Black novel 1

Ce roman est une bombe, foisonnant de situations, de personnages et de messages.

Quelle force ! Quelle puissance ! quelle émotion ! Vivement la suite !

Impossible à lâcher, ce roman décidément inclassable se révèle un défi pleinement réussi qui déstabilisera beaucoup mais qui au bout du compte s’avère un bel exercice de style.

Un très bon polar de détective, qui dit beaucoup de choses intelligemment, une lecture très fortement conseillée.

Amitié, loyauté, famille, ce roman aborde tous ces thèmes en respectant les codes du Roman Populaire, avec des majuscules.

Né d’aucune femme est le genre de roman qui vous emporte vers des contrées inexplorées, uniquement par la force des mots et du verbe.

J’ai du mal à croire que ce roman soit un premier roman, tant tout y est construit avec beaucoup de courage et d’ambition, tant tout y est réussi.

Patrick Pécherot est un témoin primordial de la France et des Français et ce roman le démontre une fois de plus.

Ce que j’ai apprécié par-dessus tout, c’est ce style direct, rapide, construit autour de chapitres courts, qui donnent une belle célérité au roman.

Ce roman est un plaidoyer contre le racisme et contre les politiques qui le prônent. C’est aussi une mise en garde dure et brutale et en cela, ce roman est important.

Du coté de la Série Noire, en ce début d’année, on annonçait un polar politique ancré dans un contexte historique fort, la France du début des années 60. Sur le papier, ce roman a tout pour me plaire.

C’est un livre que j’ai lu d’une traite.

C’est un roman à l’ampleur rare, d’une ambition démesurée, qui a été rendu possible grâce à la passion que l’auteur a su y insuffler.

C’est donc une nouvelle réussite de cette auteure décidément surprenante.

J’ai adoré les deux premiers tomes, j’ai aussi adoré celui-ci. Je ne peux que vous conseiller de les lire tous, même si chaque enquête peut se lire indépendamment les unes des autres.

Ce roman va vous remuer, vous dégoûter mais la morale humaniste est une notion tangible, réelle et crue pour Turner. Impressionnant !

Ce roman n’est donc ni révolutionnaire, ni extraordinaire (au sens qui sort de l’ordinaire), mais il comblera les amateurs d’Agatha Christie ou de Sir Arthur Conan Doyle...

Si l’intrigue est simple, si certaines scènes sont époustouflantes, si la fin est phénoménale, il n’en reste pas moins que, à certains moments, je n’ai pas été intéressé par ce qui se passait.

Gabriel Tallent a écrit le roman des années 2010, le meilleur roman que j’ai lu depuis longtemps, mon roman de cette décennie.

Ce roman est un pur joyau noir, du vrai polar pur et dur, resserré comme il faut en 180 pages...

Il ne vous reste plus qu’à découvrir ce roman relatant une épidémie mortelle, sachant que vous allez avoir des sueurs froides au fur et à mesure de votre lecture.