Bibliosurf

Podcasts littéraires "Le masque et la plume livres"

Le masque et la plume : 2 juillet 2017

durée : 00:54:14 - Le masque et la plume - par : Jérôme GARCIN - Vernon Subutex 3, V. Despentes / Les Jours enfuis, J. McInerney / La Tresse, L. Colombani / L’ordre du jour, E.Vuillard / Le tour du monde du roi Zibeline, J.-C. Rufin - réalisé par : Didier Lagarde


Le tour du monde du roi Zibeline de Jean-Christophe Rufin

Ce roman édité par Gallimard est apprécié par la blogosphère.

Les chroniques de Petite Balabolka : En plus du palpitant récit d’aventures, j’ai beaucoup aimé la symbiose entre l’écriture et le propos.

Fragments de lecture : Le Tour du monde du roi Zibeline est un roman historique, fort de sa recherche documentaire et de l’inspiration romanesque de l’auteur.

Cinéphile m\’était conté ... : Le tour du monde du roi Zibeline, d’une lecture très agréable, est évidemment autant un récit historique qu’un ouvrage très personnel de Rufin où l’auteur exprime ses croyances et ses doutes dans l’humanité.

La Croix : Jean-Christophe Rufin a produit un long et passionnant récit sur l’invariant qui nous obsède tous : le dialogue de l’amour et d’un monde chaotique.

Mots pour mots : Encore une fois, le cocktail est bien dosé et convaincant.


L’ordre du jour de Eric Vuillard

Ce roman historique édité par Actes sud est apprécié par la blogosphère.

Zazymut : Eric Vuillard fait là une démonstration historiquement implacable sur un ton ironique, grinçant ; une autre vue de la montée d’Hitler. Limpide, cinglant, ironique.

Le site de Carmen Robertson : Un coup de poing ciblé dont les ondes de choc se répercutent dans le présent, nous rappelant que des choses parfois hideuses se passent derrière la façade respectable des grandes entreprises qui gouvernent davantage le monde que les élus.

Le goût des livres : J’avais entendu parler ça et là d’un style trop sec, je n’ai rien ressenti de tel, le ton m’a paru adapté à l’histoire et très vivace. La narration coule, maintient un intérêt constant, je suis toute prête à relire l’auteur.

Lire au lit : J’ai lu L’ordre du jour comme une espèce de prologue en trois actes d’une des pires tragédies de tous les temps : le nazisme et ses terribles conséquences.

Lecturissime : Alors oui, le style marque les esprits, mais mon âme romanesque s’est sentie délaissée... Pour rappel , j’avais déjà été déçue par 14 juillet pour les mêmes raisons...

Les fanas de livres : Est-ce à cause du style de l’écriture avec de nombreuses énumérations et digressions ? Est-ce le côté "donneur de leçon" que je n’ai pas apprécié ?

Mic Mélo : Il ne faut pas lire L’ordre du jour pour l’émotion, la psychologie des personnages ou leurs rapports humains, mais pour l’intérêt du sujet, la qualité du style, et cette plume qui raconte avec une fougue toute personnelle des tranches de vies humaines.

Ca va mieux en l’écrivant : Tout cela, on le sait. Alors quel est le sens de ce livre si bizarrement (dé)structuré et comptant à peine cent soixante pages ? La presse se pâme en vagues dithyrambes : « Un texte de longue portée en dépit de sa brièveté ! ».

Les livres de Joëlle : Une démonstration qui fait froid dans le dos. Ce récit passionnant et instructif est porté par un style brillant, il n’a qu’un seul défaut : il est trop court !

Mots pour mots : Bon allez, j’ose le dire : Eric Vuillard est un écrivain génial ! J’avais vibré à la lecture de 14 juillet, j’ai été saisie par sa démonstration glaciale et implacable de L’ordre du jour.

Télérama : La démonstration d’Eric Vuillard est limpide, cinglante, implacable.

La république des livres : Eric Vuillard creuse un sillon, un seul. Il tisse une même toile depuis son premier livre. Pourvu qu’il continue.

Sur la route de Jostein : Eric Vuillard s’amuse et nous amuse en fouinant dans les petits travers de l’Histoire.

