J’ai été très intéressée par le thème abordé ici et ai apprécié que la romancière ait évité avec brio l’écueil du pathos sur un tel sujet. Par contre, je suis restée un peu sur ma faim quant à la reconstruction de l’héroïne...
Loin de tout voyeurisme - à l’image du peintre espagnol - Quitter Madrid traite moins des attentats de Madrid et de la difficulté des survivants à surmonter leur souffrance sans culpabiliser qu’il ne s’avère plus largement un roman sur la fuite et la réparation, la reconstruction, dans lequel l’auteure s’interroge sur les fonctions de l’art.
Ce roman parle des angoisses de l’artiste et de la relation d’un père artiste avec sa fille qui ambitionne de peindre également. L’écriture est délicate mais le tout est traité de façon trop superficielle.
L’atelier est un premier roman aux contours évanescents. Une belle délicatesse, nourri d’une écriture sensible. Toutefois, l’ensemble reste trop nimbé, trop flou, à l’image d’Odile.