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Podcasts littéraires "Le masque et la plume livres"

Le masque et la plume : 27 août 2017

durée : 00:54:53 - Le masque et la plume - par : Jérôme GARCIN - « Notre vie dans les forêts », Darrieussecq /« Souvenirs de la marée basse », Thomas/« La chambre des époux », Reinhardt/« Innocence », Ionesco/« Les rameaux noirs », Libérati - réalisé par : Didier Lagarde


Innocence de Eva Ionesco

Ce roman édité par Grasset est apprécié par la blogosphère.

Tasha’s books : J’en éprouve une nausée et une colère que vous n’imaginez pas. Aller au bout de ce récit serait peut-être une façon de rendre justice à Eva Ionesco, mais c’est au-dessus de mes forces.

Tu vas t’abimer les yeux : « Innocence » est un livre qui m’a mise mal à l’aise, d’autant plus lorsque l’on sait que ces photos ont encore récemment fait l’objet d’un procès entre la mère et la fille.

Le Devoir : Elle se félicite aujourd’hui d’être allée beaucoup plus loin dans son livre, qui nous fait découvrir mille et une facettes de sa petite enfance à Paris, à Londres, mais aussi à San Francisco et en Espagne, jusqu’à sa 11e année.

Télérama : Père flou, mère abusive... Pour chasser les images noires de son enfance, Eva Ionesco s’en remet aux mots, les siens, lumineux et incisifs.


La chambre des époux de Eric Reinhardt

Ce roman édité par Gallimard est apprécié par la blogosphère.

Les livres de Joëlle : Eric Reinhardt a complètement fini par me perdre avec l’histoire parallèle de Mathilde. Au final, ce livre m’a déçue à cause du trop grand nombrilisme et du style trop emprunté de l’auteur.

Coin lecture de Nath : J’ai adoré le premier chapitre écrit en 2007 pour les Inrocks et la fin du roman. Par contre, je n’ai pas trop accroché au reste, trop narcissique, nombriliste.

Le boudoir de Nath : Il est rare que je ne termine pas un livre, mais là, honnêtement, je n’ai pas pu aller jusqu’au bout.

La Croix : Dix après la maladie de sa compagne, Éric Reinhardt livre un ovni littéraire en forme de poupées russes, comportant des pages d’une puissance rare sur la quintessence de l’amour et la confrontation à la mort.

L’Obs : Dans ce roman, dont la forme binaire est totalement inédite, Eric Reinhardt ose tout. Pleurer à chaudes larmes. S’assommer au Xanax.

Journal d’une lectrice : Un très beau roman, en forme de déclaration d’amour à une femme et à l’art, qui affirme que seuls l’amour et la beauté sont susceptibles de transcender nos tristes vies humaines.

La bibliothèque de Delphine-Olympe : Intelligence, style et émotion, ce livre qui célèbre la vie et la littérature réunit tout ce que je peux attendre d’un roman.

Télérama : Après l’autodérision, Eric ­Reinhardt dresse son portrait en artiste romantique, jusqu’à faire de cette Chambre des époux un quasi manifeste.


Notre vie dans les forêts de Marie Darrieussecq

Ce roman édité par Editions POL est apprécié par la blogosphère.

Mic Mélo : Après le splendide Etre ici est une splendeur, une biographie artistique romancée, Marie Darrieussecq fait le pari d’étonner et de changer totalement de registre, et réussi brillamment à rester toute aussi convaincante.

Book’ing : Avec cette dystopie, Marie Darrieussecq interroge sur l’avenir de l’homme dans une société de l’omni-contrôle technologique, où l’on a perdu le sens et le respect du vivant, où l’être humain et son environnement sont relégués à des fonctions utilitaires.

Le Temps : Marie Darrieussecq invente une société de doubles, un monde sous surveillance dont il n’est pas facile de s’échapper. Son héroïne parle pourtant du fin fond des forêts...

Trois ou quatre livres : L’écriture à la première personne plonge dans une frénésie, une urgence d’écrire et de lire avant qu’il ne soit trop tard et c’est juste magnifique !

