Black novel 1

Les amateurs de romans psychologiques basés sur un personnage trouble y trouveront leur compte et seront ravis par le retournement de situation final qui m’a littéralement renversé.

Je vous propose un premier roman anglais, pour changer. Sisters est un pur roman psychologique sous haute tension, laissant planer le doute du début à la fin. Voilà donc une excellente lecture estivale.

Juste pour dire que cette histoire m’a fascinée du début à la fin et qu’elle pousse à analyser le monde dans lequel on vit sous un autre angle.

Après tout ça, je suis KO. Ce nouveau roman de Maurice Gouiran est indispensable parce qu’il est révoltant. Et une nouvelle fois, je dis : Merci M.Gouiran.

Evidemment, tout cela n’est pas très sérieux, le but étant de divertir par le rire, et c’est une grande réussite.

Son rythme doux et tendre, à l’image des images du passé qui traînent dans nos cerveaux, est d’autant plus cruel, et fait appel à l’expérience du lecteur.

Ce roman ressemble à un jeu de société, mettant face à face les riches et les pauvres, avec Mattis comme arbitre, ou comme le bon samaritain.

Voilà un roman qui donne envie de lire le prochain de l’auteur, et qui, avec des scènes plus marquées et plus marquantes, avec un peu moins de retenue dans le style, aurait pu devenir un roman culte.

C’est donc une lecture en demi teinte pour moi, avec des chapitres extraordinaires, d’une puissance infinie, et la scène de l’attentat contre le Chanteur, écrite comme un slam de rap en est une.

Le fait de centrer son intrigue sur les prostituées en négligeant les autres aspects de la société nigériane, nous donne à croire qu’il n’y a que des prostituées au Nigeria.

La première centaine de pages est tout simplement géniale. Menée avec application, et épaississant le mystère petit à petit, il y a suffisamment de rebondissements pour attirer irrémédiablement l’attention du lecteur et ne plus la lâcher.

C’est donc un premier roman impressionnant, de ceux qui font plaisir à lire, de ce genre de polar costaud que l’on est heureux d’avoir ouvert, de ceux qui nous remplissent de satisfaction.

Clairement pour moi, Nicolas Lebel n’a pas seulement écrit son meilleur roman à ce jour, il a écrit un grand roman tout court, une belle et triste histoire dans la grande Histoire.

Je ne peux donc que vous conseiller d’acquérir rapidement un des romans de cette série, sachant qu’ils sont indépendants les uns des autres et peuvent être lus dans l’ordre que vous voulez.

Un très bon polar, écrit sous tension, qui intelligemment, évite de tomber dans la piège d’éprouver une quelconque sympathie pour l’assassin, et qui se lit d’une traite, grace aux nombreux rebondissements et la logique de son déroulement.

Assurément, ce roman vaut le détour pour ce qu’il montre et pour ce qu’il laisse entrevoir, tout en mettant en évidence le pouvoir de la littérature et de la culture en général.

Il faut des couilles (excusez-moi pour l’expression) pour écrire un roman sur un sujet tel que celui-ci.

Je ne peux que vous conseiller ce premier roman qui m’a carrément bluffé par toutes ses qualités, de la narration à la psychologie, du sujet à sa pédagogie.

Finalement, ce roman psychologique, qui bénéficie d’un bon scenario, est un bon premier roman. Ecrit de façon simple, il vous fera un bon moment.

Ce qui fait que les 600 pages qui constituent ce roman m’ont paru passer bien vite, l’immersion dans l’histoire étant tout simplement obsédante.

La prophétie de Langley est un polar costaud, effarant, impressionnant, à ne pas rater.