Black novel 1

Finalement, sous des attraits originaux dans la forme, on se retrouve avec un polar fort divertissant. Une des bonnes surprises de cette rentrée littéraire.

Avec une atmosphère toujours brumeuse et mystérieuse, Elena Piacentini va nous mener dans cette histoire glauque à son rythme, selon sa bonne volonté, creusant les motivations de chacun ainsi que les faits irrémédiables. L

C’est un roman extrêmement dérangeant, qui rappelle Fight Club de Chuck Palaniuk par son coté anarchiste.

Encore une fois, c’est une très grande réussite, et comme je l’ai déjà dit : Je suis prêt à suivre Diou au bout du monde !

C’est encore un grand roman très réussi de la part de cet auteur dont je ne me lasse pas.

Sans jamais juger, sans jamais imposer son avis, l’auteur nous balade de coin sale en sous-sol crasseux pour suivre Jack et son issue que l’on imagine dramatique.

Je ne suis pas sur d’avoir bien compris là où voulait en venir l’auteur...

Si le défi de ce blogueur et ami est relevé, voyons dans le détail de quoi il retourne :

Tout ceci donne un roman au style indéniablement irlandais, et un polar costaud, réussi dans la forme, même si j’ai plus apprécié la deuxième partie, parce que j’ai pu me reposer sur un personnage central fort.

Si on attribue à Jake Hinkson une filiation évidente avec Jim Thompson, il va falloir rajouter dans ses pères spirituels les noms de Iain Levison et même Ron Rash (pour la forme).

Quant à Stéphane Keller, il passe haut la main le risque du deuxième roman en gardant le même thème.

Ce roman, c’est un vrai cadeau que Marin Ledun fait à ses lecteurs, un partage de ce qu’il aime et c’est pour ça qu’on l’aime.

Avec ce roman Michel Moatti confirme mais surtout se place parmi les meilleurs auteurs de thrillers ayant des messages à passer.

Son roman est passionnant et surtout addictif, une véritable demande à tourner les pages sans s’arrêter. Il m’a fait penser à Shadowland de Peter Straub ou Plus noir que vous ne pensez de Jack Williamson, des livres lus il y a bien longtemps et que j’avais adorés.

Ce roman montre ce que l’on ne voit pas ou rarement et il le fait avec une justesse et une lucidité remarquable.

C’est un roman bien noir que nous offre Ahmed Tiab, comme un écho aux événements récents survenus en Algérie cet hiver.

Pour ma part, j’ai adoré ce roman et son style nonchalant, tout en ambiances et nous présentant la place de la femme dans la société japonaise. J

Si le sujet n’est pas nouveau, le regard que pose Valerio Varesi et son commissaire sur notre monde et sur son évolution permet de prendre un peu de recul par rapport à ce qu’on subit tous les jours.

Nick Gardel, c’est un auteur que j’aime beaucoup pour sa faculté à créer des situations comiques, entre burlesque et cynisme, sans oublier de bons jeux de mots.

Si ce tome ajoute une enquête de plus à ce groupe, il est aussi et surtout une bonne façon de suivre les itinéraires de l’équipe de Mehrlicht et de nous donner envie de lire la suite.

Après avoir lu ce roman, cela donne envie de se replonger dans 1984 de George Orwell, dans le cycle des robots d’Isaac Asimov ou même La secrétaire de Jérémy Bouquin.