Podcasts littéraires "Le masque et la plume livres à Nancy"

Le masque et la plume : 10 septembre 2017
durée : 00:54:14 - Le masque et la plume - par : Jérôme GARCIN - « Sexe et mensonges », L. Slimani /« Un personnage de roman », P. Besson/« Le jour d’avant », S.Chalandon/« Ils vont tuer Robert Kennedy », M. Dugain/« Mercy, Mary, Patty », L. Lafon - réalisé par : Didier Lagarde
Le jour d’avant de Sorj Chalandon
Ce roman édité par Grasset est très apprécié par la blogosphère.Trois ou quatre livres : Sursauts et bouleversements rendent ce récit des plus passionnants, soutenu par un style qui sait être juste et beau sans en faire de trop. C’est triste et pudique, c’est humain avant tout et traité avec beaucoup de délicatesse.
hop ! sous la couette : Le drame social et l’histoire d’amour s’orchestrent avec un grand doigté. Le souffle qui se dégage du roman est puissant.
Lettres exprès : Sorj Chalandon voulait rendre hommage aux gueules noires, mettre en avant les impératifs de rentabilité qui ont coûté la vie à bon nombre d’entre eux, il y a réussi, mais en allant plus loin, en faisant plus fort, avec l’histoire incroyable de cette vengeance.
Dans le manoir aux livres : L’intrigue principale m’a intéressée ainsi que le principal rebondissement franchement inattendu. Par contre et à mon sens, le roman s’embourbe sur la fin et notamment lors du procès du protagoniste ....
Le blog de mimi : J’ai vraiment apprécié cet ouvrage. Mon seul regret, c’est son absence injuste dans le palmarès des prix majeurs de cette rentrée littéraire.
Sur la route de Jostein : Emotion à fleur de mots, fraternité, compassion, réalisme, coup de théâtre, Le jour d’avant aurait largement mérité quelques citations lors des sélections de Prix Littéraires. Je lui décerne le prix de ma meilleure lecture de cette rentrée littéraire.
Le goût des livres : De fait, je suis restée extérieure et j’ai refermé le livre dubitative.
Cahiers Attard : Il y a, parfois, un bouquin qui vous attrape et qui ne vous lâche plus. Il est deux heures du matin, vous savez que la journée du lendemain sera dure, la sagesse la plus élémentaire vous dicte de refermer le livre...
Les fanas de livres : Beaucoup d’humanité dans ce livre puissant où les blessures nous touchent. Un très bel hommage original aux mineurs et à leurs familles.
LU cie & co : Terriblement prenant, ce nouveau roman de Sorj Chalandon est construit sur deux périodes qui alternent tout au long des chapitres, les événements de décembre 1974 et des mois suivants ainsi que l’enquête que le narrateur mène à leur sujet à partir de mars 2014 et ses conséquences.
Coin lecture de Nath : L’écriture de Chalandon est comme toujours percutante. Des phrases courtes allant droit au but, à l’essentiel. C’est bouleversant, touchant.
Libération : Chalandon travaille l’émotion pure. Le risque est que le lecteur regrette les larmes qui lui sont arrachées malgré lui.
The killer inside me : La mine n’aurait pas souffert d’un peu plus de retenue ou de pudeur.
La Croix : Sorj Chalandon a écrit un roman puissant sur les promesses du passé qui nous font vivre. Celles que nous nous sommes faites à nous-mêmes, surtout.
La bibliothèque de Delphine-Olympe : Mêlant admirablement drames intime et collectif, ce roman sur la violence du travail et sur la culpabilité nous parle d’un monde certes aujourd’hui disparu mais dont l’écho résonne pourtant d’une douloureuse actualité.
Les livres de Joëlle : Des rebondissements, un scénario habilement mené, une montée en puissance du récit, une écriture toujours aussi précise et imagée font de ce nouveau Chalandon un roman magistral que je ne suis pas prête d’oublier.
Les élucubrations de fleur : En plus d’être un roman sur un drame national, Le jour d’avant est également une histoire d’amour familial, de culpabilité et de pardon, avec une fin intensément émouvante. Ce sera l’une des pépites de cette rentrée littéraire, l’un des romans à ne pas manquer.
Le petit poucet des mots : Un très grand roman du fond du trou. Comme le dit Bachelet.
Sur mes brizées : Prenant et surprenant, « Le jour d’avant » ne m’a pas déçue (ce qui avait été le cas avec « Profession du père« , alors que j’avais beaucoup aimé « Retour à Killybegs« ).
Les lectures du mouton : Bref, vous l’aurez compris, pour moi c’est du grand et bon Chalandon où tout est bien maîtrisé jusqu’au dernier chapitre. Je vous le recommande chaudement.
Sylire : J’ai été éblouie par l’habilité de l’auteur à jouer avec son lecteur, à le déstabiliser. En faisant du narrateur un personnage plus complexe qu’il n’y paraît, Sorj Chalandon donne à son roman une dimension supplémentaire.
Meelly lit : Je dois bien l’avouer, ce roman m’a profondément irritée, si cela n’avait pas été Sorj Chalandon, j’aurais probablement abandonné ma lecture avant la fin de la première partie, ce qui aurait été fort dommage car les deux suivantes sont à mes yeux excellentes.
