l’autofiction ne dit rien qui vaille à Olivier Adam. « Je ne pratique pas ce genre-là, ou alors je fais semblant.
hop ! sous la couette : J’ai plongé dans le nouveau roman d’Olivier Adam le pied sur le frein, craignant la lourdeur et les réminiscences larmoyantes. Mes a priori superficiels sont rapidement tombés.
Je voulais leur dire mon amour de Jean-Noël Pancrazi
Ce récit édité par GallimardFalaise des fous de Patrick Grainville
Ce roman édité par Seuil est apprécié par la blogosphère.La république des livres : Patrick Grainville a tenté et réussi l’exploit de faire résonner l’histoire de l’art depuis Etretat en ses falaises conçu comme une chambre d’écho de la rumeur du monde.
La viduité : Plus qu’un roman, puisque sa trame est relâchée, redondante à l’occasion, Falaise des fous est une méditation sur l’art pictural, la poésie, et surtout sur ses aveuglements dont Grainville dresse un portrait sans appel.
Mots pour mots : Ce fut donc une lecture décevante malgré la qualité littéraire certaine de ce texte qui pour moi manque surtout de modernité, ceci expliquant peut-être cela.
La bibliothèque de Delphine-Olympe : Une lecture en demi-teinte, donc, que j’aurais aimée plus passionnée... à l’image de celles que m’offrirent les grands écrivains qui traversent ce roman.
L’Obs : Roman d’une âme sensuelle et passionnée, la « Falaise des fous » est une de ces chroniques comme on n’en lit plus guère, habile tapisserie où l’art de la peinture apparaît pour ce qu’il est : le miroir prodigieux d’un monde réinventé.
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