J’ai attendu plus d’un an après mon accouchement pour lire Le corps d’après de Virginie Noar, n’étant pas encore capable de m’ouvrir à ce genre de lecture qui me semblait encore si proche de ce que je pouvais avoir vécu. Plus d’un après, ce livre m’a fait l’effet d’une petite bombe tant il dit si justement ce que le corps de la femme, de la mère subit.
Virginie Noar décrit toutes les facettes de la féminité, de ce corps qui change, du rapport qu’on porte à soi-même, des étapes de la vie apportant une certaine maturité, de cette maternité trop souvent idéalisée et qui se brise en un rien.
Virginie Noar a choisi pour son début en littérature de nous dire ce que ressent vraiment une femme qui accouche, combien le rôle de mère est difficile et combien l’expression « ce n’est que du bonheur » est galvaudée.