The Unamed Bookshelf
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L’alphabet du silence / Delphine Minoui
Un superbe roman, magnifiquement écrit, qui prend aux tripes et touche au coeur, tout en illustrant la beauté de cette ville entre deux continents, Istanbul, creuset des combats idéologiques de la Turquie moderne.

Bien sûr que les poissons ont froid / Fanny Ruwet
Un premier roman qui met, avec humour et intelligence, les maux d’une génération en mots.

Harlem shuffle / Colson Whitehead
Avec Harlem Shuffle, qui revendique l’héritage de Chester Himes et Donald Westlake, Colson Whitehead se réinvente une fois encore en détournant les codes du roman noir.

Une légère victoire / Odile d’ Oultremont
A travers ce récit, l’autrice amène un peu d’humanité dans le milieu carcéral et nous encourage à nous questionner sur ces gens qu’on enferme dans un espoir de rédemption et de changement...

L’odyssée de Firuzeh / E. Lily Yu
Mélange de fiction réaliste et d’imaginaire tiré des contes orientaux, c’est un récit plein de nuances que nous offre E. Lily Yu, qui n’entre jamais dans le manichéisme, le jugement hâtif ou la condamnation franche.

Le silence et la colère / Pierre Lemaitre
Depuis plusieurs années, je dévore les romans de cet auteur à leur sortie, impatiente de replonger dans son univers, dans l’Histoire et les histoires qu’il sait si bien nous raconter.

A double tour / Thomas Oussin
Après Soleil de juin, Thomas Oussin s’attaque ici à un sujet autrement plus noir : celui de la maltraitance des enfants par leurs parents.

Les démons de Berlin / Fabiano Massimi
Un bon roman donc, à condition de se laisser porter et de ne pas trop chercher à comprendre les revirements étonnants des personnages.

Les mangeurs de nuit / Marie Charrel
Marie Charrel explore magnifiquement bien les étranges liens qui se nouent entre les hommes et la nature, entre certaines personnes malgré leurs différences et pour peu qu’ils s’ouvrent l’un à l’autre.

Les Chemins d’exil et de lumière / Céline Lapertot
Une fois de plus, Céline Lapertot percute avec une histoire qui nous prend aux tripes dès les premières lignes, dès le premier chapitre.

Le trésorier-payeur / Yannick Haenel
La prose de Yannick Haenel en elle-même m’a parfois perdue mais m’a également offert de magnifiques passages que je garde précieusement et aurais plaisir à relire.

Un vrai salaud / Louis-Bernard Robitaille
C’est amusant de voir comment un petit récit comme celui-ci, tout en étant sacrément divertissant, peut nous amener à prendre un peu de recul sur nous-mêmes, à réévaluer ce qui se trouve sous notre nez et à questionner les courants de pensée parfois bêtement « innovants ».

La patience des traces / Jeanne Benameur
Une fois refermé, ce livre a laissé en moi beaucoup d’images de kintsugi, ces porcelaines réparées à la poudre d’or, mettant en valeur les fractures, les fragilités de l’objet autant que sa beauté intrinsèque.

Djinn City / Saad Z. Hossain
Si j’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire le temps qu’elle se mette en place, j’ai bien vite dévoré la suite du roman, prise dans le tourbillon d’actions, de traits d’humour, et de revirements de situation improbables.

Le bureau d’éclaircissement des destins / Gaëlle Nohant
Le bureau d’éclaircissement des destins est un récit dense, intense et exigeant, superbement porté par la plume sensible de Gaëlle Nohant, qui nous amène à travers son texte au plus profond de l’âme humaine.

La traversée des temps. T3, Soleil sombre / Eric-Emmanuel Schmitt
C’est passionnant bien sûr, tant sur le plan romanesque qu’historique, et ça se termine sur un appel très net à une suite qui arrivera, espérons-le, très prochainement !

American dirt / Jeanine Cummins
Bien qu’il y ait eu des critiques sur Jeanine Cummins et sa légitimité à parler de ces sujets, étant elle-même une américaine blanche sans racines latino-américaines, je trouve qu’elle a fait un travail admirable de recherche et de restitution de la situation migratoire au Mexique.

Un miracle / Victoria Mas
Après s’être attaquée aux hystériques de Charcot dans Le bal des folles, Victoria Mas continue sur sa lancée en abordant un autre sujet dérangeant, bien différent : celui des apparitions mariales, quand certains assurent avoir vu la Vierge Marie.

La petite menteuse / Pascale Robert-Diard
Pascale Robert-Diard met le doigt sur un des sujets les plus tabous de notre temps : le viol, et plus spécifiquement la difficulté que nous avons à traiter correctement ces affaires.

L’heure des oiseaux / Maud Simonnot
C’est la noirceur de l’homme dans sa plus simple expression, mais aussi la honte collective à vouloir cacher ces horreurs pour préserver le statut du paradis fiscal, que l’autrice dénonce, à l’aide d’une histoire qui, pour autant, ne manque pas de poésie.

Euphorie / Elin Cullhed
C’est un récit intemporel qui m’a personnellement beaucoup parlé et qui restera gravé un long moment dans ma mémoire.

La fille de l’ogre / Catherine Bardon
Un roman saisissant, instructif et addictif qui nous fait découvrir une toute autre part de l’histoire du monde, et l’envers du décor d’une dictature dont nous entendons bien peu parler en France.

La cité des nuages et des oiseaux / Anthony Doerr
Je gardais un excellent souvenir de Toute la lumière que nous ne pouvons voir, et je dois dire que j’ai été très agréablement surprise de retrouver l’auteur dans un récit aussi différent, à la construction très ambitieuse, au style toujours parfaitement maîtrisé (bravo à la traductrice !) et aux personnages d’une grande profondeur romanesque, chacun à sa manière.

