Quelques nuances de noir
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Le collectionneur d’herbe / Francisco José Viegas
En fait, on se moque un peu de son enquête et l’on se laisse aller au charme alangui de phrases qui vous prennent par la main....

Le suspendu de Conakry / Jean-Christophe Rufin
En inventant Aurel, le consul, on sent que Jean-Christophe Rufin s’est amusé. Il y a du coup de fortes chances pour que cela tourne à la série et que « Le suspendu de Conakry » n’en soit que le premier épisode.

Racket / Dominique Manotti
« Racket » est terrifiant. Parce que, dans un style sec et sans apprêt, il regarde le monde en face, sans subterfuge, sans romantisme, sans psychologisation excessive. Il parle d’argent, de pouvoir et de sexe. Cela glace le sang.

Iboga / Christian Blanchard
Dernier en date, « Iboga » au titre intrigant, raconte de l’intérieur les dérives d’un jeune garçon de dix-sept ans, Jefferson Petitbois.

Offshore / Petros Markaris
Résultat, un roman noir sans concession, à l’humour ravageur, où la femme du commissaire met les petits plats dans les grands pour concocter, entre autres, des tomates farcies à jamais entrées dans la légende.

Les Infidèles / Dominique Sylvain
« Les infidèles » tourne autour de la Bourgogne et de l’amour au temps d’internet, autre façon de s’immiscer dans la trépidation du monde moderne.

Larmes blanches / Hari Kunzru
C’est un livre qui ravira au plus haut point les fondus de musique, car il parle de ce blues charrié par les eaux boueuses du Mississippi, inventé sur de mauvaises guitares par des Noirs anonymes et pillé d’une façon éhontée par des Blancs en mal d’âme et de frissons.

La Soif / Joe Nesbo
À l’opposé d’un Henning Mankell, plus politique, et de la caricature si clean de « Millenium » proposée par David Lagercrantz, Jo Nesbo écrit des romans tourmentés, électriques, sexuels, où la noirceur du monde zèbre le silence comme un riff des Stones.

Tue-moi / Lawrence Block
Lawrence Block est un romancier timbré. On le sait depuis longtemps. En revanche, Keller, son héros, lui, ne l’est pas. C’est juste sa vie qui est oblitérée par la nécessité de tuer. Sans circonstances atténuantes.

Albuquerque / Dominique Forma
Dominique Forma a écrit le roman noir que l’on rêve de lire. Poisseux. Foutraque. Sans la queue de l’ombre d’un espoir. Une fuite en bagnole à travers les Etats-Unis.

L’informateur / John Grisham
John Steinbeck, le « modèle » littéraire de Grisham n’est pas loin. Mais la véritable habileté du récit réside dans l’entrelacement de plusieurs thèmes récurrents chez Grisham...

Le joker / John Burdett
Avec « Le Joker », c’est comme si le colonel Kurtz interprété par Marlon Brando dans « Apocalypse Now » se muait en un Frankenstein bouddhiste et psychédélique. C’est proprement stupéfiant.

Aux vents mauvais / Elena Piacentini
N’oubliez pas. Comme l’écrivait Aragon, « ses yeux rendent jaloux le ciel d’après la pluie ». Lisez-la, Elena. Et pas que pour ses beaux yeux.

Kabukicho / Dominique Sylvain
Abandonnant le badinage et l’humour de ses précédents romans, elle donne à voir une ville sans guère de compassion..

L’ordre des choses / Frank Wheeler Jr
Doté d’un rythme trépidant, avec des phrases sèches comme le vent qui balaie les plaines du Nebraska après la moisson, le roman de Frank Wheeler Jr vous attrape par le colbac et ne nous lâche plus.

De Gaulle n’est pas un auteur de polar / Tito Topin
Dans cette fiction rocambolesque, Topin ose tout. Calembredaines. Têtes à queue. Éclats de rire. Concerto en ut mineur. Et rut en râles majeurs. Ce n’est qu’un début, continuons le combat. Et, après moi, le déluge.

Vintage / Grégoire Hervier
Dans ce roman, qu’il faut lire en écoutant Muddy Waters ou Albert King, Grégoire Hervier mélange, avec maestria, faits réels et fiction absolue...

Vintage / Grégoire Hervier
Dans ce roman, qu’il faut lire en écoutant Muddy Waters ou Albert King, Grégoire Hervier mélange, avec maestria, faits réels (la vie de Robert Johnson, les élucubrations ésotériques de Jimmy Page…) et fiction absolue...

En douce / Marin Ledun
D’une écriture sèche, et donc encore plus ravageuse, ce fan de Robin Cook (1931-1994), maître absolu du roman noir britannique, réussit à nous rendre admirable une Emilie pleine de doute et de colère...

L’affaire Léon Sadorski / Romain Slocombe
Le talent de Slocombe réside dans sa façon de mêler littérature populaire et description vertigineuse d’un abîme si ordinaire.

L’affaire Léon Sadorski / Romain Slocombe
Le talent de Slocombe réside dans sa façon de mêler littérature populaire et description vertigineuse d’un abîme si ordinaire.

Bull Mountain / Brian Panowich
Au bout du compte, « Bull Mountain », excellent premier roman, nous permet de découvrir un auteur, Brian Panowich, qui, s’il quitte les rives rassurantes des règles du genre, deviendra une référence.

