Trois ou quatre livres
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L’Empathie / Antoine Renand
Si le roman démarre de façon rapide et haletante, il devient vite longuet : le dernier tiers semble être là pour meubler, alors que l’intérêt du lecteur s’est épuisé dans ce qu’il pensait être la résolution de l’enquête mais ne l’est en fait pas.
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Les fleurs de l’ombre / Tatiana de Rosnay
Un roman agréable à lire, grâce à la plume de Tatiana de Rosnay, mais malheureusement pas inoubliable...
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Animal / Sandrine Collette
C’est animal, c’est sauvage, c’est bestial.
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Grace / Paul Lynch
Une belle lecture, une écriture puissante !
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La Cité de l’orque / Sam J. Miller
Quelques longueurs et facilités entachent le plaisir de la lecture, mais n’empêchent tout de même pas de finir ces presque quatre cents pages.
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Helena / Jérémy Fel
Les huit cents pages se dévorent pourtant, âmes sensibles s’abstenir.
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La Vraie Vie / Adeline Dieudonné
Un très beau premier roman, où le thème de la violence familiale est abordé à hauteur d’enfant et où jamais le pathos ne l’emporte. Juste une vérité nue, juste "la vraie vie".
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Ma dévotion / Julia Kerninon
Ce roman est un portrait de femme toujours fidèle à son amour, son amitié, au point de se perdre elle-même parfois, de rester dans l’ombre de celui qui connaîtra le succès artistique.
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Tenir jusqu’à l’aube / Carole Fives
Une finesse qui, adroitement, décrit l’ambivalence et la complexité de ce personnage qu’on ne peut pas juger.
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Chien-Loup / Serge Joncour
Happée par l’intrigue, je me suis surprise à tourner les pages, encore et encore, à n’en plus lâcher ce récit.
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Un monde à portée de main / Maylis de Kerangal
L’écriture se fait réellement la messagère de la beauté du monde, tentant d’aller jusqu’à son essence même.
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Les Fantômes de Manhattan / R. J. Ellory
Du bon et du moins bon dans ce roman d’Ellory, une lecture d’été cependant agréable !
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Sous la terre des maoris / Carl Nixon
Un roman grave, écrasant, lourd de douleur et de larmes. L’écriture nous balade au gré des paysages de Nouvelle-Zélande, entre mer et montagne.
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La daronne / Hannelore Cayre
C’est caustique, ça a du rythme et c’est cash : bref, c’est trop bien !
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L’Année du Lion / Deon Meyer
Surtout, ce roman de science-fiction est un roman optimiste qui a foi en l’humanité, malgré le credo d’un des personnages : "l’homme est un animal".
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L’île de Luna / Edgar Morin
Un texte poignant et littéraire, très autobiographique.
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Feu et flammes / Maurice Raphael
C’est finalement le feu le personnage principal, celui qui est au cœur de tout. Lui qui est le maître de ce huis-clos infernal. Il est partout, personnifié, rampant et envahissant. Un roman impressionnant !
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Que la guerre est jolie / Christian Roux
Ce roman social décrit notre époque marquée par les troubles, entre la vie dans la cité et la pauvreté, mais aussi la rénovation des quartiers les plus anciens.
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Pactum salis / Olivier Bourdeaut
C’est donc pour le style frais, original, fantaisiste, que j’apprécie Olivier Bourdeaut. J’ai ri devant certaines scènes, légères et ridicules.
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Une vie comme les autres / Hanya Yanagihara
On pourra reprocher à ce livre d’en faire trop, de trop charger l’histoire de ce personnage. L’empathie qu’elle réussit pourtant à susciter envers ses personnages fait qu’on passe par dessus tout cela et qu’on accepte de poursuivre la lecture.
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Marcher à Kerguelen / François Garde
ournal de bord retravaillé, Marcher à Kerguelen est le récit d’émotions fortes, de paysages incroyables, de peurs et de joies mêlées.
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Le Poids de la neige / Christian Gay-Poliquin
Sous la plume de l’auteur, la neige ne nous refroidit pas : elle réchauffe, au contraire, lumineuse et claire.
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Dans les angles morts / Elisabeth Brundage
Le style est prenant, avec un pouvoir romanesque assuré et une puissance d’évocation évidente. La violence n’est pas crue, elle est au contraire distillée par une écriture qui prend le temps de dresser les événements.