Le Devoir : Un monde déshumanisé, dominé par les écrans et les robots. Un monde où règnent la peur et l’injustice. Où le clonage humain est devenu réalité… pour les plus riches.

Cunéipage : J’ai ensuite lu quelques avis négatifs qui m’en ont écartée, avant que l’autrice elle-même de me redonne envie de la lire lors de son passage dans La Grande Librairie. J’aurais dû passer outre les avis des autres, car j’ai adoré.

Cathulu : Là où le premier roman de l’écrivaine prenait son temps pour nous décrire les changements de la société, Notre vie dans les forêts est beaucoup plus court (189 pages) et le sentiment d’urgence encore plus grand.

Cannibales lecteurs : Peut-être ai-déjà trop lu ou vu d’œuvres de ce genre, mais ces cousinages m’ont gêné, et donné des clefs de compréhension pour anticiper la conduite et les enjeux du récit.

Libération : C’est moins sur les ressorts de la dystopie qu’il faut s’attarder, que sur la qualité du monologue qui monte du bois où se cachent les réfugiés.

L’Obs : Cette course vers le néant, que Darrieussecq orchestre avec une précision mécanique, fait de son livre un texte rare, étrange et oppressant.

Télérama : Subtilement, brillamment, Marie Darrieussecq ajoute ses pro­pres grains de sable, aidée en cela par ­Viviane, personnage en perpétuel retard sur les événements, incapable de nouer tous les fils, perdue, naïve et délicieusement blagueuse.


Souvenirs de la marée basse de Chantal Thomas

Ce roman édité par Seuil est très apprécié par la blogosphère.

Les livres de Joëlle : Je trouve que les mots qui définissent le mieux ce roman constitué de courts chapitres, de souvenirs non datés, sont délicatesse et élégance.

Lecturissime : Dans ce beau récit, de petits riens en petits riens, Chantal Thomas peint le portrait touchant de cette Jacky fantasque et chante son amour pour la mer et la mère avec tendresse et pudeur.

Mic Mélo : Un hommage intime et lumineux, ponctué parfois de références historiques de têtes princières ou couronnées, qui en augmente la saveur romanesque.

Charybde 27 : « Souvenirs de la marée basse » fait partie de ces livres qui nous mettent au cœur du monde, au plus près du lien fait de sensations et de gestes entre une mère et sa fille, un lien d’éloignement et de proximité retrouvée.

Lire au lit : J’ai tellement eu envie de découvrir ces lieux magiques si bien décrits dans ce livre que j’ai réservé une maison pour les vacances de printemps, à Arcachon, la ville des quatre saisons…

Libération : Dans « Souvenirs de la marée basse », Chantal Thomas relate la passion de sa mère pour la natation.

L’Obs : Chantal Thomas donne un portrait saisissant de cette mère si obscure à la maison et si lumineuse dans les vagues, qui semblait toujours flotter pour ne jamais couler.

L’Express avec Lire : Une fois encore, nous serons du voyage, émerveillés et reconnaissants devant la sensibilité, l’érudition de Chantal Thomas.

La république des livres : Ce roman, publié dans la collection « Fiction & Cie », laisse une empreinte durable alors qu’il est d’une forme on ne peut plus classique, qu’il ne manie pas le moindre effet, ne crache pas du feu, ne gonfle pas ses pectoraux, ne la ramène pas.

Petit carré jaune : Fort, délicieux, inoubliable. Comme les premières et dernières fois. Comme ces bonheurs que l’on fuit de peur qu’ils se sauvent.

Télérama : Chantal Thomas fait revivre, sur les plages de son enfance, une mère secrète qui lui a légué la passion des bains de mer, le goût de s’abandonner à la volupté de la nage.


Les rameaux noirs de Simon Liberati

Ce roman édité par Stock est adoré par la blogosphère.

Télérama : Enracinée dans une enfance heureuse, entre un père poète et des livres à foison, cette admirable autobiographie est aussi une réflexion sur l’écriture.







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