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Brûlées

que disent les 3 avis scannés sur le web du roman de Ariadna Castellarnau traduit par Guillaume Contré  ?

Charybde 27 : Un des plus redoutables voyages intimes et pourtant si politiques de ces dernières années, en une étonnante mélopée poétique et cruelle.
Page créée le 16/05/2018 - mise à jour le 19/06/2018 à 17:58

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4ème de couv

Brûlées, premier roman d’Adriadna Castellarnau, délivre une prose implacable, sèche et intensément belle, comme si les mots eux-mêmes avaient été réduits et purifiés par le feu. Le monde est en train de mourir. Ou il est peut-être déjà mort, mais il est encore habité par des survivants qui s’entendent sur la manière de mourir de faim, qui défendent leurs biens, qui prient pour l’avenir et qui abandonnent leurs enfants, parfois pour qu’ils aient une vie meilleure, parfois simplement parce qu’ils sont épuisés. Ce qui est arrivé au monde et pourquoi cela est arrivé n’est pas fondamental, ce qui compte c’est ce qu’il faut faire des dépouilles, de la crasse, de ces feux de joie nocturnes, de l’abandon lent de la compassion et du gouvernement de la tristesse.

Brûlées est un roman axé sur les femmes. C’est comme si les hommes, leur pouvoir, leur domination, le stéréotype du mâle, avaient aussi été brûlés. Les rares qui restent ont perdu leur virilité ou le feu leur a révélé leur vulnérabilité. Les femmes sont les véritables héroïnes de cette histoire, qui, en un mouvement à la fois terrible et libérateur, les contraint à réinventer radicalement leur rôle social.

ISBN grand format 9782377560097

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