La viduité
Adresse du site https://viduite.wordpress.comBibliosurf suit ce site depuis le 15 décembre 2017 et référence 427 articles. Le dernier article date du 20 juin 2022.
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Queen’s Gangsta / Karim Madani
Dans une prose quasi documentaire, inspirée en tout cas d’une affaire réelle, Karim Madani redonne souffle à ce fatal enfermement dont, patiemment, la sociologie, la fatalité.
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Tueurs / Jean-Michel Espitallier
Récit sans fard qui oscille entre témoignage et mise en mots des images de meurtres, tortures, exécution qui, dans une insoutenable culpabilité hante nos imaginaires, livrent l’homme à sa barbarie sans limite.
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La nuit du hibou / Hye-Young Pyun
Au seuil de l’hallucination, toujours en entretenant les doutes, Hye-Young Pyun décrit admirablement ce qu’il arrive à ses personnages perdus en eux-mêmes.
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L’attrapeur d’oiseaux / Pedro Cesarino
Avec une grande finesse, Pedro Cesarino met en avant le rôle central, dans tous les mythes, du décepteur.
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Le code twyford / Janice Hallett
Tout est si tristement beau, horriblement cohérent quand s’est inventé, arrangé, nous suggère avec beaucoup de justesse Le code Twyford.
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Les bouffeurs anonymes / Marie Aline
Si vous me suivez, vous le savez sans doute : je n’aime pas outre mesure exprimer toute ma détestation pour un livre, pointer, amer, ses failles et autres ratages.
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Le serpent des blés / T. M. Rives
Le serpent des blés retrouve la capacité, dans la plus grande tradition américaine, d’un récit à seulement nous raconter une histoire, à nous laisser en tirer toutes les interprétations, à nous laisser porter.
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L’obscurité est un lieu / Ariadna Castellarnau
À son meilleur, et c’est le cas ici, le fantastique parle d’autre chose, s’empare d’une situation éminemment concrète, désespérément sans issu, pour parler de nos peurs primitives.
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La bouée / Natacha Andriamirado
Onze nouvelles autant de basculements dérisoires que Natacha Andriamamirado accompagne de délicieux récits où elle surprend le déclencheur de ses textes, poursuit la singularité d’une appréhension curieuse, sceptique, du monde un peu fou qu’en partage nous avons.
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Brigantessa / Giuseppe Catozzella
Roman historique populaire, un rien formaté hélas aussi, Brigantessa parvient à décrire tous les statu quo du roman national italien, ses luttes pour se maintenir au pouvoir, pour ne rien changer à l’oppression sociale.
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La main de Dieu / Valerio Varesi
Valerio Varesi est malin : il ouvre dans son polar des contre-poids. Une jolie histoire d’héritage dont personne ne saurait trouver le récipiendaire.
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Au temps sublime / Louise-Amada D.
Habiter l’instant, totalement, solitairement, voilà ce que propose Au temps sublime.
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Pour seul pardon / Thierry Brun
Thierry Brun ne se prive pas d’un lyrisme qui sonne juste, comme une petite mélodie en sous-sol avant le baisser de rideau.
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Elle nage / Marianne Apostolides
Dans une prose très introspective, entre la fiction et l’invention de soi, entre la théorie littéraire et l’étymologie, le désir et son langage toujours trop abstrait, entre le contemporain et les mythes grecs, Marianne Apostolides interroge le corps qui nous constitue, les façons de dire et de détourner ses souffrances et espoirs.
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Après l’éternité / Étienne Verhasselt
Mais si l’ensemble d‘Après l’éternité peut nous paraître daté, dans un jeu d’anachronisme voulu, c’est pour faire entendre toute cette douceur de la prose d’Étienne Verhasselt.
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Le corps de l’âme / Ludmila Oulitskaïa
Ludmila Oulitskaïa parvient à dire, par ellipses, pudeur et humour, l’existence au moment où elle s’en va, les étranges refus et autres merveilleux échappatoires opposés à l’inéluctable.
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Rien que le noir / Liam McIlvanney & Ian Rankin
La première enquête de Laidlaw laissée inachevée par William McIlvanney et terminée par Ian Rankin. Cette phrase devrait suffire à affrioler tous les amateurs de polars.
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Château de cartes / Miguel Szymanski
On se laisse prendre à cette intrigue. Celle d’un homme seul luttant, sans trop y croire, pour dévoiler une vérité qui, in fine, se révélera indicible. Vieille histoire qui parfaitement fonctionne.
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Obsolescence des ruines / Bruce Bégout
Voici un essai qui vous donne envie de relire des essais, un livre pluriel et riche écrit clairement (avec un vrai souci didactique) même quand il évoque des problématiques complexes dont certaines, avouons-le, peuvent dépasser un peu le lecteur.
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Heureux soit ton nom / Sotiris Dimitriou
Belle pudeur de la langue pour en dire toute la souffrance, la totale absurdité de ce régime communiste autocratique : on meurt de faim, mais on ne saurait manger les olives qui poussent devant chez soi.