Le Soldat désaccordé / Gilles Marchand
Une histoire comme il y en a peu, finalement, racontée avec l’humour décalé de Gilles Marchand qui parvient à entrelacer très habilement les faits historiques, les anecdotes de l’époque, et les fruits de son imagination.

L’homme qui danse / Victor Jestin
Victor Jestin nous offre finalement un roman sensible, assez éclairant sur la dissension des liens humains dans notre société du paraître et sur la solitude induite par nos nouveaux modes d’interaction.

Open water / Caleb Azumah Nelson
J’ai beau ne pas me sentir légitime pour parler de la condition noire et ne pas avoir lu beaucoup de livres là-dessus, je dois dire que j’ai été particulièrement bouleversée par la manière dont Caleb Azumah Nelson amène le sujet ici.

La poupée qui fait oui / Agnès de Clairville
Il y a des livres qui sont comme une plaie béante, une blessure que l’auteur tente de refermer à l’aide des mots qu’il aligne sur la page blanche.

La revanche des orages / Sébastien Spitzer
L’ensemble de ce récit, et sa construction en flash-back, rend sa lecture particulièrement addictive.

Ce que nous désirons le plus / Caroline Laurent
Je n’ai jamais très bien compris la différence entre autobiographie et autofiction, et j’ignore si ce texte fait partie de l’une ou l’autre des catégories, mais il m’est dans tous les cas difficile de mettre des mots sur mon ressenti face à cette lecture.

Le rire des déesses / Ananda Devi
C’est un roman incroyablement sensible et poétique que celui-ci, un roman sur l’amour filial et des différentes formes, un roman sur l’espoir qui subsiste même quand tout semble perdu...

Oublier les fleurs sauvages / Céline Bentz
Malgré une intrigue parfois un peu lente et prévisible, ce récit est particulièrement intéressant pour son contexte historique, pour les détails sur les luttes armées récurrentes ayant eu lieu au Liban dans les années 1980, et pour l’aperçu qu’il donne de la vie des familles pauvres restées sur place.

La femme périphérique / Sophie Pointurier
Autant les trois premiers quarts du livre m’ont totalement convaincue, autant le tout dernier quart m’a laissée sur ma fin.

Moi, Julia : un empire, une destinée / Santiago Posteguillo
Les huit cent pages de ce livre sont à peine suffisantes pour apprécier l’ingéniosité, l’impétuosité et le charme désarmant de Julia Domna.

L’homme que je ne devais pas aimer / Agathe Ruga
Il faut sacrément beaucoup de courage pour se mettre à nu sur une page blanche. Une seconde fois, Agathe Ruga se livre, se dévoile, s’expose sans faux semblants dans un roman aux indéniables accents de vérité.

Le café suspendu / Amanda Sthers
Le talent de conteuse d’Amanda Sthers fait merveille, alliant grâce poétique, peinture des sentiments et évocation d’une ville à l’atmosphère unique.

Fais battre ton tambour / Louise Browaeys
Ce que je sais, c’est qu’elle a réussi à faire éclore beaucoup de réflexions par cette histoire étrangement inspirante et légèrement improbable et c’est ce que j’ai particulièrement aimé dans cette lecture, en plus des personnages d’une finesse incroyable et des pointes d’humour qui m’ont bien fait sourire.

Pourquoi pas la vie / Pierre Coline
C’est finalement un formidable roman de résilience, que nous offre ici Coline Pierré.

L’Île aux arbres disparus / Elif Shafak
Quand Elif Shafak sort un nouveau roman, c’est toujours avec une grande excitation que j’en commence la lecture. C

Le Maître de l’Océan / Diane Ducret
Diane Ducret possède ce don de nous faire adhérer à son récit, quelle que soit l’histoire qu’elle choisit de nous raconter et elle démontre toute sa virtuosité ici, avec ce texte contemplatif inhabituel.Diane Ducret possède ce don de nous faire adhérer à son récit, quelle que soit l’histoire qu’elle choisit de nous raconter et elle démontre toute sa virtuosité ici, avec ce texte contemplatif inhabituel.

Fragile des bronches / Bertrand Blier
C’est léger, ça sent la nostalgie à plein nez et parfois, ça fait du bien.

Femme du ciel et des tempêtes / Wilfried N’Sondé
Ce fut donc pour moi une lecture mitigée, pas intéressante mais manquant un peu de finesse.

Le Grand Monde / Pierre Lemaitre
Une fois encore, c’est un pari sacrément réussi à mon sens pour Pierre Lemaitre, qui s’arrange pour nous en apprendre des vertes et des pas mûres sur notre beau pays, nous faire rigoler un bon coup avec ses personnages improbables, et raccrocher les wagons avec le reste de son oeuvre d’une manière sacrément habile !

Ton absence n’est que ténèbres / Jon Kalman Stefansson
Ton absence n’est que ténèbres frappe par son ampleur, sa construction et son audace : le nombre de personnages, les époques enjambées, la puissance des sentiments, la violence des destins – tout semble superlatif dans ce nouveau roman de Jón Kalman Stefánsson.

L’autre Molière / Eve de Castro
Si j’ai apprécié cette plongée dans le siècle du Roi Soleil et la plume de l’autrice qui parvient avec brio à adopter le style de l’époque pour donner vie à ses personnages, j’ai eu quelques difficultés à aller au bout du récit, ne voyant pas tellement où elle voulait en venir.
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