The killer inside me
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Le livre de Daniel / Chris de Stoop
Si Le livre de Daniel est si puissant, c’est bien parce qu’il ne dit pas seulement un odieux dossier en Assises mais une société de confiance, de respect, de valeurs, qui s’écroule.

La messagère / Thomas Wharton
Troublant, sensible, alarmant, La messagère bouscule le lecteur habitué aux codes du roman noir mais séduit par la profondeur du propos et par l’intelligence de la narration.

Brazilian psycho / Thomas Joe
Le mérite de ces 580 pages, c’est d’expliquer au lecteur occidental quelques uns des grands scandales qui ont frappé le Brésil ces dernières années, et comment le pays en est venu à voter pour celui que Joe Thomas décrit comme un grand psychopathe, Bolsonaro.

Voyous / Doug Johnstone
L’engrenage de Voyous est franchement réussi, avec cette situation inextricable quand Barry commet l’irréparable mais dans laquelle Tyler est piégée jusqu’au cou.

Le guide / Peter Heller
En 300 pages, l’auteur réalise un crescendo impeccable, naviguant entre les merveilles de cette nature du Colorado et les projets moins gracieux des propriétaires des lieux, d’un détail à l’autre, le doute s’installe chez Jack mais aussi chez le lecteur.

Ce n’est qu’un début, commissaire Soneri / Valerio Varesi
Valerio Varesi, avec sa mélancolie gourmande habituelle, sonde une fois encore les histoires de Parme et de l’Italie.

La faille / Franck Thilliez
Alors certes, c’est rythmé, Thilliez multiplie les grosses sensations, même si elles sont à peine crédibles mais c’est du thriller, zéro environnement social, les méchants d’un côté, les gentils de l’autre, des dialogues à rallonge.

Ces femmes-là / Ivy Pochoda
Une des très belles réussites de cette année 2023.

Le silence / Dennis Lehane
La question est de savoir si Dennis Lehane a repris une place au grand banquet du roman noir. Le silence n’est ni une gifle, ni un chef d’oeuvre total de la part d’un homme qui a écrit Un dernier verre avant la guerre, Gone, baby, gone, Un pays à l’aube ou Shutter Island.

Derrière les lignes ennemies : entretiens 1973-1993 / Jean-Patrick Manchette
C’est encore un formidable travail des éditions de La table ronde et de Nicolas Le Flahec pour redonner du sens à l’oeuvre et au travail de Jean-Patrick Manchette.

Rue Mexico / Simone Buchholz
On ne sait pas si Simone Bucholz a une écriture féminine, on ne sait même pas ce que cela signifie mais en tous les cas, elle créé un rapport incroyable avec son premier rôle, une vision un brin renversée du polar...

Tokyo detective / Jake Adelstein
Un livre fort et, finalement, assez unique dans son genre.

Ce que Magella n’aimait pas / Michelle Gallen
Loin des romans traditionnels sur l’Irlande, l’autrice donne à lire une autre facette de ce pays et, sur ce coup, cela prend une vraie dimension universelle.

Shit ! / Jacky Schwartzmann
Shit ! est un excellent polar de société, un roman d’aujourd’hui, qui parle avec sincérité et humour, ce n’est pas interdit, des quartiers.

Nein, nein, nein ! : la dépression, les tourments de l’âme et la Shoah en autocar / Jerry Stahl
Le livre fourmille d’idées, de réflexions pertinentes, de pensées, chaque fois saupoudrées d’un décalage, d’une scène drôle. C’est sûr, on n’aimerait pas vivre tous les jours dans sa tête.

Les morts d’avril / Alan Parks
Les morts d’avril poursuit parfaitement les aventures d’Harry MacCoy, avec ce soucis du rythme, cette volonté, pas commode, de ne pas se répéter, tout en gardant l’essentiel des personnages (de Cooper à Wattie ou Murray).

Abondance / Jakob Guanzon
Texte justement salué par la critique, ce coup d’essai de Jakob Guanzon a une force qui résonne encore longtemps chez le lecteur, avec des scènes qui puent le vécu.

Si le geste est beau / Benjamin Franceschetti
436 grammes et un peu plus de 400 pages. Si le geste est beau (La Manufacture de livres), le premier roman de Benjamin Franceschetti, sorti cette semaine, a les honorables mensurations d’un vrai polar historique.

Un simple enquêteur / Dror Mishani
C’est sans morale, sans prêche, tout en simplicité, comme l’annonce le titre. C’est très fort et diablement original.

La vallée des Lazhars / Soufiane Khaloua
C’est un premier roman et c’est un splendide voyage.

La dernière ville sur Terre / Thomas Mullen
Roman dense et politique, La dernière ville sur Terre offre, dans un pertinent contexte de crise, à lire ce qui fait société, ce qui unit les hommes.

True crime story / Joseph Knox
True crime story, désarmant au début, parfois flippant sur cette jeunesse british, est tout simplement jubilatoire, confirmant le talent de cet Anglais d’à peine 42 balais.

