Une romance qui prend toute la place, trop de bons sentiments, des méchants qui sont juste méchants, des gentils un peu planplans, et puis une narration trop lente (le deuxième quart n’en finit plus), assortie à une écriture plutôt pauvre et souvent maladroite.
Un récit hautement romanesque mais contrairement au roman de Delia Owens, Là où chantent les écrevisses qui abordent un peu le même thème, je trouve ici le personnage de Jubilee moins intéressant et l’environnement plus plat.
J’ai aimé les relations joliment décrites qui évoluent entre la famille et les deux journalistes. J’ai aimé l’équilibre entre beau et laid, amour et haine. Pourtant, et c’est très dommage, il est à mes yeux un point négatif que je ne peux taire : l’écriture.
Une sorte de romance assez prévisible aux enjeux très vite désamorcés, et aux payoffs assez faiblards au vu de ce que la première partie avait laissé augurer.
A partir de faits réels, "Le vallon des Lucioles" nous entraîne dans une romance entre deux êtres que tout oppose, s’armant de courage pour vivre pleinement leur amour en parfaite harmonie avec la nature.
Le vallon des lucioles est au final une lecture agréable et prenante, sur un sujet original et intéressant, malheureusement traité sur un mode trop complaisamment romantique pour convaincre totalement.