L’Express avec Lire : Un récit bref et saisissant dans la lignée des précédents travaux de l’auteur, aimant décrire les coulisses de l’Histoire.

Shangols : Le livre est très (trop ?) court, et sait mettre le doigt exactement là où ça fait mal, là où le petit détail va faire sens...

La bibliothèque de Delphine-Olympe : Plus encore que les récits des manuels d’Histoire, celui de Vuillard est terrifiant. Car il n’explique rien, il montre - avec quel talent !

Charybde 27 : Éric Vuillard manie une langue désormais familière, dans laquelle le sens du détail et de la juxtaposition acérée secrète une ironie glaciale et permanente, vertigineuse lecture de ces moments qui créent du sens invisible...


La tresse de Laetitia Colombani

Ce roman édité par Grasset est apprécié par la blogosphère.

Lecturissime : Accessible, touchant, il évoque avec profondeur et intelligence le destin de femmes qui souhaitent juste trouver leur juste place dans un monde qui a tendance à les oublier...

Cahiers Attard : Si l’auteure a déjà écrit des scénarii et des pièces de théâtre, c’est là son premier roman. Pourvu qu’il y en ait beaucoup d’autres ! Comme des milliers d’autres personnes, j’ai adoré.

Les fanas de livres : Un livre qui se lit très rapidement. Une lecture agréable mais pas un coup de coeur. Peut-être que j’en attendais trop.

Wodka : Parfois un peu répétitif, c’est un beau récit chargé d’émotions ; un bel éloge aussi du courage féminin et une belle illustration du lien qui unit les femmes par delà les frontières.

Lire au lit : Si ce roman pouvait donner à toutes les femmes le courage de refuser ce que leur imposent au quotidien la société, la famille, la religion, les coutumes, ce serait déjà un pas en avant.

Psych3desLivres : Laetitia Colombani nous rappelle qu’il n’y a rien de plus beau que de participer à la vie de l’autre – consciemment ou non – et que c’est en étant soi-même qu’on contribue le mieux au bien-être de tous.

Livrogne : L’écriture est simple, authentique, sans ambages ni fioritures. L’auteur raconte tout de go une histoire intime qui résonne dans les cœurs comme le glas de la réalité cruelle qui sommeille en chacun de nous.

Les élucubrations de fleur : J’ai aimé le rythme que prend ce roman : il est fait de passages dynamiques où l’on espère pour la réussite des projets des personnages mais aussi de moments plus lents, doux et poétiques.

Sur mes brizées : C’est la curiosité qui m’a poussée vers ce livre au sujet duquel je voyais fleurir des avis positifs et comme ils évoquaient des histoires féministes, je me suis dit que ce serait dommage de passer à côté. Le roman est court et se lit facilement.

La bibliothèque de Delphine-Olympe : Je ne dirais pas que je me suis ennuyée ni que j’ai passé un désagréable moment avec ce livre. Il est extrêmement facile à lire et joue sur une corde sensible qui peut, manifestement, toucher son public. Mais d’un point de vue littéraire, disons que je le trouve un peu faible.

Au bordel culturel : Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

Zazymut : Laetitia Colombani avec son écriture directe, un brin idéaliste, plein d’humanité, d’espoir, a concocté un roman qui fait du bien, ceci dit sans ironie, agréable à lire.

Le Devoir : Combien de femmes se reconnaîtront dans La tresse à travers le monde, malgré leurs différences ? serait-on tenté d’ajouter… En souhaitant que les hommes osent s’y plonger aussi.

Ca va mieux en l’écrivant : Un gentil petit livre, à lire en quelques heures, pour découvrir un épisode de la vie de trois femmes d’aujourd’hui.

Le blog de mimi : Un roman féminin, et féministe, chargé d’espoir, de volonté et d’humanité. On ne peut que s’émouvoir en lisant ces lignes simples et sensibles.

A livre ouvert : Au final, La Tresse est un roman qui m’a émue comme rarement j’ai été émue par un livre.

Les battements de mon coeur : Trois beaux portraits de femmes, trois "battantes" qui ont décidé, chacune à leur manière, de changer le cours de leur destin. Le roman de Laetitia Colombani se lit facilement, le style est agréable et fluide.

Bricabook : La Tresse, premier roman de Laetitia Colombani, est, à mes yeux, un très bon roman pour voyager quelques heures dans le train.

