Podcasts littéraires "Que lire cet automne ? Les critiques du Masque et la Plume"

Le masque et la plume : 26 novembre 2017
"Lettres à Dominique Rolin", Philippe Sollers / "Nos débuts dans la vie", Patrick Modiano / "La disparition de Josef Mengele", Olivier Guez / "Tout homme est une nuit", Lydie Salvayre / "Fille de révolutionnaires", Laurence Debray / "Origine", Dan Brown
La disparition de Josef Mengele de Olivier Guez
Ce roman édité par Grasset est apprécié par la blogosphère.Les fanas de livres : C’est très intéressant de voir non seulement comment un homme aussi recherché peut échapper à la justice, mais aussi quels sont les arrangements diplomatiques et les choix gouvernementaux concernant la recherche des anciens nazis.
Fragments de lecture : Olivier Guez prouve que tout sujet peut être traité, et que même les pires monstres de l’Histoire peuvent devenir des personnages à défaut d’être des héros de roman.
Carobookine : Ce qu’il y a de plus terrible dans ce roman finalement, c’est qu’on se rend compte que, quoi qu’il ait pu faire, « l’ange de la mort » du camp d’Auschwitz, le monstre qui estimait ses relations au nombre de victimes faites pendant la guerre, n’était pas un sur-homme.
Ca va mieux en l’écrivant : Je ne cache pas que la lecture des souffrances et des tourments de Mengele y a contribué. J’imagine que l’auteur a ressenti le même plaisir en les décrivant. Les histoires où les méchants sont punis, ça fait toujours du bien.
Charybde 27 : Il manque sans doute à ce roman un petit quelque chose de fort et de magique pour emporter vraiment pleinement l’adhésion ...
Shangols : Guez, dans cette enquête de belle facture sur l’un des plus ignobles bouchers du Reich, nous faire ressentir à quel point, à aucun moment, l’homme a la volonté remettre en question ses actes passés.
Mots pour mots : Je reste sur mon sentiment de malaise, plus encline à conseiller le livre des Klarsfeld à quiconque voudrait avoir une vision plus exhaustive des enjeux de ces traques pour l’avenir de l’humanité.
Le blog de mimi : Une lecture à la fois instructive et agréable, sur le forme, j’entends, mais révoltante sur le fond devant tant d’occasions manquées et d’hypocrisie.
Sur la route de Jostein : D’une belle écriture littéraire, Olivier Guez propose davantage une enquête. Certes passionnante, juste et bien documentée. Mais le sujet reste difficile et le personnage si détestable que je ne serais pas allée naturellement vers ce roman.
Lire au lit : Un texte extrêmement documenté, un récit haletant qui nous fait vivre la période de l’après-guerre en Amérique latine, la fuite de ces démons qui vont espérer retrouver ailleurs un nouvel Eldorado.
La Croix : Sous la plume alerte et précise d’Olivier Guez, on retrouve Joseph Mengele en Argentine.
Libération : La prouesse d’Olivier Guez est d’être parvenu à s’imprégner d’une documentation considérable, enrichie d’enquêtes dans les différents pays d’Amérique du Sud utilisés comme caches par le fuyard, tout en donnant un souffle romanesque à son récit.
La bibliothèque de Delphine-Olympe : Au bout du compte, et si l’on pourrait disserter des jours sur les contours de ce genre littéraire, je me dis que si ce récit n’avait pas été estampillé « roman », je ne l’aurais sans doute pas lu... et, très honnêtement, ça aurait été dommage.
Les lectures du mouton : Un parcours étonnant, révoltant, mené tambour battant, à mi-chemin entre le roman et l’essai historique que je ne peux que vous conseiller de lire !
Les livres de Joëlle : J’ai trouvé ce récit, qui tient à la fois du document et du roman, passionnant et instructif.
Tu vas t’abimer les yeux : Le livre d’Olivier Guez est présenté comme un roman mais il est très informatif et écrit d’une manière plus journalistique que littéraire – même si quelques paragraphes dont plus lyriques – si bien que je l’ai plutôt appréhendé comme un document.
Tête de lecture : D’une certaine façon, Olivier Guez dépouille le mythe : aucun charisme en lui, aucune aura. L’Ange de la mort était juste un pauvre type.
Souvenirs dormants de Patrick Modiano
Ce roman édité par Gallimard est très apprécié par la blogosphère.Lire au lit : Je ne vais pas vous dire qu’avec Modiano on lit toujours le même roman, tout simplement parce que j’ai lu très peu de textes de cet auteur.
Shangols : Franchement, personne n’écrit comme ça, et si ce style introspectif et tourmenté peut fatiguer, on ne peut nier que le projet est fort et le résultat unique.
L’Express avec Lire : Au faîte de son talent, Patrick Modiano livre son texte le plus intime, quelques portraits de femmes mystérieuses à la merveilleuse saveur.
Le Temps : « Souvenirs dormants » évoque à la manière d’un songe d’autres romans de l’écrivain nobélisé en 2014, son enfance et ses obsessions. Un vertigineux tableau des correspondances, malgré sa ténuité
Libération : Attention au virus Modiano, quand on l’attrape c’est pour toujours. On le vérifie à nouveau, si besoin en était, avec Souvenirs dormants, un petit livre qu’il consacre à quelques rencontres de sa jeunesse...
Télérama : Dans un roman et une pièce de théâtre, Patrick Modiano convoque une fois encore ses souvenirs enfouis et en fait la matière de son rêve.
La Croix : Le prix Nobel de littérature poursuit son errance parmi ses souvenirs, égaré dans la brume d’un passé incertain et d’un Paris enfui.
Origine de Dan Brown
Ce roman policier édité par JC Lattès est apprécié par la blogosphère.Café Powell : Un bon thriller, entraînant et divertissant qui, même s’il ressemble aux autres tomes de cette pentalogie, saura ravir les fans de la première heure.
A livre ouvert : On ne change pas une recette qui gagne : comme dans tous ses livres, Dan Brown mêle une intrigue policière avec des faits historiques, des codes secrets et un timing très serré histoire de faire monter la pression.
Tout homme est une nuit de Lydie Salvayre
Ce roman édité par Seuil est peu apprécié par la blogosphère.Shangols : Dommage que Salvayre tombe plus souvent qu’à son tour dans la caricature, ne sachant pas toujours bien gérer ses personnages : à trop vouloir en faire des archétypes, elle les charge un peu trop, et ils cessent d’être crédibles.
La Croix : À travers cette écriture duale, l’écrivaine analyse les ressorts intimes et collectifs de la haine et du rejet de l’autre.
Le Temps : Lydie Salvayre explore le racisme et la violence dans leurs mots. Dans « Tout homme est une nuit », elle part, lanterne à la main, en quête d’humanité.
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