Télérama
Adresse du site http://www.telerama.frBibliosurf suit ce site depuis le 4 mars 2015 et référence 1056 articles. Le dernier article date du 22 juin 2022.
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Fantômes / Christian Kiefer
Christian Kiefer réussit un roman bouleversant sur les fantômes de la mémoire et l’absurdité de l’intolérance.
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Rendez-vous demain / Christopher Priest
Une nouvelle réussite dans une œuvre passionnante.
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L’étau / Paul Greveillac
Comme à son habitude, l’auteur fouille les personnages et documente la période de l’action...
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Nos tendres cruautés / Anne Tyler
Anne Tyler n’est pas cruelle dans ses livres sur la famille, elle donne une piqûre d’aiguille sans faire saigner et tisse ensemble trois générations d’Américains moyens, du côté de Baltimore, entre 1950 et aujourd’hui.
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Le mage du Kremlin / Giuliano Da Empoli
Écrit avant l’invasion russe en Ukraine en février dernier, ce diablement romanesque Mage du Kremlin est tristement prémonitoire, énonçant que « la première règle du pouvoir est de persévérer dans les erreurs, de ne pas montrer la plus petite fissure dans le mur de l’autorité ». La fascination du chaos est omniprésente.
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La promesse / Damon Galgut
Trois autres cérémonies de funérailles — et de somptueuses ellipses ! — rythment La Promesse, dans les pages duquel le romancier suit, sur trois décennies, l’histoire de Manie, Anton, Astrid et Amor — et, autour d’eux, d’une galaxie de personnages secondaires soigneusement incarnés, dépeints parfois avec une cruauté précise.
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La puissance des ombres / Sylvie Germain
Avoir de l’empathie pour un assassin, partager son destin, s’émouvoir de sa détresse… tel est l’étonnant cheminement qu’autorise dans son dernier opus Sylvie Germain, écrivaine d’âme et de lumière, de pardon et de rédemption.
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Les gens des collines / Chris Offutt
Chris Offutt connaît par cœur les collines du Kentucky, les habitants silencieux et modestes qui s’y retranchent, entre berceau et lit mortuaire.
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Gueules d’ombre / Lionel Destremau
C’est ce travail de clair-obscur qui fait de Gueules d’ombre une histoire universelle, qui fait écho aux événements passés et présents. Porté par l’écriture énigmatique de Lionel Destremau, Carlus Turnay est un fantôme qui prend l’apparence de celui qui le cherche.
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Terre natale / Ayad Akhtar
Entre honte et fierté, horreur et revanche, l’écrivain révèle l’ambiguïté peu avouable de ces attentats pour nombre d’Américains musulmans, qu’une part intime a accueillis comme un « événement mérité » pour ces États-Unis si arrogants.
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No-no-yuri / Aki Shimazaki
La plume plongée dans la lymphe des êtres, Aki Shimazaki sonde ce qui ruisselle doucement sous la couche des apparences.
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Les oiseaux / Tarjei Vesaas
Dans un très bel essai tout juste paru, Une pluie d’oiseaux, l’historienne de la littérature Marielle Macé s’intéresse, textes à l’appui, au « retour des oiseaux dans notre attention et dans nos inquiétudes ». «
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Antkind / Charlie Kaufman
Pour écrire cette épopée aussi désespérée que burlesque dans les profondeurs de la conscience, Charlie Kaufman ne s’est rien interdit : dialogues féroces, digressions scientifiques, philosophiques ou artistiques selon l’inspiration du moment, récits gigognes, métafiction déchaînée ...
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Le crépuscule du monde / Werner Herzog
De ce combat à la fois épique et absurde contre un ennemi devenu imaginaire, on retient surtout la terrible expérience de la jungle, ce corps-à-corps de l’homme avec une nature dévorante que le cinéaste-écrivain décrit dans une langue puissamment sensorielle, poétique et, parfois, hallucinée.
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Dans les brumes de Capelans / Olivier Norek
Une fois de plus, Olivier Norek prend plaisir à chahuter ses fans en réformant son style d’intrigue et de narration.
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Des hommes sans nom / Marc Victor & Hubert Maury
On comprend également que le monde du renseignement n’est pas seulement une affaire d’hommes musculeux, mais aussi de femmes qui, dans les pires cellules pakistanaises, attirent le respect en instrumentalisant tout le monde.
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Jack / Marilynne Robinson
Magnifique roman, réaliste et pensif, Jack est l’histoire mêlée d’une obstination et d’une quête de salut — un salut par la grâce et l’amour.
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Mon pauvre lapin / César Morgiewicz
César Morgiewicz réussit, à petites touches, un roman social sur une jeunesse perdue dans un monde d’injonctions. Son écriture guillerette devient grave, et de plus en plus précise, pour décrire le gouffre de l’ennui devant une existence inutile, absurde, mortelle.
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L’insouciance / Philippe Mezescaze
D’une écriture délicate, il jette aussi les petits cailloux qui tracent une histoire (et une géographie) intimiste de la vie gay d’avant l’avènement de ce terme.
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La delector / François Vallejo
Sa Delector n’en est pas moins ultra documentée, et le regard qu’il porte sur l’œuvre, percutant, explorant avec finesse la relation entre l’artiste et cette jeune femme de quarante et un ans sa cadette.
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Braves d’après / Anton Beraber
Cette poésie est d’un lyrisme morne, puisqu’elle peuple de mots l’exil de ce trentenaire qui n’a pas grandi, lesté par sa « solitude de dernier vivant » d’une lignée bientôt éteinte.