Libération : Au fond, la Tresse est un roman très macronien. Il laisse entendre que tout est possible, même ce qui paraît impossible, que qui ne tente rien n’a rien, que la foi soulève les montagnes, etc.

Les livres de Joëlle : Avec un sujet d’une grande originalité et un traitement bien maîtrisé, ce livre sera peut-être, comme le dit son éditeur, le roman de l’été.

Les lectures du mouton : Un très joli roman bien raconté, ponctué de quelques pensées de l’auteur pendant sa phase d’écriture, pendant son travail de tressage.

Mille et une frasques : La tresse est un premier roman diablement réussi, non seulement dans sa construction, mais également dans son style et dans sa galerie de personnages.

La Croix : On est frappé aussi par la capacité de résistance qu’elle prête à ses héroïnes, comme si les destins tracés par les conventions sociales pouvaient tous être transcendés par l’effet de la volonté.

Mots pour mots : Avec ce récit, et son concept de tresse (à la fois parabole et réalité) Laetitia Colombani le fait très joliment. Elle trouve le juste équilibre pour tisser son intrigue à l’aide de ces trois fils qui sont autant de matière vivante, renforcée et solidifiée par le tressage.


Les Jours enfuis de Jay McInerney

Ce roman édité par L’Olivier est apprécié par la blogosphère.

Trois ou quatre livres : Peurs et fragilités, succès et fiertés forment une fresque de presque 500 pages, où les quelques longueurs sont largement compensées.

Libération : Le regard féroce d’entomologiste de McInerney excelle à épingler ce petit monde fitzgeraldien rongé par l’argent, le sexe, l’alcool et la drogue, tournant en rond dans une bulle hermétique à ce qui l’entoure.

hop ! sous la couette : Il y a quelques années, j’aurais eu un coup de coeur pour Les jours enfuis. Les temps changent, je vieillis et me lasse vite du jet set et des mondanités. Les bobos égocentriques m’agacent.

La bibliothèque de Delphine-Olympe : Après Olivier Rolin, Jay McInerney est l’un des tout premiers auteurs contemporains que j’ai lus et qui m’a marquée.

Le Temps : Comédie de mœurs parfois féroce mais trop bavarde, tableau d’une époque où McInerney dépose une touche de crépuscule...

L’Express avec Lire : On sirote chaque page d’un parfait cocktail d’humour et de férocité, de comédie et de tragédie.


Vernon Subutex. Tome 3 de Virginie Despentes

Ce roman édité par Grasset est apprécié par la blogosphère.

L’Express avec Lire : Il émane de Vernon Subutex 3 une puissance littéraire qui vous emporte et à laquelle il est impossible de résister.

En lisant en voyageant : Hautement recommandable.

Tu vas t’abimer les yeux : Difficile de tenir le rythme sur trois tomes, surtout avec autant de personnages et de thèmes abordés, et ce tome 3 de Vernon Subutex n’a pas tout à fait répondu à mes attentes…Il faut dire que la barre était haute !

Shangols : L’échec est cuisant : ce troisième tome n’est qu’un agréable roman plein de coups de théâtre, mais n’atteint pas l’ambition d’être le livre représentatif de l’âme de la génération post-68.

Le Temps : Ce n’est peut-être pas un hasard, si dans Vernon Subutex, la magnifique saga rock de Virginie Despentes si clairvoyante sur les temps présents et à venir, rôde la figure du chaman.

Le Temps : Et Virginie Despentes, on le sait depuis Baise-moi et on le vérifie à chacun de ses livres et de ses films, n’est pas du genre à avoir froid aux yeux.

Journal d’une lectrice : Ce qui me frappe dans ce roman c’est que l’auteure analyse très finement toutes les situations, et fait preuve d’une incroyable empathie envers tous ses personnages, même ceux qui professent les opinions les plus dérangeantes.

Libération : L’attentat du Bataclan est omniprésent, et on ne manquera pas de penser, aussi, à celui de Manchester.

Télérama : Une nouvelle fois, c’est un choeur discordant, incarné, véhément, qu’orchestre magistralement la romancière.







Il y a au total 5 440 podcasts dans cette rubrique :

Explorez aussi :