Aurélia RINGARD joue sur les registres du regard, l’un porté sur l’extérieur avec ce qu’il a de profondément troublant et l’autre porté sur l’intérieur, un brin spirituel, qui cherche la confiance en soi.
Dans une narration qui alterne le voyage intérieur avec le je et le survol d’une scène de genre avec la troisième personne du singulier, Aurélia RINGARD nous offre un roman singulier, très actuel, qui interroge sur le chemin restant à parcourir pour chacun.
Une lecture agréable, et un personnage attachant. Et avouons-le, qui n’a pas essayé un jour dans une gare d’inventer les vies de ces hommes et de ces femmes qui passent, se croisent, se quittent, s’aiment.
Dans un premier roman qui fait la part belle à l’introspection, Aurélia Ringard imagine les heures qui séparent une jeune femme de l’arrivée de son amoureux à la Gare de Lyon. Une attente riche de souvenirs et d’espoirs.
Aurélie Ringard nous offre dans son premier roman un très beau moment poétique qui parle de la magie des rencontres, de la beauté de l’attente, mais aussi de cette force qui devrait tout le temps nous pousser à cueillir l’imprévu, car s’y niche sans doute tout ce qui fait le sel de notre vie.
Dans tous les cas, on ne saurait que louer la qualité d’écriture d’Aurélia Ringard pour ce premier roman : une rare élégance, des descriptions où chaque mot sonne juste, des envolées énumératives superbes et signifiantes…