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Podcasts littéraires "Le masque et la plume littérature"

Le masque et la plume : 12 février 2017

« La vie automatique » / Christian Oster, « Le Grand Paris » / Aurélien Bellanger, « Saint Salopard » / Barbara Israël, « Les Républicains », / Cécile Guilbert, « Douleur » /Zeruya Shalev


Le Grand Paris de Aurélien Bellanger

Ce roman édité par Gallimard est apprécié par la blogosphère.

Mots pour mots : Je suis loin d’être convaincue par un livre peut-être un peu trop conceptuel à mon goût, et pas certaine de retenter le coup.

Les carnets du Pr. Platypus : Plus réussi que l’Aménagement du territoire même s’il se révèle indigeste dans son dernier tiers, le Grand Paris a des airs de fin de cycle.

Le Devoir : Chroniqueur de son époque. Sur les traces de Houellebecq, mais aussi de Balzac. Avec documentation à l’appui, quitte à frôler l’entreprise encyclopédique.

La Croix : L’écriture d’Aurélien Bellanger, très détaillée, donne le tournis à force de forer sous la ville comme dans les circonvolutions de son cerveau affairé.

Le Temps : Aurélien Bellanger, dans un roman à peine fictionnel, met la capitale française face à son plan et l’urbanisme face à la politique et fait mouche en cette année électorale.

En attendant Nadeau : Ce que les barons de la Ve ont réussi à faire, créer notre histoire, le romancier d’aujourd’hui ne peut que s’en inspirer pour tenter de remuer un peu la ville, quitte à retourner à la fin s’y terrer.

L’Obs : Nous sentons bien que vivons une épopée historique, mais nous ne savons pas laquelle. Bellanger part à sa recherche, en faisant de la science-fiction avec notre présent. Grand Paris, immense roman.

Journal du dimanche : L’auteur de La Théorie de l’information, fils spirituel de Michel Houellebecq, fait le portrait d’un jeune banlieusard à la conquête du pouvoir parisien.

Libération : A travers la fascination d’un urbaniste pour un Sarkozy de fiction, Aurélien Bellanger suit une passionnante histoire de pouvoir.


La vie automatique de Christian Oster

Ce roman édité par L’Olivier est apprécié par la blogosphère.

Fragments de lecture : La Vie automatique est un constat sur la valeur de l’existence et du sens qu’elle prend lorsqu’on décide tout plaquer. Le roman est emprunt d’une atmosphère désenchantée : même entouré, Jean reste seul, inexorablement.

Les carnets du Pr. Platypus : C’est un roman confortable, dont on parvient assez vite à cerner les contours, mais pas prévisible pour autant...

La Croix : À la dernière ligne de son roman, Christian Oster évoque la nécessité, ou au moins l’hypothèse, de « contourner le fond des choses ». C’est peut-être de son art poétique qu’il nous donne ainsi la clef.

Lire au lit : Lire La vie automatique , c’est se plonger dans l’atmosphère des romans de Modiano : un sentiment insaisissable s’empare de nous, un mélange d’absurde, de noirceur, de profonde tristesse, de regard amusé et distancié sur l’existence.

Libération : L’écriture de Christian Oster, comme toujours, coule fluide, minutieuse et impassible, donnant parfois au comportement de Jean une teinte philosophique.

Cinéphile m\’était conté ... : L’écrivain s’est imposé par son style, véloce, subtil et élégant, et ses récits, relativement minimalistes, empreints d’humour et d’un sens très personnel de l’absurde. La vie automatique est dans la continuité de cette oeuvre...

L’Obs : On s’attache beaucoup à son narrateur, à ce comédien flegmatique de série B qui a tout perdu, aime son métier « à l’exclusion des acteurs », et dont on lit la confession désabusée comme si elle nous était personnellement destinée...

En attendant Nadeau : Plus qu’un thème, La vie automatique fait de l’effacement de soi un véritable objet littéraire...

Le Temps : Telle est la méthode de Christian Oster, écrivain ou lecteur, le livre et ses fictions permettent de traverser les miroirs et de se retrouver, soudain, merveilleusement étranger à soi-même, clandestin, à l’autre bout du monde.


Saint salopard de Barbara Israël

Ce roman édité par Flammarion

Les Républicains de Cécile Guilbert

Ce roman édité par Grasset est peu apprécié par la blogosphère.

Télérama : Cécile Guilbert brosse un portrait d’époque aussi ténébreux qu’altier, et d’une saisissante lucidité — sous-tendu par une réflexion mélancolique sur la démocratie et le spectacle, la folie du pouvoir et ses armes...

Le goût des livres : Je suis certaine que ce roman trouvera ses lecteurs, qui sauront l’apprécier, moi je suis passée à côté.


Douleur de Zeruya Shalev

Ce roman édité par Gallimard est apprécié par la blogosphère.

Cinéphile m\’était conté ... : Un ouvrage intense, sans temps morts, écrit au cordeau et avec une sensibilité extrême.

L’Obs : Blessée, en 2004, lors d’un attentat à Jérusalem, la romancière israélienne évoque pour la première fois ce drame dans un magnifique roman d’amour et de deuil.

Bricabook : La lecture demande un peu d’investissement de la part du lecteur. Mais le jeu en vaut la chandelle, l’histoire est forte et on lit alors le livre d’une traite, le souffle court, navré parfois, inquiet d’autre fois pour Iris.

Micmag : Zeruya Shalev nous montre qu’il n’est pas toujours simple de faire des choix, tout en analysant, avec minutie et sans pathos, l’état de détresse dans lequel tombent les victimes d’attentats et leur entourage.

Journal du dimanche : Douleur est un roman obsédant par sa pulsion de vie, son style de vagues éclatées contre le mur, ses pensées de fantômes errants.

Télérama : Rescapée d’un attentat à Jérusalem, Iris revit la tragédie dix ans après. L’auteure s’est glissée dans sa chair meurtrie pour sonder l’âme d’Israël.







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