Sucre amer
que disent les 5 avis scannés sur le web du roman de Avni Doshi traduit par Simone Manceau ?
Tableau de bord

À la cinquantaine, la mère d’Antara déclenche les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Tout le monde attend que sa fille unique prenne soin d’elle. Mais la jeune femme renâcle. Car plus le passé déserte l’esprit de sa mère, plus le sien en est envahi. Ma ne l’a ni élevée, ni aimée, ni respectée. Quand Antara avait quatre ans, Ma s’est entichée d’un gourou, a fait fuir son père, l’a entraînée dans la secte Osho puis abandonnée aux tortures d’un pensionnat catholique... Avec les souvenirs cruels, la colère longtemps refoulée déferle jusqu’à lui faire rêver d’euthanasie. À l’heure où elle s’apprête à devenir mère à son tour, Antara en vient à redouter le mimétisme. Ses dessins bizarres, obsessionnels, et ses installations auraient pu lui apporter la paix, si seulement Ma ne s’était pas employée à saboter sa vocation d’artiste.
Avec ce premier roman finaliste du Booker Prize, Avni Dohsi dissèque les sentiments et les ressentiments d’un amour mère-fille impossible, et brandit à la société indienne, patriarcale et fataliste, un miroir impitoyable.