Money Shot / Christa Faust
Le lecteur aura pris un plaisir infini au style sans fioritures de Christa Faust, pour qui les mots ne meurent jamais, eux, et doivent, du coup, danser des pavanes aux défunts...

Baad / Cédric Bannel
Ancien énarque passé par le ministère des Finances, aujourd’hui dans le Top 5 des dirigeants français de start-up, cet alerte quinquagénaire s’avère dans « Baad » un romancier roué, que le monde du renseignement ne paraît pas laisser indifférent.

Un trou dans la toile / Luc Chomarat
Se moquant ouvertement des geeks et autres hackers à la mie de pain tendance Snowden de Prisunic, « Un trou dans la toile » est un OVNI fictionnel, mi-réflexion sur l’identité en pleine ère digitale...

Au plus près / Joy Castro
Le deuxième roman de la très jeune et très inspirée Joy Castro traduit en français, swingue comme un vieux rhythm’n blues de Dr John, le pianiste le plus cool du monde.

Ce qu’il nous faut, c’est un mort / Hervé Commère
Formidable roman autour de la liberté, du hasard, des coïncidences, du courage ou non de prendre son destin en main...

La Grande Panne / Hadrien Klent
On ne sait pas très bien qui se cache derrière ce pseudonyme, déjà signataire d’un ouvrage de S. F.. Mais il réussit dans cette intrigue prenante à décrire d’une façon plus que convaincante le fonctionnement d’un Etat au bord de l’absurde.

Quand la neige danse / Sonja Delzongle
Dans ce roman haletant, Sonja Delzongle dézingue à tout va, mais a l’intelligence de manier l’horreur avec parcimonie, en offrant aussi au lecteur quelques pages d’un érotisme réconfortant.

Le chasseur et autres histoires / Dashiell Hammett
On y découvre un autre Hammett, qui met la violence au second plan, s’attache à développer les facettes de ses personnages, privilégie le rôle des femmes et cherche à restituer de véritables « tranches de vie »....

The Whites / Richard Price
Richard Price étudie un microcosme, en l’occurrence les cops de Big Apple. Grâce à des dialogues coups de poing, il livre une chronique au vitriol d’un monde, où chacun fut, à un moment ou un autre, coupable.

Lagos Lady / Leye Adenle
Un truc charnel, violent, bourré de swing et d’humour, qui vous donne une furieuse envie de découvrir la ville de Fela. Bonté divine, on n’a pas fini d’entendre parler de ce type…

Elvis Cadillac, King from Charleroi / Nadine Monfils
Bref, c’est pas du gnangnan, cette affaire. Il y a, certes, comme il se doit, du sexe, de la drogue et du rock’n’roll.

La ville des brumes / Sara Gran
Sara Gran, également auteur de romans noirs plus traditionnels comme « Dope », nous donne à travers le personnage de Claire DeWitt, une figure féminine de premier plan, sorte de Marlowe du XXIème siècle.

L’enfer est au bout de la nuit / Malcolm Mackay
Peu de description. Presque pas d’action. Des atmosphères sombres. Des caractères ambivalents. Et pas vraiment de miséricorde au bout du chemin. Bref, un vrai et beau roman noir comme on aimerait en lire plus souvent.

Il reste la poussière / Sandrine Collette
Avant d’écrire des intrigues glaçantes, Sandrine Collette s’occupa de chevaux et retapa des maisons dans le Morvan. Cela vous forge le caractère. [...] Du coup, ses récits froids comme la lame possèdent une étrange poésie.

L.A. nocturne / Miles Corwin
Dense, précis, attachant et remarquablement bâti, « L. A. Nocturne » relève de ce que nous aimons dans le roman noir américain. Du sang. De la sueur. Et des larmes.

Évangile pour un gueux / Alexis Ragougneau
On ne peut qu’aimer ce roman ironique et cruel, d’une élégance évidente, qui confirme que nous tenons là un écrivain comparable à Fred Vargas dans ses meilleurs moments.

Les Portes de l’enfer / Harry Crews
C’est à la fois absurde, tragique et comique.

Épilogue meurtrier / Petros Markaris
« Épilogue meurtrier », additif non prévu de cette série, permet donc de clore en beauté une fresque criminelle où corruption, malversations bancaires, gabegie politique dansent une gigue grinçante.

Ils savent tout de vous / Iain Levison
Une intrigue formidable, d’une redoutable habileté, où le rythme de croisière du début ne laisse en rien augurer de la pirouette finale.

Personne ne court plus vite qu’une balle / Michel Embareck
Michel Embareck, qui n’en est pas à son coup d’essai avec une vingtaine de romans au compteur, a réussi son coup, avec cette intrigue menée à toute berzingue, où l’on s’amuse tout autant que l’on voit du paysage.

Une plaie ouverte / Patrick Pécherot
Dans « Une plaie ouverte », roman plein de brumes et de mystère, Patrick Pécherot restitue avec une mélancolie pétrie d’élégance un Paris en pleine effervescence, où l’amour, l’art et l’utopie se tiennent la main pour tenter de repousser les limites du vieux monde.

Le Français / Julien Suaudeau
Voici sans doute un des romans noirs les plus essentiels de cette rentrée.
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