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Les Infidèles / Dominique Sylvain
Phrases courtes, percutantes, le rythme s’accélère pour un dénouement sous tension. Au point qu’on demanderait une suite pour retrouver notre duo policier.
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Plus jamais seul / Caryl Férey
Plus jamais seul est un roman à l’énergie brute, à l’intrigue noire et sans concession.
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Minuit, Montmartre / Julien Delmaire
La manière de traiter les points de vue, d’entrer dans le regard d’un personnage est sublime : le regard du chat devient le nôtre. Les sens sont aussi en fête, avec la musique des javas, le goût de l’absinthe, l’odeur de la peinture...
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Face au vent / Jim Lynch
L’émotion est toujours là, à fleur de peau, cachée sous une dose de pudeur.
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Ces rêves qu’on piétine / Sébastien Spitzer
L’écriture est belle, chaque mot choisis avec soin. La narration au présent, les phrases dans l’ensemble simples et courtes, tout cela donne un texte à lire au calme, qui nous entraîne dans une tourmente humaine et une horreur absolue.
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Les Chiens de Détroit / Jérôme Loubry
Un polar tendu, maîtrisé, sombre et haletant !
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Les huit montagnes / Paolo Cognetti
La nature sauvage vit sous la plume magnifique de Paolo Cognetti, un univers que l’on sent intime pour l’auteur. Car l’auteur, on ne peut en douter, connait la montagne : un lieu familier, un chez-soi qu’il réussit à nous faire partager.La nature sauvage vit sous la plume magnifique de Paolo Cognetti, un univers que l’on sent intime pour l’auteur.
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Le jour d’avant / Sorj Chalandon
Sursauts et bouleversements rendent ce récit des plus passionnants, soutenu par un style qui sait être juste et beau sans en faire de trop. C’est triste et pudique, c’est humain avant tout et traité avec beaucoup de délicatesse.
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Bakhita / Véronique Olmi
Malgré une fin de récit plus factuelle et moins poétique, Bakhita est un très beau roman, dans lequel Véronique Olmi réussit à illuminer son personnage. Un texte magnifique !
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Espace lointain / Jaroslav Melnik
S’ils participent à une réflexion plus profonde, ces extraits ralentissent néanmoins le rythme de l’histoire et je dois bien avouer avoir lu certaines de ses pages en diagonales.
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Les Jours enfuis / Jay McInerney
Peurs et fragilités, succès et fiertés forment une fresque de presque 500 pages, où les quelques longueurs sont largement compensées.
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Notre vie dans les forêts / Marie Darrieussecq
L’écriture à la première personne plonge dans une frénésie, une urgence d’écrire et de lire avant qu’il ne soit trop tard et c’est juste magnifique !
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Vera / Karl Geary
Des mots qui s’enchaînent avec naturel, comme s’ils coulaient de source. Une narration déroutante mais qui a le mérite de rester en mémoire, de bousculer les habitudes de lecture.
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Les buveurs de lumière / Jenni Fagan
L’humour saupoudre ce récit, un peu noir, léger. La fin du monde, est quelque chose d’intimiste sous la plume de Jenni Fagan. Littérature ou dystopie, peut importe, c’est le sort de notre trio que l’on a à cœur. Juste magnifique !
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La nuit, la mer n’est qu’un bruit / Andrew Miller
Il y a du bon et du moins bon dans ce livre mais il me fait découvrir un auteur dont la plume mérite que l’on s’y arrête. A suivre.
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Le beau mystère / Louise Penny
Une écriture tranquille qui prend le temps de s’émerveiller des reflets de lumière propre au monastère, à la magie divine des chants grégorien.
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Pourquoi les oiseaux meurent / Victor Pouchet
Un livre plein de charme fantaisiste et malicieux, une poésie magique et saugrenue,
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Ne fais confiance à personne / Paul Cleave
Le suspens est maintenu à son comble jusqu’aux dernières pages. L’écriture est de plus saupoudrée d’humour et d’autodérision...
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Point cardinal / Léonor de Récondo
La poésie des mots de Léonor de Recondo nous emporte et rend humain les personnages, invitant à regarder le monde d’un œil neuf.
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Leur séparation / Sophie Lemp
Un beau texte où l’émotion est toujours à fleur de peau
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La salle de bal / Anna Hope
La salle de bal est un beau livre, oui, mais avec ses faiblesses, ses facilités. La tension narrative se relâche peu à peu dans l’épilogue dont le final offre une porte de sortie trop convenue. A lire pour se détendre.
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