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Aby / Marie de Quatrebarbes
On connaît ce moment de l’existence d’Aby Warburg grâce au dossier de son internement à la clinique Bellevue à Kreuzlingen, en Suisse, où il fut transféré en 1921 et soigné par le psychiatre et philosophe Ludwig Binswanger.
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La dernière porte avant la nuit / António Lobo Antunes
L’écriture d’Antonio Lobo Antunes ressemble à ces cordons électriques entoilés d’autrefois, ou à ces galons en torsade qui retiennent des tentures lourdes et chamarrées, devant des fenêtres où se faufile en biais une lumière venue de loin.
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La baleine tatouée / Witi Ihimaera
Une dimension centrale de la cosmogonie maorie dans laquelle homme et nature forment un tout indissociable.
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Balak / Chawki Amari
Serait-ce un roman hasardeux que cette étonnante variation romanesque autour du hasard, tout ensemble métaphore politique de l’Algérie d’aujourd’hui, réflexion envoûtante sur la science et le sacré, et fable orientale digne des Mille et Une Nuits ?
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Tout ce qui brûle / Lisa Harding
À nouveau, l’autrice évite la prose larmoyante, lui préfère le trouble et le doute, n’oubliant jamais que la vie guimauve n’existe que dans les mauvais livres.
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La stupeur / Aharon Appelfeld
Aux antipodes de lui, et de sa mère inoubliable qu’il convoque comme une apparition céleste dans la plupart de ses livres, cette Iréna reçoit toute sa compassion, toute sa compréhension.
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Attends voir / Paul Fournel
Paul Fournel est un écrivain joueur. Quand il envisage un roman policier, il ouvre sa plus belle boîte à outils, où sont rangés tous les codes du genre, pour construire une parodie.
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Des rires de hyènes / Marion Brunet
C’est cash, aigu, d’une exceptionnelle intelligence du regard. Marion Brunet, décidément, a du culot et du talent à revendre.
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Virgile s’en fout / Emmanuel Venet
Emmanuel Venet tisse un délicieux roman labyrinthique en train de s’écrire (en 91 chapitres, en hommage à Raymond Queneau).
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Si seulement la nuit / Atiq Rahimi & Alice Rahimi
Un échange riche où résonnent les questions de transmission, d’exil, d’héritages multiples, et la foi dans le pouvoir de l’écrit.
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Collisions par temps calme / Stéphane Beauverger
Après ceux de Philippe Curval et Li-Cam, voici un troisième volume de la jeune collection Eutopia, dédiée à l’invention de futurs heureux. Stéphane Beauverger, auteur du Déchronologue (2009), s’y interroge sur l’harmonie sociale et les intelligences artificielles.
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Ainsi parlent les morts / Val McDermid
Chacun pense à une histoire de maltraitance sur ces jeunes filles oubliées de la société, mais ce serait trop simple pour Val McDermid, qui ajoute un serial killer à cette affaire déjà sordide…
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Pas de littérature ! / Sébastien Rutés
Formidable pastiche plein de malice, le roman de Sébastien Rutés est un hommage à la littérature, la blanche et la noire, où se croisent François Villon et Dashiell Hammett.
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Tokyo revisitée / David Peace
David Peace s’appuie, comme chaque fois, sur une documentation imposante, mais construit avec un talent époustouflant une fiction à plusieurs niveaux et trois époques. Telle une trilogie dans la trilogie.
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Tiens-toi bien ! / Sally Mann
Cette maîtrise joyeuse du texte comme renfort de l’image fait le prix de son récit, drôle et palpitant de bout en bout.
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Routes secondaires / Andrée A. Michaud
Dans ce cinquième roman publié en France, la Québécoise envisage la création littéraire comme un thriller. Et met en scène un troublant double “Je”, après la découverte d’une femme au volant d’une voiture accidentée.
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19h59 / David Dufresne
Avec ce deuxième roman, après Dernière Sommation (2019), David Dufresne livre une fable ironique et cruelle sur le système politico-médiatique, sous-tendue d’une réflexion sur l’état de notre débat public.
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Petites boîtes / Yôko Ogawa
Yôko Ogawa sème des cailloux d’anomalie tout au long d’une narration sur le point de trébucher, avec un sens de la bizarrerie surnaturelle, source de paix.
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Maison atlas / Alice Kaplan
On doit surtout à Alice Kaplan de raviver une mémoire rarement évoquée. Avant, hélas, qu’elle ne disparaisse à jamais.
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Alger, rue des Bananiers / Béatrice Commengé
Un récit intime à la portée hautement politique.
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L’océan est mon frère / Jack Kerouac
L’Océan est mon frère est donc ce fameux premier roman de Jack Kerouac dont nous parlaient les biographes de la Beat generation depuis vingt-cinq ans.
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L’Arche Titanic / Eric Chevillard
Dressant son bivouac dans la Salle des espèces disparues et menacées, Éric Chevillard mêle, comme à son habitude, à une fascination pour le verbe à la Perec, faite de vocables méconnus et de listes savantes, une réflexion désabusée sur le monde comme il va.
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La voix du lac / Laura Lippman
Laura Lippman décrit avec talent ces classes bourgeoises où les hommes s’accrochent à leurs avantages. La construction chorale du roman, et les voix des victimes en particulier, ajoute un supplément d’âme à ce roman à suspense social froidement ironique.
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