Podcasts littéraires "Mystère avec Olivier Guez et Philippe Jaenada"

Le temps des écrivains : 30 septembre 2017
durée : 00:58:47 - Le temps des écrivains - par : Christophe Ono-Dit-Biot - Olivier Guez et Philippe Jaenada sont les invités de Christophe Ono dit Biot à l’occasion de la publication de leurs livres respectifs : " ;La disparition de Josef Mengele" ; (Grasset) et " ;La serpe" ; (Julliard).- réalisé par : Anne-Laure Chanel
La Serpe de Philippe Jaenada
Ce roman édité par Julliard est apprécié par la blogosphère.Voyager... lire... : J’ai aimé le regard minutieux sur les crimes, le fait que chaque élément qui semble parfois anodin ait été dépoussiéré, avec en plus beaucoup de dérision et d’humour.
Le site de Carmen Robertson : a démarche de Jaenada est fascinante, son écriture, claire et précise, son humour, imparable. L’histoire, ainsi dépoussiérée, fouillée, interrogée, nous captive tout autant que celles d’un John Le Carré.
Les élucubrations de fleur : Il faut lui reconnaître un vrai travail de structuration du récit, contrairement à ce que pourraient laisser supposer les nombreuses parenthèses et le ton léger de la narration.
En lisant en voyageant : Jaenada (Il existe, je l’ai rencontré) est pote avec des gens que j’aime bien, et de plus il est bourré de talent. Mon manque d’objectivité sera total, mais mon avis en phase avec celui de la blogosphère, alors autant ne pas se retenir bêtement dans les louanges.
Blablabla mia : Bénéficiant d’un travail gigantesque, de personnages hautement romanesques, et du talent indéniable d’un Philippe Jaenada en grande forme, La Serpe mériterait bien, à mon humble avis, un prix...
Coin lecture de Nath : Grosse déception. Un premier gros flop cette année.
Sur la route de Jostein : Je salue l’intelligence et la ténacité de l’auteur dans cette quête méticuleuse de la vérité mais personnellement, quand un livre ne m’apprend rien ( à part la vie de l’auteur du Salaire de la peur), je peine à accrocher sur autant de pages.
Journal d’une lectrice : Je n’avais encore jamais lu Philippe Jaenada, et c’était une erreur, j’ai découvert un auteur aussi bienveillant que malicieux, qui se joue avec délectation de son double de papier, et se révèle un formidable raconteur d’histoires.
Tu vas t’abimer les yeux : Impossible de ne pas penser à Agatha Christie avec cette histoire de guerre, de château, de jeune bourgeois à la vie dissolue, et de mystère… et Philippe Jaenada est très convaincant dans son double rôle d’auteur/enquêteur. Une excellente lecture !
Les livres de Joëlle : Philippe Jaenada a écrit un livre passionnant sur un crime sordide et sur un personnage aux multiples facettes et a abouti à des conclusions qui interpellent.
Dans le manoir aux livres : Une nouvelle fois, Philippe Jaenada m’a totalement convaincue.
Shangols : Le truc se lit comme un bon vieux polar à l’ancienne, en même temps que comme l’auto-portrait d’un écrivain pris la main dans le sac d’une obsession maladive. A ce titre, un livre sympathique.
Lire au lit : Eh bien, en plein dans le mille la copine, pas un millimètre à côté, le coeur du coeur, l’hyper centre de la cible. Dire que j’ai aimé relève de l’euphémisme, c’est beaucoup plus que ça…
Tête de lecture : Messieurs mesdames les jurés (des prix littéraires), il grand temps de reconnaître l’excellence de maître Jaenada, avocat des causes perdues et virtuose de la prose en apparence alambiquée.
La règle du jeu : Philippe Jaenada fait la lumière – toute la lumière ? Là est question… – sur une affaire oubliée qui passionnera tout un chacun. La Serpe, l’un des romans les plus troublants de cette rentrée littéraire.
La Croix : On l’avait compris au fil de dix romans : chez Jaenada, le rocambolesque de la quête importe autant que sa résolution.
Libération : a Serpe est affaire de recherches et de libre interprétation. Le lecteur est facile à manipuler....