Bonnes feuilles et mauvaise herbe : La douleur et la culpabilité deviennent les personnages principaux d’un roman écrit avec virtuosité et délicatesse. Sorj Chalandon démontre une fois de plus, s’il en était besoin, son immense talent de conteur.
Cannibales lecteurs : Le romancier est plus vivant que jamais, et c’est pour moi l’une des excellentes nouvelles de cette rentrée littéraire.
Bricabook : C’est fort, d’une délicatesse qui nous broie les glandes lacrymales. Et à la fin du roman on se demande qui est véritablement le bourreau.
Tu vas t’abimer les yeux : Mais c’est vrai que même si je l’ai lu avec grand plaisir, et que j’ai apprécié la plume de l’auteur, « Le jour d’avant » m’a moins emportée que ses prédécesseurs. Il n’en reste pas moins un très bon livre, que je vous recommande de lire !
Ils vont tuer Robert Kennedy de Marc Dugain
Ce roman édité par Gallimard est apprécié par la blogosphère.Mic Mélo : Bravo, bravo, bravo Marc Dugain.
La Croix : Dessous du pouvoir, mensonges d’état, folie de l’Amérique, complots, paranoïa et dérive de ses contemporains, asservis à des objets numériques qui les espionnent, à leur insu...
Dans le manoir aux livres : Le récit de Marc O’Dugain m’a davantage laissée de marbre même si sa quête est intéressante et ses découvertes parfois glaçantes.
Libération : Les lecteurs de Marc Dugain le préfèrent dans ses pérégrinations américaines.
Télérama : Un grand thriller historique sur l’un des épisodes les plus marquants du XXe siècle, doublé d’une réflexion mélancolique sur la fin de l’innocence.
Fragments de lecture : Le dernier roman de Marc Dugain est un ouvrage puissamment documenté qui permet de donner un aperçu du pouvoir dans les années 60 aux Etats-Unis, ainsi que tout ce qui était en jeu au moment de l’assassinat de JFK.
Mercy, mary, patty de Lola Lafon
Ce roman édité par Actes sud est apprécié par la blogosphère.Bricabook : Métamorphoses, femmes funambules, fuite en avant ou liberté ultime ? Ces femmes tracent leur route, se réinventent, et refusent le confort que la vie leur offrait pour vivre selon leurs idéaux.
Garoupe : C’est à mon sens un roman important, essentiel de cette rentrée littéraire et ce d’autant plus qu’il ne met jamais à côté de son objet. Un grand coup de chapeau à l’auteur.
Lire au lit : Difficile d’y voir clair. Dommage. Non je n’ai pas trouvé ce procédé de narration judicieux. Mais bon, le reste, je l’ai avalé cul sec. Et puis, j’aime bien aussi l’écriture de Lola Lafon, elle est dynamique, vivante, très punchy.
A livre ouvert : Mercy, Mary, Patty est un roman ouvert sur le monde qui lance un défi à ses lecteurs : accepter de regarder le chaos du monde tel qu’il est, dans sa violence et toute sa complexité.
Mic Mélo : J’étais tant perdue dans la narration et le déroulé du roman...
Tu vas t’abimer les yeux : Un livre fascinant, qui ne parle pas à la place de Patty Hearst mais qui pose de nombreuses questions sur la place de la femme dans la famille et dans la société, un sujet toujours d’actualité même si l’affaire a lieu en 1974-75, à la fin de la période hippie
Lecturissime : ola Lafon peint de très beaux portraits féminins, s’interrogeant avec subtilité sur ce qui forge l’identité et sur ces chemins de traverse que la vie peut prendre quelquefois.
Le Devoir : « Mercy, Mary, Patty » raconte comment une jeune fille peut devenir toxique...
Télérama : Cette grâce, Lola Lafon l’a justement attrapée au vol, saisissant la minute où certaines décident de prendre l’autocar pour une destination inconnue, changent de nom ou de prénom, fuient droit devant elles en abandonnant le confort pour la vie.
Le blog de mimi : Une chose est certaine, je n’y reviendrai pas !
Cathulu : Des destins de femmes qui résonneront longtemps dans nos mémoires, un style percutant, des phrases soulignées à la pelle font de ce roman un indispensable.
Le journal d’un lecteur : Tremblez, bonnes gens, toutes vos certitudes font face à un tremblement de terre dans un roman à la construction complexe et aux interrogations fondamentales.
Entre les lignes : En tous cas, ce roman est une réussite dans sa forme, sa maîtrise narrative et ses audaces stylistiques. Finalement, un roman très rock comme il en manque dans le paysage littéraire français.
Un personnage de roman de Philippe Besson
Ce récit édité par Julliard est peu apprécié par la blogosphère.Les livres de Joëlle : Philippe Besson a adopté la bonne distance pour relater ces neuf mois de folie, il indique même avec honnêteté quand il se sent devenir moins objectif.
Marc Page : Le pouvoir aimante les opportunistes. L’ancien monde n’est pas tout à fait mort.
Le Temps : Il ne suffit pas d’avoir accompagné de près l’actuel président français pour le comprendre et savoir expliquer sa romanesque épopée
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