J’avais pris une claque avec Tâches Rousses, le premier roman de Morgane Montoriol. Le second est tout aussi captivant et addictif, avec cette plume acérée au franc parler.
Est-ce le but, de montrer qu’un premier roman féminin peut aussi rivaliser dans le registre de la surenchère dans la violence ? Juste pour démontrer que la violence entraine la violence ? Ce qui n’est pas nouveau et un peu rapide ?
Le premier roman de Morgane Montoriol cogne dur sans se laisser intimider par ses imposants parrains. A l’image de son héroïne, la peu recommandable Beck.
Lire Morgane Montoriol fait penser à un mariage détonnant entre Virginie Despentes et Bret Easton Ellis, la faute à cette écriture viscérale qui tord le ventre et irrigue le cerveau.
Morgane Montoriol nous emmène dans un environnement clinquant et luxueux au cœur du monde artistique. Elle en retire le vernis couche après couche dans son écriture nerveuse et concise.