Télérama : Du sale gosse capricieux au jeune homme qui claque l’argent de ses parents économes, Henri n’est pas vraiment un type séduisant, mais c’est justement l’ambiguïté du personnage qui séduit l’inspecteur Jaenada.
Garoupe : On retrouve aussi avec bonheur les incessantes, innombrables et parfaitement à propos digressions de Philippe Jaenada.
La disparition de Josef Mengele de Olivier Guez
Ce roman édité par Grasset est apprécié par la blogosphère.Les fanas de livres : C’est très intéressant de voir non seulement comment un homme aussi recherché peut échapper à la justice, mais aussi quels sont les arrangements diplomatiques et les choix gouvernementaux concernant la recherche des anciens nazis.
Fragments de lecture : Olivier Guez prouve que tout sujet peut être traité, et que même les pires monstres de l’Histoire peuvent devenir des personnages à défaut d’être des héros de roman.
Carobookine : Ce qu’il y a de plus terrible dans ce roman finalement, c’est qu’on se rend compte que, quoi qu’il ait pu faire, « l’ange de la mort » du camp d’Auschwitz, le monstre qui estimait ses relations au nombre de victimes faites pendant la guerre, n’était pas un sur-homme.
Ca va mieux en l’écrivant : Je ne cache pas que la lecture des souffrances et des tourments de Mengele y a contribué. J’imagine que l’auteur a ressenti le même plaisir en les décrivant. Les histoires où les méchants sont punis, ça fait toujours du bien.
Charybde 27 : Il manque sans doute à ce roman un petit quelque chose de fort et de magique pour emporter vraiment pleinement l’adhésion ...
Shangols : Guez, dans cette enquête de belle facture sur l’un des plus ignobles bouchers du Reich, nous faire ressentir à quel point, à aucun moment, l’homme a la volonté remettre en question ses actes passés.
Mots pour mots : Je reste sur mon sentiment de malaise, plus encline à conseiller le livre des Klarsfeld à quiconque voudrait avoir une vision plus exhaustive des enjeux de ces traques pour l’avenir de l’humanité.
Le blog de mimi : Une lecture à la fois instructive et agréable, sur le forme, j’entends, mais révoltante sur le fond devant tant d’occasions manquées et d’hypocrisie.
Sur la route de Jostein : D’une belle écriture littéraire, Olivier Guez propose davantage une enquête. Certes passionnante, juste et bien documentée. Mais le sujet reste difficile et le personnage si détestable que je ne serais pas allée naturellement vers ce roman.
Lire au lit : Un texte extrêmement documenté, un récit haletant qui nous fait vivre la période de l’après-guerre en Amérique latine, la fuite de ces démons qui vont espérer retrouver ailleurs un nouvel Eldorado.
La Croix : Sous la plume alerte et précise d’Olivier Guez, on retrouve Joseph Mengele en Argentine.
Libération : La prouesse d’Olivier Guez est d’être parvenu à s’imprégner d’une documentation considérable, enrichie d’enquêtes dans les différents pays d’Amérique du Sud utilisés comme caches par le fuyard, tout en donnant un souffle romanesque à son récit.
La bibliothèque de Delphine-Olympe : Au bout du compte, et si l’on pourrait disserter des jours sur les contours de ce genre littéraire, je me dis que si ce récit n’avait pas été estampillé « roman », je ne l’aurais sans doute pas lu... et, très honnêtement, ça aurait été dommage.
Les lectures du mouton : Un parcours étonnant, révoltant, mené tambour battant, à mi-chemin entre le roman et l’essai historique que je ne peux que vous conseiller de lire !
Les livres de Joëlle : J’ai trouvé ce récit, qui tient à la fois du document et du roman, passionnant et instructif.
Tu vas t’abimer les yeux : Le livre d’Olivier Guez est présenté comme un roman mais il est très informatif et écrit d’une manière plus journalistique que littéraire – même si quelques paragraphes dont plus lyriques – si bien que je l’ai plutôt appréhendé comme un document.
Tête de lecture : D’une certaine façon, Olivier Guez dépouille le mythe : aucun charisme en lui, aucune aura. L’Ange de la mort était juste un pauvre type.
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