Revue du web : avis et critiques de la presse et de la blogosphère littéraire "Actes sud"

Réfugiés aux Etats-Unis, l’un voudrait tout oublier, l’autre voudrait se souvenir. Le nouveau roman de l’écrivain irakien, lui-même exilé en Amérique, est fait de ces éclats d’un pays brisé.

La qualité de ce premier roman est irrégulière mais je lui garde une petite place dans mon cœur.

Une comédie à l’italienne avec, pour héroïnes, une veuve et sa poule baptisée «  Giacomina ».

…Humain parce qu’aucun des personnages ne possède l’étoffe d’un héros. Ce sont juste des êtres simples, communs, ordinaires. Et sensible parce que les non-dits sont des charges plus lourdes encore que les chagrins.

L’écrivain s’attaque à la biographie du réalisateur de “Loulou” dans un roman qui sème le doute. Après avoir fui l’Allemagne d’Hitler, il se retrouve contraint de travailler au service du 3e Reich et la glaçante Leni Riefenstahl…

Loin du suspense et de l’esprit d’aventure de La rivière, un récit plus profond, plus contemplatif, d’une grande beauté.

En permettant à Taïna de découvrir la culture espagnole, F. Deghelt rend saisissante l’opposition de deux systèmes de valeurs.

Entretien avec l’auteur allemand autour de son dernier roman traduit, centré sur la figure du cinéaste Georg Wilhelm Pabst qui, exilé un temps à Hollywood, rentra dans l’Allemagne du IIIe Reich.

Le scénario policier est très bien pensé et les différentes articulations s’emboitent parfaitement.

« Un jeu sans fin » est une oeuvre d’une richesse incroyable ! C’est un récit où les personnages et les thèmes se croisent et s’unissent, chacun des destins qui nous sont présentés jouant un rôle essentiel dans l’histoire.

Dans son premier roman, Fabrice Melquiot invite ses lecteurs à partager un voyage intérieur profondément émouvant. Dans les pas de Jodie, à la recherche de son identité à travers toute l’Amérique, il retrouve avec mélancolie l’histoire de la Suzanne de Leonard Cohen et fait le portrait d’un pays fracturé.

Ce roman économe en mots et qui fait de l’humilité un tel joyau m’a rappelé d’autres lectures aussi puissantes : Azyme de Jean-Philippe de Tonnac, Le Très-Bas de Christian Bobin, Soif d’Amélie Nothomb et Le bâtard de Nazareth de Metin Arditi.

Cette façon d’aborder le sujet de l’enfant absent est riche et intéressante mais elle est présentée avec une telle accumulation de personnages, de déroutements et d’embrouilles que j’avais l’impression d’être dans un triple labyrinthe où je croisais d’ailleurs régulièrement une police tout aussi perdue que moi,

Avec son nouveau roman, l’écrivain américain scrute notre monde en péril et livre une nouvelle ode à la nature, dans la lignée de « L’Arbre-monde ».

La Fertilité du mal est une méditation profonde sur les héritages toxiques de l’histoire, les trahisons intimes et politiques, et la difficulté de construire un avenir sur les ruines du passé.

C’est assez ambitieux, cela ne manque pas de souffle ni de rebondissements (une amitié plus forte que la mort ? Ohoh !), mais cela sent aussi parfois un peu la sueur (on frôle la thèse sur "le comportement de la raie manta"...) et les petites recettes un peu faciles (à l’image de ce "blanc" et de ce "noir", que tout oppose sur le papier, que tout rassemble dans la vie, que tout oppose autour d’un échiquier, que tout rassemble dans "l’imaginaire débridée"...).

Alors que l’enquête montre du doigt, accuse le KGB, le lecteur apprendra que les apparences sont parfois trompeuses et qu’il existe d’autres leviers que l’obéissance à un régime ou l’amour de la patrie, plus personnels, plus intimes, qui peuvent animer les êtres humains.

Le style de Richard Powers, identifiable entre tous avec ses mots savants employés sans esbroufe, se reconnaît aussi par des personnages comme lui seul sait en créer : d’une intelligence hors norme ou alors animés par une passion intense, souvent éprouvés par la vie, on ne peut ressentir pour eux qu’empathie et intérêt…

A travers ce deuxième écrit, Julien Freu a le mérite de ne pas se répéter, tout en continuant à développer son univers propre.

L’année 2023 s’ouvrait sur la publication d’un ovni littéraire. Un nouvel arrivé, Julien Freu, nous avait régalé avec un roman singulier et fascinant « Ce qui est enfoui ». Enfin, en ce mois de mars 2025, il publie son second, « Hors la brume ». Son univers ? Les années 90. Sa particularité ? Ne rentrer dans aucune case et mélanger à l’envi le thriller, le roman noir, et le fantastique. Son ADN ? Transmettre des émotions.

Je ne saurais dire combien j’ai aimé ce roman, qui s’épanouit encore en nous bien après que la lecture est terminée. Un roman qui devient un compagnon de route, comme cela arrive quelquefois.