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Les vingt journées de Turin / Giorgio De Maria
Récit d’insomnie, d’une hallucination collective meurtrière, mais surtout des résultats d’une détonante bibliothèque qui collectait les confessions, les interprétations extrapolées comme celle, peut-être, que livre le narrateur.
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Seyvoz / Maylis de Kerangal & Joy Sorman
La littérature a beaucoup à faire avec ceux qui ne peuvent redevenir poussière.
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Coupez ! / Chris Brookmyre
Le thriller avec une conscience politique, ça marche même sans psychologie positive et héros bien plats et normaux.
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L’autre femme / Mercedes Rosende
Roman noir malin et rieur, L’autre femme raconte l’histoire d’une méprise, d’une femme qui trompe autant qu’elle trompe, d’une autre femme qui n’est jamais celle que l’on croit.
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Tokyo revisitée / David Peace
Toujours dans son écriture brillante, sa scansion de la répétition, les perceptions hallucinées de ses personnages, David Peace nous plonge dans la révélation en trois temps de la complexe affaire Shimoyama.
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Le temps des grêlons / Olivier Mak-Bouchard
Entre la physique quantique, la fable informatique et politique, Olivier Mak-Bouchard signe un conte sur la réalité de nos images, le poids de nos pertes, la peur de ce qui revient, de ce qui est différent. Le temps des grêlons oscille alors entre de jolis emprunts poétiques et une image faussement légère, faussement décalée, de notre univers.
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Colombey est une fête / Aurélie Chenot
Passionante histoire que ce work in progress.
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Le vestibule des lâches / Manfred Kahn
Un premier polar qui joue sur les codes (la redécouverte de soi, l’éternel trio amoureux, le nature writing…) mais auquel, notamment par son inscription contemporaine, Manfred Kahn donne un rien de singularité.
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Tout ce qui brûle / Lisa Harding
Tout ce qui brûle dérange véritablement quand il interroge, toujours dans cette ambivalence, de l’assignation sociale.
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Ibrahim Qashoush / Maxime Actis
Enquête alors sur la douleur, l’horreur, l’obscénité d’en rendre compte, celle aussi d’en jouir en voyeur perclus dans son confort.
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Le festin / Margaret Kennedy
Au fond, faire de la critique seulement par comparaison, seulement pour dire ce que nous n’avons pas trouvé dans un livre, seulement ce qui devrait s’y trouver pour satisfaire notre ressemblance présupposée est une impasse.
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Les nuits de la peste / Orhan Pamuk
Un grand livre dont il y aurait tant à dire.
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Hoya bella / Anne Luthaud
Quasi thriller sur ce qui aurait pu se passer, Hoya Bella réfléchit surtout aux fleurissements possibles du récit.
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Le signal / Sophie Poirier
Le signal est l’un de ses petits livres, discrets, d’où persiste moins qu’une tenace nostalgie, un attachement impuissant à ce qui s’enfuit.
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Tribu / Nathalie Yot
Le roman n’a peut-être pas d’autre histoire : verbaliser les émotions, les placer en regard pour un peu moins mal, qui sait, les comprendre.
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Nueve cuatro / Nicolas Laquerrière
Ici on aime le roman dans la pluralité qu’il permet, on reste persuader que le roman peut renseigner la réalité et qu’il n’y parvient que s’il parvient à en restituer, toujours plus ou moins à en inventer, la langue.
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Requiem / Eliasson Gyrdir
Dans sa musicalité, Requiem joue de son apparence simplicité ; Gyrdir Eliason interprète l’idiote stupidité de nos vies qui nous échappent.
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Peter Punk au pays des merveilles / Danü Danquigny
Un petit polar à l’ancienne : solide, classique.
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Demi-ciel / Joël Casseus
On aime encore être frappé par la possibilité de l’étrangeté radicale de romans, surtout ceux qui, comme Demi-ciel, sont faits de reconnaissances, de similitudes mais surtout de distanciation.
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Il y aurait la petite histoire / Elsa Jonquet-Kornberg
Curieux pari pour un premier roman : se mettre dans la tête d’un vieil homme, rétrograde pour ne pas dire réactionnaire, parvenir à exposer les déterminismes sociaux (chez lui, qui bien sûr, n’y croit pas et se définit ainsi socialement et p
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Petit traité de taxidermie / Maja Thrane
Par leur taxidermie (collection un peu ridicule de spécimen faussement spectaculaires), la littérature permet un instant leur préservation.
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Bobby mars for ever / Alan Parks
Bobby Mars Forever ou la poursuite d’une série dont on attend la suite.
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Voyage en territoire inconnu / David Park
David Park joue intelligemment du convenu des réflexions de son personnage pour instiller un doute sur son désir d’ordre, dans tout ce que son désir d’immuable a de désespéré.
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Avant Rotterdam / Franck Dorso
Comme souvent chez les très intéressantes Éditions Do, Avant Rotterdam apparaît avant tout dans l’évidence de son style.
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