Les contemplées / Pauline Hillier
Un texte poignant, en forme d’hommage aussi, à ces femmes qui ont pris soin de l’autrice, sans rien attendre en échange.

Poussière dans le vent / Leonardo Padura
Le parti pris du polar est l’occasion pour lui de démonter les connivences entre la politique (en l’occurrence la CIA) et le monde du crime dans le seul but de faire tomber un dictateur communiste.

Harlem shuffle / Colson Whitehead
Entre polar, étude sociologique et historique, les 420 pages naviguent avec une belle fluidité, mettant en lumière l’ostracisme qui régnait - et règne encore ? - au sein même de la communauté black, entre les notables et le prolétariat.

Retiaire(s) / DOA
DOA revient aux affaires avec énergie. Et efficacité. Rétiaire(s) contient tout ce que les amateurs de Citoyens clandestins et Pukhtu appréciaient...

Eteindre la lune / William Boyle
Les amateurs de William Boyle seront ravis de le retrouver en forme olympique, les autres continueront de lui reprocher une vision un peu trop idyllique des rapports humains.

Boix-aux-Renards / Antoine Chainas
In fine, il est très difficile de se faire une opinion bien tranchée sur ce nouvel opus de Chainas, auteur complexe, aimant prendre à contre-pied les définitions toutes faites, et déjouer les genres.

Un cimetière dans le coeur / Ian Rankin
Le duo Rebus / Clarke, amis, chien et chat, élève et maître fonctionne à merveille.

Immobilité / Brian Evenson
Formidable fable d’anticipation, dans une veine SF très sombre, angoissante, Immobilité (avec L’Antre, chez Quidam, novella reflet) signe le grand retour de Brian Evenson, même si celui n’a jamais vraiment cessé d’écrire.

Cupidité / Deon Meyer
Cupidité est parfaitement dans la lignée des précédents opus de l’auteur, ouverture magistrale, construction au cordeau, flics honnêtes en proie au doute et une fin de western.

Les chiens de paille / Gordon Williams
Ecrit en 1969, The siege of Trencher’s farm se lit encore aujourd’hui avec une certaine jubilation.

Bones bay / Becky Manawatu
Un roman social percutant, un vrai style et des personnages magnifiques (au premier rang desquels le couple d’enfants Ari et Beth) font de Bones Bay une totale réussite.

Dernière nuit à Soho / Fiona Mozley
Roman passionnant sur la gentrification des grandes villes (après New-York, Londres, Paris...), Dernière nuit à Soho illustre le fossé qui se creuse toujours un peu plus entre les plus malheureux et les puissants de ce monde. Cela paraît neuneu écrit comme cela, mais quand c’est la plume de Fiona Mozley ça passe beaucoup mieux.

Toute une moitié du monde / Alice Zeniter
Paul Tremblay démarre Le chant des survivants sur des chapeaux de roue, parvenant à ses fins, à savoir faire flipper le lecteur

La Baignoire de Staline / Renaud S. Lyautey
Les romans d’espionnage sont trop rares pour se priver de celui-ci, prouvant que oui, le genre vit toujours, et même plus que jamais, malgré la chute du Mur de Berlin.

L’île de silicium / Chen Qiufan
Tout cela fonctionne à merveille et paraît juste une excroissance, une boursouflure, de notre monde présent.

Le mur grec / Nicolas Verdan
Alors oui, l’intrigue possède un potentiel original : le meurtre d’un homme à coup de hache, la tête retrouvée mais pas le corps, une histoire de mur anti-réfugiés qui "doit" revenir à une société et pas une autre... mais les chemins de traverse sont trop nombreux et Nicolas Verdan perd un peu le contrôle.

Tu sais qui / Jakub Szamałek
Szamalek parvient à faire prendre conscience au lecteur des dérives du tout internet et des enjeux de démocratie. Cela dans une ville de Varsovie aux incroyables nuances de gris.

Plus bas dans la vallée / Ron Rash
Au total, une suite de Serena et six nouvelles pour un panorama quasi historique de la richesse, de la complexité de cette région des Great Smoky Mountains. C’est très bien mais c’et un peu court.

Un bon indien est un indien mort / Stephen Graham Jones
A l’arrivée, une impression très mitigée. Le résultat n’est pas aussi faible que dans Justice indienne mais on est bien sûr très loin de Tony Hillerman. Cela manque, dira-t-on, d’un brin de psychologie, d’une épaisseur dans les personnages.

La femme du deuxième étage / Jurica Pavicic
Un instantané parfait pour saisir la vanité des hommes mais aussi les trajectoires contrariées des projets des hommes, des femmes, d’un pays.

Le Grand n’importe quoi / J.M. Erre
On sait que Piergiorgio Pulixi ne partage pas les principes des ses tueurs mais il leur donne un peu complaisamment la parole et cela en devient parfois gênant.
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