Podcasts littéraires "C'est à lire du 19 février 2017"

Six jours de Ryan Gattis

Ce roman policier édité par Fayard est très apprécié par la blogosphère.

---

Les livres de Joëlle : Ce roman m’a rapidement lassée par sa violence et par sa langue argotique. Un roman qui a fait l’objet de multiples critiques dithyrambiques mais qui n’était pas pour moi…

Nyctalopes : Coup de poing au plexus solaire où, étouffé par le récit, sa lecture est une vraie bénédiction pour le lecteur de noir.

Livresforfun : J’avais déjà entendu parler de ces émeutes , notamment dans les romans de Connelly, mais être du côté de la population d’un quartier apporte un autre éclairage. Alors foncez le découvrir !

Cinéphile m\’était conté ... : Il ne faut pas chercher plus loin le roman noir de l’année, un chef d’oeuvre de construction d’une puissance sans égale, au pays de la violence la plus déchaînée, à peine tempérée par quelques pages plus calmes...

Adepte du livre : Un page turner magistral et terrifiant dont on peut d’ailleurs saluer le brillant travail de traduction en français.

Unwalkers : Vous pouvez très bien passer à côté de ce roman mais si vous aimez Sharon Burke, David Simon, George Pelecanos de « King Suckerman » et tout Richard Price mais surtout « Ville noire ville blanche », vous avez là le meilleur roman du genre de l’année...

Sur mes brizées : Un roman qui prouve si besoin était que, quand la littérature s’aventure sur les chemins de la fiction sociale, elle nous apporte autant, voire davantage en ce qui me concerne, que les meilleurs reportages.

Sur la route de Jostein : C’est en donnant la parole successivement à tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans ces règlements de compte que Ryan Gattis nous livre la violence d’une ville aux fortes tensions sociales et raciales.

Les échos : Variant de style en fonction des personnages, évitant tout pathos, Ryan Gattis réussit la fusion du documentaire et de la fiction, un genre de mix fascinant entre « De sang-froid » et « Last Exit to Brooklyn ».

Mic Mélo : C’est violent et flippant, on se croirait en plein milieu de ces émeutes qui durèrent Six jours, mais une chose est certaine, vous ne mettrez pas six jours pour dévorer ce livre.

Livres connection : Le jusqu’au boutisme des gangs, le culte du calibre se mêle aussi à une ode pour Los Angeles, ville à l’instinct de survie incroyable. Une fresque épique et un grand livre de cette rentrée.

Un dernier livre avant la fin du monde : Un roman terrible et d’une violence telle que livre tombe parfois des mains, mais d’une justesse et d’une émotion qui nous emportent loin, dans les espoirs de certains et les terribles résolutions des autres, sans jugement manichéen, sans facilité, sans fin.

Tête de lecture : Ryan Gattis ne se fait pas analyste, ne juge personne : il donne à voir et à vivre en donnant voix.

Léa Touch Book : L’écriture y est nerveuse, teintée des cultures qu’elle rencontre, une réussite.

D’une berge à l’autre : Un premier roman magistral et terrifiant !

Télérama : Six Jours est une saisissante plongée en apnée dans cette « Amérique cachée », socialement défavorisée, minée par les tensions ethniques, haut lieu de trafics en tous genres et fonctionnant comme en vase clos — tenue en marge, livrée à elle-même, abandonnée.