Le style rapide évite de nous poser trop de questions et les personnages suivent leur trajectoire rectiligne jusqu’au bout du monde dans une fin digne d’une peinture de maître, une chute poétique mélangeant les couleurs froides et chaudes.
Une écriture nerveuse et dynamique, de nombreux dialogues, du rythme, c’est sec, c’est brut, on serre les poings, on lit d’une traite, on se demande où on va, si la petite fleur espérance va arriver ou s’il faudra se faire à l’idée que tout cela reste sombre.
Dans une langue simple, rapide, pas mal dialoguée dans de courts chapitres qui alternent les narrateurs, Noël Sisinni ne perd pas de temps, va au plus direct, en ménageant ses effets.