Podcasts littéraires "C'est à lire du 12 mars 2017"

La chambre d’ami de James Lasdun

Ce roman policier édité par Sonatine est apprécié par la blogosphère.

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Fondu au noir : Eh bien, pour une fois, figurez-vous que la bafouille de l’auteur-célèbre-qui-vend-le-livre est justifiée.

From the avenue : Certains auraient sûrement préféré plus de rebondissements (comme j’ai pu lire dans plusieurs blogs). Moi cela ne m’a pas du tout dérangé. Un roman captivant qui s’oubliera peut-être trop vite, ce qui ne gâche en rien le plaisir de lecture.

EmOtionS : Au final, même si j’ai trouvé l’intrigue bien maigre, je retiens de cette lecture l’intelligence et la finesse du style de James Lasdun.

Café Powell : Ceux qui ont aimé Shutter Island de Dennis Lehane ou L’Assassin qui est en moi de Jim Thompson retrouveront dans La Chambre d’ami le trouble et la complexité de ces romans de la perte de contrôle, tant du narrateur que du lecteur.

La lectrice hérétique : Tout l’intérêt de ce roman réside dans la façon dont tout s’enchaîne, lentement, sournoisement, imperceptiblement mais sûrement.

Les mots de la fin : Un roman noir plutôt bien ficelé malgré l’indolence des cinquante premières pages qui peut lasser voire rebuter certains lecteurs.

Nyctalopes : Bizarrement, le roman fait penser à deux films interprétés par Alain Delon, « la piscine » d’abord et puis « plein soleil » tiré d’un roman de Patricia Highsmith dont on retrouve ici beaucoup de l’univers.

Tu vas t’abimer les yeux : J’ai vraiment beaucoup aimé « La chambre d’ami » de James Lasdun – je n’apprécie habituellement pas la lenteur, mais j’ai trouvé que le rythme était parfaitement adapté à l’intrigue.

Cunéipage : Pas loin du pensum, en ce qui me concerne.

Quatre sans quatre : Un excellent roman noir, très actuel, un hipster mal dans sa peau, une femme délaissée, un cousin pauvre et l’éternelle valse des sentiments.

Lectures et chroniques... : Ce qui rend la lecture de ce livre si prenante, c’est la subtilité de la description des relations entre les personnages, ainsi que son écriture dense et précise qui m’a rappelé celle du grand Peter May